La Commission européenne propose un plan à 9,2 milliards pour le numérique
Le 08 juin 2018 à 04h58
1 min
Économie
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L'exécutif communautaire présente son premier grand plan de financement numérique, focalisé sur des thèmes déjà bien connus.
Cinq domaines sont concernés :
- 2,7 milliards d'euros financeront les supercalculateurs
- 2,5 milliards d'euros iront dans la recherche en intelligence artificielle
- 2 milliards d'euros pour la cybersécurité (ou « protection de l'économie numérique »)
- 700 millions d'euros pour les compétences numérique (dont des formations indépendantes des États)
- 1,3 milliard d'euros pour la numérisation des administrations et services publics, censés être interopérables dans toute l'Union
La Commission compte inscrire ces investissements dans le budget 2021 - 2027 de l'UE.
L'exécutif propose en outre une enveloppe de 3 milliards d'euros pour l'interconnexion, c'est-à-dire garantir l'accès au très haut débit pour « les établissements scolaires, les hôpitaux, les plateformes de transport, les principaux prestataires de services publics et les entreprises à forte intensité numérique ». Ceci d'ici 2025, date à laquelle l'UE promet la société du Gigabit pour tous.
Le 08 juin 2018 à 04h58
Commentaires (14)
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Abonnez-vousLe 08/06/2018 à 08h01
« numérisation des administrations et services publics, censés être interopérables dans toute l’Union »
si c’était possible…" />
Au moins ça a l’air des investissements pertinents, attendons de voir ce que ça va donner
Le 08/06/2018 à 08h13
2,7 milliards pour les supercalculateurs… combien vont aller directement dans la poche d’Atos/Bull ? " />
Le 08/06/2018 à 08h58
Tu as d’autres noms à suggérer, qui feraient mieux pour moins cher ?
Le 08/06/2018 à 09h58
Le 08/06/2018 à 10h12
SILKAN par exemple.
Le 08/06/2018 à 10h49
Ce qui me dérange principalement c’est qu’avec l’initiative EuroHPC et les plans d’avoir en partie des machines avec du hardware européen, ça exclu les autres acteurs comme HPE ou Cray pour ces machines, et que ça ne va pas pousser à quoi que ce soit comme concurrence ou tentative d’innovation, en UE, Atos est la seule boite qui fait du HPC et qui est suffisamment grosse pour ce genre de projet, et ce sera pour se retrouver au final avec du matos qui n’est pas forcément le meilleur.
Le 08/06/2018 à 11h46
Qu’appelles-tu du hardware européen ?
Sauf erreur de ma part, le coeur des supercalculateurs ne l’est pas du tout, c’est du Intel ou AMD ou autre.
Je n’ai pas d’idée de la qualité/coût de ce qu’Atos va faire (ou peut faire), mais c’est pas mal d’avoir du savoir-faire européen, surtout qu’on a de bons informaticiens (au sens large, cf INRIA pour les français), au lieu de tout acheter à l’étranger hors Europe.
Le 08/06/2018 à 11h59
Le 08/06/2018 à 12h32
« At the moment, EU industry provides about 5% of HPC resources worldwide, but consumes one third of them. […] . It also committed to develop a high-performance computing ecosystem based on European technology, including low power chips. »
On ne sait pas de quoi il s’agit concernant ces “low power chips”, mais ça m’étonnerait beaucoup qu’il s’agisse des CPU (ou GPU faisant du calcul).
Le 08/06/2018 à 12h44
Moi au contraire, ça ne m’étonnerait pas.
Un article qui confirme mes points 1 et 3. (je l’ai trouvé après avoir écrit ce qui est plus haut.=
Lire à partir de “Le projet de microprocesseurs à faible consommation made in Europe, destiné tant au calcul intensif qu’à l’intelligence artificielle et au big data, fait partie de ces PPP.”
Le 08/06/2018 à 14h08
Tant mieux si en Europe on arrive à faire des CPU capables de constituer un super calculateur, mais normalement ça coûte terriblement cher de développer un CPU, c’est complexe.
Concernant ARM, il est spécialisé dans la basse consommation (en effet), mais je ne sais pas s’il est capable de faire des processeurs de calcul puissants ; et Intel quoiqu’on en pense (du gâchis de silicium pour continuer à faire du x86) réussit à être assez bon en W/GFLOPS.
Enfin ça change peut-être.
PS : ARM est d’origine britannique, avec des bouts d’Apple dedans (coentreprise), et actuellement propriété d’une banque japonaise, si j’ai bien lu. C’est plus ou moins européen on va dire :-) .
PPS : pour ton lien il faut être abonné pour en lire un peu plus quelques lignes
Le 08/06/2018 à 14h28
En fait, ARM était une mauvaise piste.
L’article auquel j’ai pu accéder auparavant, mais plus maintenant même en virant le cookies disait en gros que ces processeurs basse consommation étaient le fruit de partenariat public privé (PPP) et que l’on voulait rentabiliser l’étude sur le marché des véhicules autonomes qui a besoin de grosse capacité de calcul, le marché des HPC n’étant pas suffisant.
Il disait même que le but était de dépasser l’architecture X86 vieillissante. Il s’agit de processeurs pour calcul parallèle. De mémoire ce genre de processeurs ont une architecture différente de processeurs classiques.
En fait, l’article est lisible si l’on vient d’une recherche google. Lien par google mots clés de la rechercher : “supercalculateurs processeurs basse consommation” et c’était le premier lien chez moi.
Le 08/06/2018 à 16h05
Le 09/06/2018 à 17h08