Le CNRS va publier une bande dessinée sur « Les décodeuses du numérique »
Le 14 septembre 2021 à 07h58
1 min
Sciences et espace
Sciences
À travers douze portraits de femmes dans le monde de la recherche, cet ouvrage tentera de répondre à une question : « Quelle science se cache derrière le terme de "numérique" ? ».
Si les chercheurs « s’unissent pour faire avancer le front des sciences du numérique, […] les femmes sont encore minoritaires dans ce domaine. Le CNRS a fait de la politique parité-égalité l’une de ses grandes priorités, notamment dans les recrutements et l’évolution des carrières ».
Le but de cette BD est donc de « mettre en avant la diversité des recherches en sciences du numérique et contribuer à briser les stéréotypes qui dissuadent les femmes de s’engager dans cette voie
Elle sera disponible à partir du 17 septembre, en commande sur le site de CNRS Éditions et « en consultation libre, avec des ressources supplémentaires, dans le cadre d'un partenariat avec différents acteurs de la médiation scientifique ».
Le 14 septembre 2021 à 07h58
Commentaires (21)
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Abonnez-vousLe 14/09/2021 à 08h50
Et si ça ne les intéressait tout simplement pas ?
Le 14/09/2021 à 09h07
Ben c’est pour ça qu’ils font le livre …
A la base l’informatique c’était un “métier de femme”
Le Monde
Je ne vais pas dire que je suis d’accord avec tout, mais c’est quand même étrange qu’il y ait si peu de femmes qui choisissent l’informatique.
Le 14/09/2021 à 11h03
Ce n’était pas si spécifiquement unmétier de femmes, mais c’était un métier où il y en avait beaucoup selon Frances Allen.
Le 17/09/2021 à 14h55
Mon petit doigt me dit qu’il doit aussi y avoir des aides de l’état pour ce genre de livre…
J’aurais préféré le titre “Les déconneuses du numérique”, c’est plus accrocheur :)
Le 14/09/2021 à 09h04
Mettre en avant la diversité en ne montrant que des femmes ?
Le 14/09/2021 à 10h36
“Pour ça” quoi ? Pour aboutir à une “égalité” ? A quelles fins ?
Est-ce qu’il y a un frein à l’entrée des femmes dans les carrières informatiques, oui/non ? Non, bon bien la messe est dite.
Sauf à considérer (comme le fait sans doute le fascicule) que le frein serai dû à une inhibition psychologique féminine mais c’est carrément injurieux.
Est-ce qu’on fait des publications à destination d’un public masculin pour travailler dans le secteur de la petite enfance ou pour être juge aux affaires familiales. Peut-être. Mais on fait pas de la retape permanente.
Pendant ma scolarité le ratio c’était 40% femmes /60% hommes. Et parmi les femmes que j’ai côtoyées professionnellement et qui ont commencé par faire du code, 50% ont arrêté pour faire de l’assistance utilisateur ou de l’achat de progiciels (et 15% des hommes pour faire du réseau).
Et, à une exception près, pour les femmes c’était un job alimentaire quand pour l’essentiel des hommes c’est plus une passion qui ne s’arrête pas avec le boulot.
Le 14/09/2021 à 11h05
En bio vous avez 60% femme / 40% homme en étude, 50-50 en thèse , 40⁄60 niveau CR, 30⁄70 niveau DR (et toute discipline confondu on doit avoir 10⁄90 niveau présidence d’université).
Les problèmes de poursuite de carrière et d’accès aux études en fonction des genres sont énormément documentés, c’est pas juste une question de “pas envie”.
le problème n’est pas qu’il n’y a pas assez de femme en science comme il n’y aurait pas assez d’homme dans les métiers de la petite enfance, le problème c’est la manière dont s’est construite notre société qui de facto à un effet d’auto-censure sur les choix des femmes. Quand on ne leur met pas carrément des bâtons dans les roues.
D’où le travail ici du CNRS, enfin le même cnrs qui ne recrute que sur IF, tout en sachant qu’il a été démontré que ce système était mauvais pour tout le monde et encore plus pour les femmes (et oui on demande plus de résultat de recherche pour des publi s’il s’agit d’une chercheuse que d’un chercheur, étonnant non ?)
Le 14/09/2021 à 11h22
OK. Comme d’hab. L’inégalité c’est quand il n’y a pas assez de femmes [et uniquement dans certains secteurs]…
Le 14/09/2021 à 16h09
faut lire mon message entièrement (et pas juste ce qu’on veut y lire),
faire un effort (je sais c’est dur) de compréhension du problème dans son ensemble, donc au niveau société.
Un jour vous y arriverez peut être.
Le 14/09/2021 à 11h36
Non. Le problème c’est de ne pas vouloir comprendre comment se fait la “sélection” alors qu’en secondaire il y a parité dans les classes en balançant “Et si ça ne les intéressait tout simplement pas ?” sans savoir. Quel que soit le métier, quel que soit le sexe.
Je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas autant d’instituteurs hommes en maternelle que de femmes, ou de caissier.
Ca me semble d’autant plus important que ce n’est pas sans conséquence. Des biais dans les IA ont été mis au jour par ce manque de mixité qu’on parle du sexe ou de l’origine.
Plus grave: dans l’essentiel des conflits entre parents séparés, c’est la mère qui obtient gain de cause. C’est peut-être pour des raisons parfaitement légitimes mais quand les JAF sont essentiellement des femmes, ça pose une question assez problématique.
Le 14/09/2021 à 14h09
Super! On arrête d’embaucher tel ou tel profil dans tous les métiers jusqu’à obtention d’une égalité complète.
Pas grave. Ce sont des hommes.
Le 14/09/2021 à 14h25
A aucun moment je n’ai dit cela. Tes raccourcis sont ridicules.
C’est vrai que si les concepteurs n’étaient pas tous des hommes blancs, personne n’aurait pu s’étonner de la piètre diversité des jeux de données…
A aucun moment je n’ai dit cela. Tes raccourcis sont ridicules.
Le 14/09/2021 à 15h04
Complètement idiot. C’est comme de se plaindre qu’il n’y pas assez d’articles en inuit dans Wikipedia pour faire une IA de traduction en inuit. Les bases comme ImageNet n’ont pas toujours compté des millions d’images libres de droits avec leur descriptif textuels. Elles se sont enrichies progressivement avec ce que leurs auteurs avaient comme images sous la main. Si tu veux te baser sur elle pour entraîner ton IA il faut s’assurer qu’elle est appropriée.
Si tu entraînes ton système de conduite avec un jeu de données allemands ça va lui faire tout drôle de conduire en Thaïlande.
Le 14/09/2021 à 15h10
D’après le théoreme de pondération des ensembles minoritaires, il faut mettre 100% de quelque-chose pour tendre à un équilibre 50-50.
Le 14/09/2021 à 15h35
On ne les entend pas trop sur les femmes afghanes, toutes ces néo-féministes.
Le 14/09/2021 à 16h21
Sauf erreur de ma part tu n’as écrit qu’un message et je crois en avoir tiré toute le substantifique moelle (“trop méchante la société”)
Le 14/09/2021 à 17h40
faut faire un effort plus soutenu.
Le 14/09/2021 à 19h02
J’hésite a m’en faire un t-shirt.
Le 15/09/2021 à 06h54
Bon, vu qu’il y a apparemment que des hommes dans les commentaires je vais parler un peu d’expérience…
Je suis une femme.
Ça m’intéresse.
Ça m’a toujours intéressé.
Et puis quand j’ai eu à choisir mon orientation après le lycée… Et bah j’ai quand même hésité. Parce que l’informatique c’était pas un truc de femme, “c’est bien connu”. Et évidemment, j’allais me retrouver dans un milieu exclusivement masculin.
Pour ceux qui se demanderaient pourquoi j’avais cette idée, merci de se référer à tous les commentaires habituels “non mais les femmes sont pas intéressées par ça”, “c’est elles qui veulent pas travailler dans ce domaine”, voire même parfois le “c’est biologique, leur cerveau est pas fait pour raisonner sur ce type de problème” (oui oui, j’ai déjà lu ça…) dès qu’on parle de femme en informatique.
Et puis finalement je me suis dit tant pis, je prends un peu sur moi… Et arrivée à la fac, boum, ma prof de C était une femme. Et c’était pas la seule. Ça devait revenir à environ 30% de mes profs sur l’ensemble de mes études (je ne sais pas si c’est plus que la moyenne…). Ni plus, ni moins compétentes que leurs collègues masculins.
Et bien ça m’a fait un bien fou. Parce que tous les commentaires “pas faite pour ça”, j’ai pu les envoyer bouler. S’il y avait “tant” de femmes avec un doctorat, voir plus, en informatique, alors j’avais pas de raison de douter que j’y avais ma place.
Et si seulement je l’avais su avant d’entamer mes études, et bien j’aurais moins stressé, moins hésité, et j’aurais pas été à la limite de choisir une autre voie.
C’est ça l’intérêt de ce type de projet.
Montrer que les clichés sont souvent absurdes. Et faire comprendre aux personnes qui hésiteraient que c’est une carrière aussi valable qu’une autre pour elles.
Il y a des tas de gens qui renoncent à des métiers qui leur plairaient parce que “c’est pas fait pour les femmes, pas pour les hommes, pas pour les gros, pas pour les petits, …”
Donc c’est pas absurde de rappeler que ces métiers ne sont pas justes de gros clichés.
Et vu que ça a été mentionné, bien sur qu’il faudrait rappeler que c’est possible pour les métiers “féminins” aussi. Moi si on me dit qu’on va faire un documentaire, par exemple, sur l’instit de petite section de mes neveux, bah je trouverais ça une excellente idée, il fait un super boulot, bien que la maternelle soit un domaine traditionnellement féminin. Et puis aussi l’infirmier, les sages-femmes, ce qu’on veut.
Mais bon, là on est sur un site consacré au numérique, pas à la petite enfance où au médical, donc la minorité ici c’est pas vraiment les hommes…
(ah, et bravo pour le whataboutisme sur les femmes afghanes. Suivant cette logique je propose aussi qu’on arrête définitivement de parler des nos petits problèmes de neutralité du net et d’article 13, parce que bon, c’est de la gnognotte par rapport à la censure d’internet en Chine, on a pas à se plaindre)
Le 15/09/2021 à 07h04
Grand merci pour ton témoignage
Et merci de rappeler que quel que soit le sujet qui peut concerner les femmes, ce sont toujours les hommes qui en parlent le plus. Du plus sérieux comme du plus léger.
Le 15/09/2021 à 21h04
Le moyen le plus respectable d’exiger le silence de quelqu’un qui l’ouvre un peu trop c’est de s’assurer qu’a aucun moment il ne sera concerné (ou impliqué ).
Ce qui est loin d’être le cas sur tout les sujets autour de l’égalité des genres (1) amha…
Un poil moins “taquin”, le problème d’un message médiatique c’est qu’il ne choisit pas qui va le lire :
Dites “arrêtez de manger inutilement” “le cholestérol tue” a des gens qui s’empiffrent a la moindre occasion et qui ont de graves problèmes avec ça, ce n’est pas forcement une méthode efficace mais c’est pas déconnant.
Le même message a des anorexiques ou des gens qui connaissent la famines ça passera surement moins bien.
C’est pareil avec tout les messages “modernes” qui se veulent pédagogique lorsqu’ils croisent le regard des personnes qui font déjà attention (ou pire : qui ont vécu l’inverse) : au mieux ils s’en foutent, au pire c’est insultes/aversions…
(1) : Ou comment ne pas écrire “homme-femme” ou “femme-homme”.