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La sonde Parker Solar Probe au plus près du Soleil, à 690 000 km/h

Le 27 décembre à 14h49

La sonde Parker Solar Probe a été lancé en 2018 pour étudier de près notre étoile. En 2019, elle permettait de découvrir que « le vent solaire est fortement perturbé par de petits jets de plasma supersoniques ».

Mardi 24 décembre, elle est passée au plus près du Soleil qu'elle ne l'avait jamais fait pour étudier son atmosphère, explique l'AFP. 6,1 millions de kilomètres de notre étoile, c'est très proche pour Parker. En 2021, elle passait à 8,5 millions de kilomètres de la surface du Soleil à une vitesse de plus de 585 000 km/h.

Cette fois, pour y arriver, la sonde s'est déplacée à une vitesse de 690 000 km/h tout en étant protégée par son bouclier thermique capable d'endurer les températures extrêmes d'environ 870 à 930 °C et de protéger les instruments internes pour qu'ils restent à 29 °C.

L'un des objectifs de cette plongée vers le Soleil est de comprendre les raisons qui font qu'à cette distance, la température est 200 fois plus chaude que celle à la surface de notre étoile. Parker doit réitérer ce plongeon à cette distance du Soleil deux fois, en mars et en juin 2025.

Le 27 décembre à 14h49

Commentaires (6)

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Est-ce qu'il faut comprendre que la température à la surface serait d'environ 5°C ?
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Je me suis posé la même question. Et en fait, c'est effectivement trompeur.

Le bouclier peut résister à des températures avoisinant les 900°C. Mais cela ne signifie pas qu'il fasse 900°C au niveau de la sonde.

En réalité, la couronne solaire semble être par endroit à une température autour du million de degré, soit effectivement 200 fois la température de surface du soleil qui est aux alentours de 5 000°C.

Du coup, se pose la question de comment le bouclier peut résister à cette température extrême alors qu'il est conçu pour 900°C. Je pense que la réponse est que la température de résistance est la température que le bouclier même peut atteindre, pas celle de l'environnement dans lequel il est.

Car même si la sonde est proche du soleil, elle reste dans le vide, et le rayonnement et le vent solaire ne doivent pas échauffer le bouclier tant que ça, malgré les températures impressionnantes (le vent solaire est très peu dense). Et le bouclier doit être conçu pour évacuer au moins une bonne partie de la chaleur par rayonnement.

[edit]
Vu le contexte, puis-je dire que je me suis fait "griller" par @jjmm ? :mdr:
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Bonne question. En creusant sur Internet, j'ai compris que la température de plusieurs millions de degrés concerne les particules en mouvement à cet endroit (à comparer à environ 5000°C à la surface, d'où le facteur 200), mais que la rareté des particules ne transmettait qu'une infime partie à la surface de la sonde qui était portée alors à 900°C, alors que l'intérieur restait à environ 30°C.
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Pour des raisons similaires ce qu'il reste d'atmosphère terrestre au delà de 100km d'altitude atteins entre 1000 et 2000°C.
Plus proche de nous, il y a une grosse différence entre être dans un sauna à 100°C qui est supportable pendant quelques minutes et être plongé dans de l'eau à 100°C.
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Le xkcd du jour félicite la sonde Parker Solar Probe pour avoir établi le plus mauvais score d'évitement du soleil !
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690000 km/h, soit 191,67 km/s, ça n'en fait pas le vaisseau spatial le plus rapide jamais construit ?

La sonde Parker Solar Probe au plus près du Soleil, à 690 000 km/h

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