Le projet d’une station spatiale fait son chemin dans les années 70 avec l’Union soviétique d’un côté et les États-Unis de l’autre. « C’est surtout à partir du milieu des années 1980 qu’un effort international se constitue. À la suite d’un discours du président américain Ronald Reagan en 1984, la National Aeronautics and Space Administration (NASA) décide de développer un projet de station spatiale dans un cadre international », explique l’université de Sherbrooke.
Ce discours a été prononcé le 25 janvier 1984, il y a tout juste 40 ans. L’année suivante, l’Agence spatiale européenne, le Japon et le Canada se joignent au projet. La Russie arrive en 1993, suite à une large réorganisation du projet de station spatiale international après l’explosion de la navette Challenger.
« La Station spatiale internationale (SSI) nait donc de la fusion du projet américain (nommé Freedom), soviétique (Mir 2) et du laboratoire européen Colombus. Ainsi, au début de la construction de la SSI, en 1998, 15 pays collaborent pour mener à terme le projet estimé à environ 150 milliards de dollars », ajoute l’université.
Les trois premiers résidents de l’ISS ont décollé le 31 octobre, puis sont arrivé et ont ouvert l’écoutille du module de service russe Zvezda le 2 novembre 2000. Depuis, des humains sont constamment à bord de la Station spatiale internationale.
Commentaires (4)
#1
#1.1
Car pour envoyer un truc là haut, la charge utile d'une fusée ce n'est que quelques % de la masse totale du lanceur, ce qui fait qu'1kg de fret coûte plus cher en frais de transport qu'1 kg d'or...
Donc on jète rien... on recycle...
#2
#2.1
Et les virus,trojans, ça circule très très facilement dans l'Espace comme tout le monde le sait...Aussi comme ce sont les US qui sont les contributeurs majoritaires (en $$$), ça aurait gueulé aux US, traitant les Russes de "squatteurs" pendant que le proprio principal n'a même pas la chance d'y habiter.
Bref la confiance règne. Mais c'est quand même à verser une larme que les Terriens se tirent autant dans les pattes entre eux.