Impatience parlementaire autour du crédit d'impôt pour le premier abonnement à un journal

Impatience parlementaire autour du crédit d’impôt pour le premier abonnement à un journal

Impatience parlementaire autour du crédit d'impôt pour le premier abonnement à un journal

La troisième loi de finances rectificative pour 2020 a institué cette aide. Elle profite jusqu'au 31 décembre 2022 aux contribuables domiciliés en France, pour le premier abonnement à un journal, une publication de périodicité au maximum trimestrielle ou à un service de presse en ligne, reconnu presse d'information politique et générale. 

Cet abonnement doit être d’une durée minimale de douze mois. Le crédit d'impôt est alors égal à 30 % des dépenses. Cette disposition s’applique aux versements effectués à compter d'une date fixée par décret, qui doit être publiée dans le mois suivant la validation du dispositif par la Commission européenne. 

Ne voyant rien venir, plusieurs députés s’impatientent. Fin décembre, le député PS Alain David soulignait l’importance de connaître les modalités précises de cette aide (« définition d'un premier abonnement, modalités de justification à fournir aux abonnés par l'éditeur, prise en compte des offres promotionnelles, dons ou cadeaux, etc. »).

Autant de points à définir dans une instruction fiscale programmée cette année. Cependant, à ses yeux, « une publication aussi tardive risque de remettre en cause le caractère effectif de cette mesure qui n'est valable que jusqu'à fin 2022 ».

Selon lui, « il est urgent pour les acteurs de la presse de connaître les détails de ce crédit d'impôt afin de pouvoir arrêter leurs stratégies marketing et leurs outils de communication pour 2021 ». 

Et celui-ci de plaider pour une accélération de cette publication. Même opinion de Danielle Brulebois, députée LReM, dans une question écrite publiée le 5 janvier, à laquelle la ministre de la Culture n’a pas encore répondu.

Commentaires (5)


Sauver la presse, pourquoi pas. Mais que la presse libre !


Subventions aux copains et retards dus probablement à de l’incompétence. Une belle illustration du fonctionnement des institutions.



AhLeBatord a dit:


Sauver la presse, pourquoi pas. Mais que la presse libre !




C’est le troll du vendredi ?



“Subventionner que la presse libre” Qui ne sera plus libre si elle est subventionnée …


Je croyais que c’était une réduction d’impôt et non un crédit d’impôt qui était prévue à l’origine.


Que pour un primo abonnement?! Et pourquoi donc s’y limiter si on veut y inciter durablement… en plus de faire une usine à gaz afin de pouvoir tracer qui s’abonne à quoi et a condition que ce soit possible, certains abonnements liés à l’information politique traduisant fortement les opinions de celui qui s’y abonne…
Encore une belle idée d’énarque.


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