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La revente d’ebooks d’occasion examinée par la justice de l’Union européenne

 La revente d’ebooks d’occasion examinée par la justice de l’Union européenne

Le 02 avril 2019 à 09h52

« Le commerce d’occasion de livres électroniques est-il soumis aux dispositions de droit de l’Union relatives au droit d’auteur ? ». C’est à cette question épineuse que doit répondre la Cour de justice de l’Union dans l’affaire C-263/18 née en Hollande.

Elle concerne Tom Kabinet, une société néerlandaise qui vend sur son site des livres numériques d’occasion (ebooks), donnés par les abonnés membres. Deux sociétés d’auteurs ont attaqué cette structure considérant que ce commerce viole leur droit d’autoriser ou d’interdire de distribuer l’original d’une œuvre ou des copies de celles-ci (l’affaire résumée par LettresNumeriques.be).

La CJUE devra ainsi déterminer si ces opérations tombent dans le champ de ce droit exclusif ou non, et si les sociétés d’auteur ont le droit de recevoir à cette occasion une rémunération.

Autre interrogation : l’éditeur a le droit de contrôler les premières ventes, non les reventes par exemple dans les autres pays européens, car le principe de liberté de circulation reprend ici sa pleine vigueur. Cette règle dite de l’épuisement des droits est-elle malmenée avec la revente de livres électroniques d’occasion ?

La procédure n’en est qu’à ses débuts : aujourd’hui, les juges entendront les plaidoiries des parties. Viendront ensuite dans plusieurs mois les conclusions de l’avocat général, destinées à proposer une réponse à la cour, puis l’arrêt proprement dit.

Le 02 avril 2019 à 09h52

Commentaires (16)

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L’issue sera très intéressante :)

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À mon avis, en cas d’issue favorable pour Tom Kabinet (qui a plus un nom de cabinet d’avocat que de marchand de livres), des nouvelles directives ou règlements entreront en vigueur pour soit, que cela ne se reproduise plus, soit qu’une taxe sur la vente d’occasion soit mise-en-oeuvre. Mais ils ne pourront jamais laisser ce commerce se développer ainsi. 

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Moi ça me dérange pas ces histoires de DRM et d’interdiction de la revente. Mais dans ce cas, je considère que je paie pour un service (pouvoir lire le livre) et non un produit (que je possède). Et dans ce cas, qu’on mette une vraie TVA et qu’on rende les prix libres. L’ebook est encore trop le cul entre deux chaises pour se développer correctement.

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Moi je suis contre les DRM, surtout pour les bouquins, c’est une honte absolue. <img data-src=" />

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mais puisqu’on vous dit que ce n’est pas une vente, mais une licence d’utilisation !!

Donc invendable…





Hop, problem solved !! <img data-src=" />

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Effetivement, une affaire importante à suivre.

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jpaul a écrit :



Moi ça me dérange pas ces histoires de DRM et d’interdiction de la revente. Mais dans ce cas, je considère que je paie pour un service (pouvoir lire le livre) et non un produit (que je possède). Et dans ce cas, qu’on mette une vraie TVA et qu’on rende les prix libres. L’ebook est encore trop le cul entre deux chaises pour se développer correctement.





En quoi 5,5 %, n’est pas une vraie TVA ?


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c’est quand même un curieux concept le principe de ebook d’occasion (dans le sens ou il dégrade pas avec le temps)

j’imagine bien le truc un drm qui enleve “1 lettre d’un ebook par mois” ou “10 lettres d’un ouvrage par revente”



j’imagine déjà les problemes de math du fameux train revu (ou celui de la baignoire qui se vide) et corrigé en version 2.0



Sachant qu’un livre perds 2 lettres par mois et qui un livre est consideré comme illisible a partir de [] et que sa valeur est corrélé au taux de lettre disparue ….. <img data-src=" />

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choukky a écrit :



En quoi 5,5 %, n’est pas une vraie TVA ?





Pardon, je parlais du taux standard de 20%. Il est anormal que les livres avec DRM profitent de la TVA réduite des livres (qui sont des objets dont tu peux disposer librement) alors que les restrictions qu’elles imposent (limité à x devices, impossible à transmettre …) font que les ebooks avec drm s’apparentent plutôt à un service.


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+1

&nbsp;vraie question entre bien vendu ou droit de lecture acheté. perso la différence se fait sur comment et à qui est acheté le livre. Amazon peut supprimer le contenu d’un compte, y compris les ebooks “achetés” si un utilisateur contrevient aux CGU. Dans ce cas il n’y a pas eu achat du livre.

+1 pour des livres sans DRM, ou alors qu’on parle de location/licence clairement. Epub3 ne va pas tarder et il est temps de mettre des choses au clair.

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Je ne comprend pas très bien comment on peut parler de revente d’ebook. Contrairement à un livre, je peux en faire une copie facilement. Ou ils ont mis en place un système pour éviter ça ?

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Il y avait eu un jugement autorisant la revente de licence d’occasion.

J’espère que pour les ebook (j’ai failli écrire ewoks) cela ira dans le même sens.

Et aussi une fin des DRM que l’on peut remplacer par un tatouage via la mise en page.

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Si la revente d’ebooks dits “d’occasion” (car comme beaucoup, j’ai des difficultés à concevoir qu’un livre numérique se dégraderait) est autorisé, en dehors de la thématique de la TVA, cela posera aussi le problème de ces saletés de DRM. Car comment pouvoir revendre un livre numérique dont les DRM ne m’autorisent qu’à moi seul la lecture ? Il faudrait alors introduire un mécanisme pour, au minimum (à défaut de le faire sauter définitivement), transmettre le pouvoir de lecture vers le nouvel acquéreur. Donc modifier le DRM. … Curieux de la suite …

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si on interdit l’ebook d’occasion, faudrait au moins que le prix soit divisé par 2 par rapport à un livre physique.

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jpaul a écrit :



Moi ça me dérange pas ces histoires de DRM et d’interdiction de la revente. Mais dans ce cas, je considère que je paie pour un service (pouvoir lire le livre) et non un produit (que je possède). Et dans ce cas, qu’on mette une vraie TVA et qu’on rende les prix libres. L’ebook est encore trop le cul entre deux chaises pour se développer correctement.





Plus ou moins d’accord avec toi, mais gros consommateur d’ebooks, via Amazon Kindle, j’ai tendance à faire la différence entre :

&nbsp;


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jpaul a écrit :



jpaul a écrit :Moi ça me dérange pas ces histoires de DRM et d’interdiction de la revente. Mais dans ce cas, je considère que je paie pour un service (pouvoir lire le livre) et non un produit (que je possède). Et dans ce cas, qu’on mette une vraie TVA et qu’on rende les prix libres. L’ebook est encore trop le cul entre deux chaises pour se développer correctement.Moi ça me dérange pas ces histoires de DRM et d’interdiction de la revente. Mais dans ce cas, je considère que je paie pour un service (pouvoir lire le livre) et non un produit (que je possède). Et dans ce cas, qu’on mette une vraie TVA et qu’on rende les prix libres. L’ebook est encore trop le cul entre deux chaises pour se développer correctement.





Plus ou moins d’accord avec toi, mais gros consommateur d’ebooks, via Amazon Kindle, j’ai tendance à faire la différence entre :&nbsp;&nbsp; &nbsp;- l’achat d’un ebook à l’unité, où je n’ai pas besoin d’abo Amazon (Prime, Kindle, Video, ou autre) pour en profiter. Une fois payé, je peux le lire quand je veux (même si Amazon peut toujours le supprimer) tant que j’ai un compte (gratuit) valide.

&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Je considère cela plutot de la vente.

&nbsp; - la subscription à Kindle Unlimited où “Si votre abonnement se termine, vous n’aurez plus accès aux titres du programme que vous avez sélectionnés.” et “Les titres que vous avez empruntés dans le cadre du programme seront retirés de vos appareils, de votre compte et de vos applications à compter du mois suivant votre résiliation.”

Et encore plus fou (et flou) au meme lien :“les éditeurs établis en France fixent un prix public par unité de consultation (ex : par page) pour leurs titres disponibles dans l’Abonnement Kindle.les abonnés s’acquittant du prix de l’Abonnement Kindle bénéficient de crédits de consultation. Ces crédits de lecture sont mutualisés entre tous les abonnés résidant en France.si le montant cumulé des crédits de lecture effectivement consommés dans le mois excède la somme globale des abonnements acquittés par les abonnés établis en France au cours de la même période, le prix de l’abonnement pourra être révisé, dans les conditions prévues à l’article « Modification du programme ».“Là c’est clair, c’est de la loc, ou comme un abo à la biblothèque.&nbsp;J’attends avec impatience la décision, ptre qu’elle permettra l’utilisation de Calibre <img data-src=" />


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