La Tunisie se dote d'un système de reconnaissance faciale par vidéosurveillance

La Tunisie se dote d’un système de reconnaissance faciale par vidéosurveillance

La Tunisie se dote d'un système de reconnaissance faciale par vidéosurveillance

Un réseau de caméras de vidéosurveillance couplé à un système de reconnaissance faciale capable d’analyser les images en temps réel, de détecter les personnes à comportements suspects, d’identifier au milieu de la foule les individus fichés ou recherchés par les unités de police, sera bientôt opérationnel en Tunisie et notamment dans l’artère principale de sa capitale, explique LaPresse.tn. 

Le projet d’installation de ce système de surveillance et de protection a été rendu possible grâce à un don d’environ 8 millions de dinars accordé par le Japon en août 2019 à l’occasion de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique. « Ce dispositif vise à améliorer les mesures de sécurité », justifie l’ambassade du Japon à Tunis.

L’Instance nationale de protection des données personnelles (Inpdp), qui figure parmi les garde-fous des droits et des libertés dans la Tunisie post-révolution, « n’a pas été consultée à ce propos et, en principe, elle s’oppose à la mise en application de ce système. Ceci s’apparente plutôt à un système de surveillance », déplore son président, Chawki Gaddes.

Commentaires (4)


Rappelons à tout hasard qu’en juillet dernier le président a suspendu le parlement pour une durée indéterminée et gouverne seul. Il est à craindre que la démocratie tunisienne ne dure que 10 ans.


Effarant !!! Le glissement vers une autocratie depuis les évènements du printemps arabe est menaçant et flippant par la même occasion.



Quand le terme “protection” est employé avec abus lors de la mise en place de l’outil et avec l’évitement de tous les gardes-fou, ça sent mauvais…


Arigato !



DuncanV a dit:


Effarant !!! Le glissement vers une autocratie depuis les évènements du printemps arabe est menaçant et flippant par la même occasion.




Au moins quand une loi abusive menaçant les droits de l’homme passera, la plèbe n’en sera pas responsable et pourra rejeter la faute sur son autocrate.


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