« Internet, l’autoroute de la désinformation ? »

« Internet, l’autoroute de la désinformation ? »

« Internet, l’autoroute de la désinformation ? »

C’est la question posée par le Journal du CNRS dans un article long format. Le Centre national pour la recherche scientifique explique que « plusieurs études offrent un tableau plus nuancé ». Le sujet est complexe et, bien évidemment, met les réseaux sociaux au cœur de la question.

« Plus un utilisateur passe de temps sur une plateforme, plus celle-ci a des occasions d’afficher des encarts publicitaires et plus ses recettes augmentent », explique Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris et membre de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation. Les algorithmes sont donc optimisés pour mettre en avant des messages « provoquant de fortes réactions émotionnelles ».

Autre problème : « Après le fact-checking, les impressions initiales des participants ont persisté malgré les corrections. Et se focaliser ainsi sur le sujet leur a rendu cette thématique plus anxiogène encore ! ».

Commentaires (6)


En gros, c’est comme la TV.
#bfmtv


Il me semble en effet que “l’autoroute de la désinformation” ce sont plutôt les médias radio et TV, tandis qu’Internet c’est plutôt la jungle, on a une chance non négligeable de tomber sur de l’information, ou en tout cas sur une diversité de points de vue.



Autre problème : « Après le fact-checking, les impressions initiales des participants ont persisté malgré les corrections. Et se focaliser ainsi sur le sujet leur a rendu cette thématique plus anxiogène encore ! ».




“Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose”


L’article est dingue, il ne donne que des exemples de fausses informations minoritaires, alors que ce qu’il aurait fallu vérifier ce sont des faux majoritaires, ceux qui passent par la vraie autoroute humaine de la désinformation, qui est le conformisme installé par l’autorité qu’on donne aux grands médias !



L’exemple emblématique a été l’énorme faux de l’inénarrable Aziz Zemouri, sniper au Point depuis des années pour le compte de flics ripoux, qui a enchaîné les démolitions de réputations en se basant sur des faux grossiers, mais comme c’est un journaliste professionnel et un grand magazine, il est convenable de gober tout cru ce qui y est dit ! Alors cette fois c’est tombé sur des célébrités populaires que beaucoup ont eu à cœur de défendre, et le journaliste a perdu et s’est fait virer manu militari, mais les fois précédentes, outre ses nombreuses condamnations, ses articles font encore autorité !


C’est justement toute la beauté de la chose. Dans ton exemple, on arrive à prouver un faux et il y a des conséquences. Des gens perdent leur emploi, le journal perd de la crédibilité et des lecteurs. Sur internet et réseaux sociaux, (presque) toute désinformation restera là sans conséquence pour leur auteur, sans scandale dans la presse.



Je trouve cela plus saint et plus transparent. (même si ce n’est pas la panacé je te l’avoue)


moksou

C’est justement toute la beauté de la chose. Dans ton exemple, on arrive à prouver un faux et il y a des conséquences. Des gens perdent leur emploi, le journal perd de la crédibilité et des lecteurs. Sur internet et réseaux sociaux, (presque) toute désinformation restera là sans conséquence pour leur auteur, sans scandale dans la presse.



Je trouve cela plus saint et plus transparent. (même si ce n’est pas la panacé je te l’avoue)


Non parce qu’il a gardé son emploi et sévi pendant des années et des années, ses articles servent toujours de référence comme je disais et sont repris par tous, sortant dans les premiers résultats quand on cherche leur cible, malgré le fait qu’ils soient faux.



Là il a visé trop gros et avec un article où rien n’était à sauver. Mais la plupart du temps, la désinformation banale est bien plus subtile, inattaquable (car en général c’est par omission, on biaise tout mais en restant dans le cadre de la loi, sinon on écrit clairement “c’est de l’opinion” et donc la liberté d’expression s’applique, même si c’est avec l’autorité de la presse).



Et sur Internet on n’est pas au-dessus des lois non plus, à chacun de ne pas laisser impunies des violations de celle-ci à son encontre.


Fermer