Laure de La Raudière demande d’enseigner les « humanités numériques » dès le collège
Le 15 février 2018 à 09h23
1 min
Droit
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La députée d'Eure-et-Loir, spécialiste du numérique, alerte sur l'enseignement des mathématiques, qu'elle estime insuffisant pour former les ingénieurs et informaticiens dont le pays a besoin.
Elle en appelle au gouvernement, pour qu'il donne une meilleure place à cette matière dans sa réforme de l'éducation. Elle souligne également le besoin de plus de femmes dans les métiers scientifiques et techniques. En parallèle, elle souhaite que les « humanités numériques et scientifiques » soient enseignées dès le collège, pour former les élèves aux enjeux de ces outils. Le cours de technologie doit être transformé en cours de culture numérique, à son avis.
« Elle regrette que cette nouvelle matière, essentielle pour maîtriser les enjeux (atouts et risques) liés au numérique ne soit pas également appliquée dès le collège, comme elle le propose depuis longtemps » précise le communiqué. Elle demande une formation à raison d'une heure par semaine, sur des sujets allant de la gestion de l'identité numérique à la lutte contre la désinformation, en passant par les démarches en ligne ou la création d'un site.
Le 15 février 2018 à 09h23
Commentaires (17)
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Abonnez-vousLe 15/02/2018 à 10h13
Plus de femmes dans un domaine, ça ne se décrète pas.
Les filles sont libres dans ce pays, si elles ne veulent pas faire de science, c’est leur choix.
Le 15/02/2018 à 10h22
C’est pour cela qu’on a inventé la “discrimination positive” " />
Où tu as des avantages liées à ton genre (ou autre), pas en fonction de tes compétences ou talents.
Il y a mêmes des écoles de dévs où ils n’acceptent que les filles… (je ne me rappelle plus son nom)
Le 15/02/2018 à 10h24
Le 15/02/2018 à 10h25
Il s’agit de proposer des choix plus tôt que le lycée.
Se rendre dans une filière où tu as su pendant des années qu’il a une majorité de gars, vaut mieux avoir pensé à ce choix avant qu’une fois qu’on sait ça.
À un âge où tu dois choisir ce que tu veux faire plus tard mais où tu en as aucune idée, donc hésitant, tu choisis ta filière par familiarité avec les sujets proposés, l’environnement que ça t’inspire. Je conçois que forcer une parité par “quota” ça me titille aussi, mais dans les mesures qu’elles proposent ici ça laisse le choix sans forcer. Je préfère cette manière personnellement.
Mais outre la féminisation de ce genre de filière, c’est surtout l’éducation numérique de tous les jeunes qui est à faire. De l’éducation civique numérique, dans l’idée, c’est une bonne chose. Et si ça séduit plus de personnes qui ne se réorienteront pas plus tard car ils se seront rendu compte (trop tard ?) qu’ils se sont mal orienté, tout le monde y gagne.
Là c’est leur mettre les billes dans la tête pour mieux choisir.
Le 15/02/2018 à 10h42
« La députée d’Eure-et-Loir, spécialiste du numérique, alerte sur l’enseignement des mathématiques, qu’elle estime insuffisant pour former les ingénieurs et informaticiens dont le pays a besoin. »
C’est pas grave, on double les heures de philosophie, on a besoin de plein de chômeurs supplémentaires
Le 15/02/2018 à 11h00
Le 15/02/2018 à 12h21
Le 15/02/2018 à 12h21
Le 15/02/2018 à 12h26
Le 15/02/2018 à 12h37
Sans ressasser le passé, la mysoginie ambiante est toujours là.
Ma nièce, c’était l’année dernière.
Et les vieux croutons encore aux commandes, eux n’ont pas (encore) évolués.
Donc quand tu biaises les choix dés le départ, forcément à l’arrivée, y’a plus une grande mixité.
Le 15/02/2018 à 12h45
Le 15/02/2018 à 13h01
Le 15/02/2018 à 14h03
Le 15/02/2018 à 14h08
Le 15/02/2018 à 14h20
Votre mépris pour le boulot accompli par les enseignants en troisième et les conseillers d’orientation-psychologue n’a d’égal que les clichés soit disant contre lesquels vous vous offusquez.
Le 15/02/2018 à 14h41
Le 15/02/2018 à 15h52
Oui et non, je me suis vu refuser des avis positifs pour aller dans des écoles d’informatiques (BTS etc..) par les conseillés d’orientation/profs car je n’était sois disant pas assez bon en math (au final j’ai eu mon BAC avec mention) et que vu que je me débrouillais en SVT je devait aller dans cette branche.
J’ai du ramer comme un fou dans une fac ou l’informatique représentait 1/5° des modules avec Physique et Chimie.
Au final, j’ai réussit et je fait le taf qui me plait mais on ne peux pas dire qu’ils m’ont franchement aider.