La Commission européenne a publié sa liste des grandes plateformes et moteurs de recherche

La Commission européenne a publié sa liste des grandes plateformes et moteurs de recherche

La Commission européenne a publié sa liste des grandes plateformes et moteurs de recherche

Le Digital Services Act (DSA), ou législation sur les services numériques, entré en application récemment, prévoit une liste des très grandes plateformes en ligne (Very large online platforms, VLOP)  et une autre des très grands moteurs de recherche (Very large Online Search engine, VLOSE). La Commission vient de les publier

Ces services doivent se plier dans un délai de quatre mois à certaines obligations comme la possibilité pour les utilisateurs de se soustraire aux systèmes de recommandations fondés sur le profilage, de signaler facilement des contenus illicites avec un traitement assez rapide (« avec diligence » dit la Commission) ou encore l'impossibilité d'utiliser certaines données sensibles (comme les opinions politiques, l'origine ethnique ou l'orientation sexuelle) pour le ciblage des publicités.

Dans la liste des très grandes plateformes en ligne, on trouve donc : Alibaba AliExpress, Amazon Store, Apple AppStore, Booking.com, Facebook, Google Play, Google Maps, Google Shopping, YouTube, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, Twitter, Zalando et... Wikipedia. Pour les très grands moteurs de recherche, la liste est plus courte puisque seuls Bing et Google search en font partie.

Ces listes ont été établies sur le fait que ces services avaient au moins 45 millions d'utilisateurs actifs par mois.

Commentaires (5)


On a des projections sur les surcoûts opérationnels et les restrictions de liberté que cela va impliquer pour Wikipedia?


+1 pour les coûts en équivalent temps plein que cela générer.


Sur Wikipédia j’ai un peu peur. Autant pas de souci su la partie publicité ciblée… vu qu’il n’y a pas de pub !



Par contre le délai rapide d’une plate-forme gérée assez largement par des bénévoles…
Pour l’instant ça va, les délais sont respectés dans la plupart des cas remontés (surtout violation de droits d’auteur/copiés-collés), mais il n’y a aucune garantie, engagement légal, contrat ou quoi.



J’ai peur également que la procédure soit détournée pour effacer un désaccord éditorial. Par exemple une personnalité politique qui serait accusée de corruption et qui demanderait qu’on efface les données personnelles la concernant ?


Moi ce que j’anticipe, c’est les attaques de pays comme la Pologne, la Hongrie, et d’autres pour censurer les contenus qui ne correspondent pas aux valeurs qu’ils veulent imposer à leurs populations.



Virer les références aux auteurs gays, censurer les références aux livres et autres contenus culturels pas assez hétéronormés, attaques sur les biographies de personnes trans, …



Mais aussi atteintes en vrac, à l’ordre public au sens large, ou tout discours nuancé sur l’Islam, l’intersectionnalisme, ou la cuisine végétarienne.


ragoutoutou

Moi ce que j’anticipe, c’est les attaques de pays comme la Pologne, la Hongrie, et d’autres pour censurer les contenus qui ne correspondent pas aux valeurs qu’ils veulent imposer à leurs populations.



Virer les références aux auteurs gays, censurer les références aux livres et autres contenus culturels pas assez hétéronormés, attaques sur les biographies de personnes trans, …



Mais aussi atteintes en vrac, à l’ordre public au sens large, ou tout discours nuancé sur l’Islam, l’intersectionnalisme, ou la cuisine végétarienne.


sur Wikipédia ou sur toutes les plates-formes ? Parce que sur Wikipedia les tentatives publicitaires, de censure ou autre détournement (d’élizabeth teissier à la station de Pierre sur Haute en passant par les offices de tourisme de tous les coins paumés ou les politiciens qui enjolivent leur page) c’est déjà le cas, je ne vois pas ce que tout ce que tu cites changeras.



Sur les autres plates-formes tu as conscience qu’une belle part de ce que tu cites n’a rien à voir avec la directive ?


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