La Commission européenne veut privilégier les solutions open source
Le 05 décembre 2018 à 09h42
1 min
Logiciel
Dans un communiqué, l’Union des entreprises du logiciel libre et du numérique ouvert (CNLL) « se félicité de l’adoption par la Commission européenne du principe de la préférence pour le logiciel libre ».
Cette annonce fait suite au document Stratégie Numérique de la Commission européenne adopté par le Collège des Commissaires de la Commission européenne le 21 novembre. Plus particulièrement, un passage est mis en avant : « Les solutions "open source" seront privilégiées lorsqu’elles sont équivalentes en matière de fonctionnalités, de coût total et de cybersécurité ».
Le CNLL espère maintenant « que l’ensemble des administrations européennes, y compris l’administration française », suivront le mouvement.
Le 05 décembre 2018 à 09h42
Commentaires (17)
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Abonnez-vousLe 05/12/2018 à 09h44
#1
Un bel affichage ! Mais la commission a toujours manifesté une grande sensibilité au lobbying des grandes entreprises. Cette préférence survivra-t-elle aux pressions des grands éditeurs de logiciels “privateurs” comme le dirait Saint RMS ? " />
Le 05/12/2018 à 10h01
#2
Pas besoin de plus de pression que le texte actuel.
Il suffira à ces grands groupes de dire que la solution open source ne propose pas les mêmes fonctionnalités (regardez: il manque le raccourci pour intégrer un arc-en-ciel en arrière plan!!) ou la même cybersécurité (ha ben oui madame, notre logiciel est protégé contre toutes les cyberattaques possibles même celles de chatons-ninjas-terroristes ce que ne propose pas l’open source!! … avec écrit en tout petit réservé aux brèches connues et colmatées jusqu’en 2002)
J’exagère un peu mais, globalement, c’est comme ça que ça fonctionne: les problématiques techniques et de prix sont souvent écartées grâce à la relation existante entre le décideur et le lobbyiste souvent issus des mêmes écoles/formations.
Avant on appelait ça de la corruption, maintenant, ça s’appelle du réseau: c’est beau, c’est propre, ça fait très tarte-up nation
Le 05/12/2018 à 10h18
#3
Le 05/12/2018 à 11h43
#4
Le 05/12/2018 à 12h16
#5
Et pendant ce temps, on met des Chromebooks dans des écoles primaires…
Le 05/12/2018 à 12h25
#6
Une décision torche-cul, comme d’hab quand ça concerne le libre
Félicitations aux parlementaires, commissaires ou que sais-je qui arrivent à pondre des décisions (ou “documents”) dont tout le monde se fout, qui ne seront jamais respectées, et tout ça à la connaissance de tous
Le 05/12/2018 à 13h10
#7
Je ne suis pas allé voir ta vidéo, mais tu sais qu’elle est sur youtube ?
Le 05/12/2018 à 13h49
#8
Oui, et ?
Le 05/12/2018 à 13h59
#9
Rien en fait. J’ai dû mal interpréter ton message. Que voulais-tu dire en l’écrivant ?
Le 05/12/2018 à 14h48
#10
Que même si la Commission Européenne veut “privilégier l’open source”, ça ne sert pas à grand-chose tant que d’autres acteurs (ici la mairie, qui fait partie des “administrations européennes” dont parle la brève) font l’inverse en enfermant leurs utilisateurs dans des solutions gamafisées/privatrices/closed source (je ne connais pas le terme exact pour les définir).
Ce “principe de la préférence” restera un voeu pieux, qui ne concernera que ceux qui ont déjà fait ce choix.
Le 05/12/2018 à 14h53
#11
Il y a beaucoup de logiciels open source et même libres dans un chromebook.
Quand à la gamafisation pour continuer sur ton néologisme, tu y étais toi aussi en plein dedans en renvoyant vers une vidéo youtube. Je n’avais finalement pas tort en te faisant remarquer la source que tu utilisais.
Le 05/12/2018 à 15h02
#12
Le 05/12/2018 à 15h12
#13
Tu pouvais au moins citer cette source-là.
Le 05/12/2018 à 15h28
#14
Le 05/12/2018 à 15h32
#15
Bah, j’ai déjà parlé du fond : il y a plein de logiciels libres dans un chromebook. Mais tu n’as pas réagi.
Le 05/12/2018 à 15h34
#16
Oui, et il y a aussi un OS qui n’a pas vraiment les mêmes valeurs que le libre.
Le 05/12/2018 à 17h39
#17
Et probablement des tas de pisteurs.