La CNIL dispose désormais d'un régime de « sanctions simplifiées »

La CNIL dispose désormais d’un régime de « sanctions simplifiées »

La CNIL dispose désormais d'un régime de « sanctions simplifiées »

La CNIL dispose désormais d'un nouveau cadre d' « action répressive simplifiée » qui a « notamment été créée pour les dossiers peu complexes » afin de « permettre une plus grande souplesse dans le recours aux mises en demeure ou aux sanctions ».

L'autorité a en effet dû répondre à deux fois plus de plaintes depuis l'adoption du RGPD : elle en dénombre ainsi « plus de 14 000 en 2021 », ayant entraîné « 18 sanctions et 135 mises en demeure prononcées ».

La présidente de la CNIL « peut désormais orienter les dossiers peu complexes ou de faible gravité vers une procédure de sanction dite simplifiée » : 

« La procédure de sanction simplifiée suit les mêmes étapes que la procédure de sanction ordinaire (pour les délais, la procédure contradictoire, etc.), mais ses modalités de mise en œuvre sont allégées : le président de la formation restreinte (ou un membre qu’il désigne) statue seul et aucune séance publique n’est organisée, sauf si l’organisme demande à être entendu. »

Ces sanctions simplifiées sont « limitées au rappel à l’ordre, à une amende d’un montant maximum de 20 000 € et à une injonction avec astreinte plafonnée à 100 € par jour de retard », et « ne peuvent pas être rendues publiques ».

La procédure ordinaire a de son côté été « ajustée et clarifiée », offrant des « délais rallongés pour produire des observations », ainsi que la possibilité pour le président de la formation restreinte de « décider seul qu’il n’y a plus lieu de statuer (par exemple si l’organisme a disparu depuis le début de la procédure de sanction) » : 

« Par ailleurs, le plafond de 6 mois encadrant le délai de conformité déterminé dans les mises en demeure disparaît afin de permettre aux organismes de déployer des programmes de conformité plus longs lorsque certaines situations l’exigent. »

Commentaires (9)


Toujours pas de guichet d’information, pour répondre à une simple question qui ne nécessite pas de monter un dossier complet de plainte ?


Autour de moi, les gens ne connaissent même pas l’existence de la CNIL.


Winderly

Autour de moi, les gens ne connaissent même pas l’existence de la CNIL.


Moi, je connais, et je voudrais bien avoir des infos sans devoir faire un dossier de plainte complet pour avoir une simple réponse. Ne serait-ce que pour l’interprêtation des textes (savoir ce qui est légal, ou pas).



(reply:2066606:Jarodd) la CNIL refuse d’engager sa responsabilité en répondant aux questions des particuliers (comme des professionnels dont je suis)… En réalité, la CNIL a deux missions : (i) “pondre” des normes techniques (mots de passe, journalisation, etc.) qui fixent l’état de l’art et (ii) contrôler/sanctionner.




(reply:2066624:[Ledieu-Avocats])




Elle réponds aux DPO des entreprises certains jours de la semaine pour certaines problématiques suivant le jour. Mais il faut être déclaré comme DPO.


” une amende d’un montant maximum de 20 000 € et à une injonction
avec astreinte plafonnée à 100 € par jour de retard »




  • quel est le %.tage de ces ‘petites affaires’ ?
    (plafond TROP bas) ??? :zarb:



(reply:2066624:[Ledieu-Avocats])




D’accord mais comment on fait pour savoir alors, si on n’est pas juriste ?
On paye un avocat pour savoir si le site a le droit de mettre tel cookie ?


C’est ça…


Oui, comme tout domaine juridique finalement, ou alors se tourner vers une asso de consommateurs


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