Connexion
Abonnez-vous

James Webb : la NASA profite d’un « calendrier de mise en service flexible »

James Webb : la NASA profite d’un « calendrier de mise en service flexible »

Le 04 janvier 2022 à 09h35

Envoyé dans l’espace par une fusée Ariane 5, le « remplaçant » de Hubble est en route vers sa destination finale. Il en profite pour déployer ses différents instruments et structures.

L’Agence spatiale américaine a décidé de modifier quelque peu son planning afin de se « concentrer sur l’optimisation des systèmes d’alimentation de Webb tout en en apprenant davantage sur le comportement de l’observatoire dans l’espace ».

Malgré toutes les simulations possibles, rien ne vaut une analyse in situ. La mise en place et sous tension des éléments du bouclier thermique a donc été un peu décalée et n’a débuté qu’hier. 

Suite au déploiement des panneaux solaires, la NASA avait pour rappel prévenu que tous les déploiements étaient désormais « contrôlés par l'homme, donc le moment des opérations – ou même leur ordre – peut changer ».

Pour rappel, ce site permet de suivre l’avancement des opérations ainsi que les « constantes » du télescope spatial.

Le 04 janvier 2022 à 09h35

Commentaires (13)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Ce projet est fou et génial ! Si on pouvait réserver l’espace pour ça et empêcher Musk & cie de balancer des merdes en orbite.

votre avatar

Si je ne dis pas de bêtise, James Webb est du côté du point de Lagrange L2, là où les staellites de Musk sont en orbite basse. Donc ce n’est pas incompatible. Même si Musk ferait bien d’y réfléchir à deux fois avant de balancer des fusées.

votre avatar

C’est bien ça, le JWST sera à 1,5 million de km de la terre en L2, alors que la plupart des satellites (Musk ou autre) sont plutôt dans les 150 à 2000 km, 36000km pour les géostationnaires. Mais ça reste très proche de la terre en comparaison du JWST !



Pour référence la Lune est à 384,400 km, donc la zone L2 est bien plus loin que tout ça !

votre avatar

Sauf que pour aller au L2, faut bien traverser ces différentes orbites. Et il est pas impossible qu’un jour on ne puisse pu le faire. Après y a pas que Musk qui fait n’imp, si on pouvait éviter les armes anti-sat ça serait pas mal non plus.

votre avatar

Ariane 6 aura un pare-buffle intégré pour ça. :D

votre avatar

:mdr:

votre avatar

C’est vrai !

votre avatar

Oui pour aller dans l’espace, il faut bien passer par l’orbite basse

votre avatar

Qu’ils prennent leur temps…

votre avatar

Si je ne dis pas de bêtise, James Webb n’est pas le remplaçant de Hubble.
D’une part Hubble est en orbite basse, environ 600 km “d’altitude”, et son champ d’action est dans le spectre visible.
James Webb quant à lui sera sur le point de Lagrange L2 soit 1,5 millions de Km de distance de la Terre, et celui-ci aura son champ d’action dans le spectre de l’infra-rouge.



Je ne fais que répéter ce que j’ai vue / écouter sur la superbe chaîne youtube des frères Lisoir => youtube.com YouTube



Voila, espérant avoir apporté un peu de lumière sur le sujet :chinois:

votre avatar

Oui les vrai remplaçants de Hubble à ma connaissance sont plutôt les télescopes terrestre géants.

votre avatar

En fait il n’est pas présenté par la NASA comme un “remplaçant”, mais comme un “successeur technologique et scientifique”. Webb est dans la succession d’une partie des équipements de Hubble car il devrait être capable de fournir des observations bien plus rapidement. Il remplace aussi l’observatoire Spitzer qui travaillait déjà dans l’infrarouge et qui a été arrêté en 2010.



Donc effectivement, il faudrait arrêter de le définir comme étant un “remplaçant”, surtout que l’affirmation n’est pas sourcée.

votre avatar

on peut être fier d’Ariane pour l’excellent travail, emmener ce satellite au point L2 sans dégât n’était pas une sinécure

James Webb : la NASA profite d’un « calendrier de mise en service flexible »

Fermer