Lors d'une conférence à New Delhi, le PDG a évoqué ce sujet relativement sensible. Si la modification après publication est très demandée, notamment lorsqu'il faut corriger des fautes, elle peut mener à des situations problématiques.
En effet, un utilisateur pourrait en profiter pour changer le sens d'un message déjà largement retweeté par des tiers, ou l'URL qu'il contient. Il faut ainsi proposer une édition limitée, tant dans le temps que dans ce qu'elle permet. Et pourquoi pas un historique public.
Si Dorsey n'en dit pas plus sur les solutions potentielles, il précise que ses équipes préfèrent prendre leur temps sur le sujet. On les comprend.
Commentaires (6)
#1
Il y en a qui n’ont pas attendu qu’il se décide pour ajouter une telle fonctionnalité. L’extension Better TweetDeck (qui, comme son nom l’indique, a le seul défaut de ne fonctionner que depuis TweetDeck ; mais qui utilise Twitter autrement sur ordinateur ?) permet de modifier les messages à la manière de Mastodon : le message est effacé des timelines, mais il est « ramené » dans la zone de saisie du tweet pour pouvoir ensuite être corrigé et ré-envoyé.
Franchement, si des développeurs d’extensions pour navigateur ont réussi à faire ça (je crois que ça ne nécessite même pas de s’identifier avec son propre compte ; en tout cas, je me rappelle pas avoir dû le faire), avec les API publiques bien verrouillées, je vois pas en quoi ça poserait la moindre difficulté aux devs de Twitter qui, eux, on plein accès aux API qu’ils veulent. Je me doute qu’ils veulent éviter de devoir effacer pour mieux reposter ensuite, mais ça fait déjà un pis-aller suffisant.
#2
Donc ce n’est pas de l’édition, tu perds les like et les retweet …
#3
Si dramatique que ça ? Les gens n’auront qu’à le refaire à nouveau (et cette fois, ce sera pour de bon). Je ne fais pas la course au RT/fav/like, je dois dire.
#4
C’est la meilleure chose à faire. Aucune risque de retweeter un message dont le sens changera quelques secondes après.
#5
Je ne dis pas que c’est dramatique, juste que ce n’est pas de l’édition, contrairement à ce que Tweeter veut peut-être implémenter. Ton discours disant que c’est déjà faisable depuis l’api public est donc hors de propos.
#6