Google renforce légèrement votre pouvoir de contrôle sur ses publicités

Google renforce légèrement votre pouvoir de contrôle sur ses publicités

Google renforce légèrement votre pouvoir de contrôle sur ses publicités

Alors que la journée européenne de la protection des données approche à grands pas, les initiatives en faveur de la vie privée se multiplient. Le tout renforcé par l'application prochaine du RGPD sur l'ensemble du continent. Après Microsoft et son explorateur de télémétrie, c'est au tour de Google de faire une annonce sur le contrôle des publicités.

La société propose depuis longtemps des paramètres sur ce terrain au sein du compte Google. Ils permettent d'agir sur les publicités diffusées par le service, mais aussi par les sites qui les utilisent pour afficher de la publicité. Désormais, une nouvelle option vous sera proposée : désactiver le retargeting sur certains domaines en particulier.

L'idée est de vous permettre d'interdire à un site d'afficher de la publicité parce que vous êtes déjà passé dessus. Cette désactivation est valide pour au moins 90 jours, comme le précise la société dans son centre d'aide. L'ajout est intéressant, mais il ne faut pas se leurrer, il s'agit surtout d'une manière pour Google d'éviter de vous voir tout désactiver parce qu'une campagne a tendance à vous énerver.

Autre point évoqué : la fonctionnalité « Mute this ad », introduite en 2012, permettant d'indiquer qu'une campagne vous pose problème. Celle-ci a été utilisée cinq milliards de fois en 2017, menant à la désactivation d'un million de publicités précise la société.

Désormais, lorsque vous signalez un élément sur un appareil, il ne vous sera plus affiché sur aucun autre où vous êtes connecté avec votre compte Google. De plus, la croix permettant de cacher une publicité sera désormais visible sur les sites et applications tiers.

Google rappelle enfin qu'il propose un Dashboard complet où vous pouvez retrouver tous vos paramètres et régler finement les données collectées. Un effort global qui se vérifie, mais qui reste à compléter.

Par exemple, impossible d’indiquer simplement que l’on ne souhaite pas être suivi en ligne. Il suffirait pourtant de respecter le signal Do Not Track, ou de proposer une gestion plus simple du plus gros dispositif de suivi de la société : Analytics. Il faut en effet passer par une extension pour effectuer un « opt-out ».

Commentaires (5)


En fait, c’est une incitation à utiliser son compte Google partout, afin d’améliorer la qualité du tracking associé?


C’est un peu comme un service “Bloctel” by Google spécifique aux services Google ?

C’est de l’ironie ?



Ça me fait penser aux réglages de confidentialité de Facebook (d’ailleurs, qui changent trop souvent) sensés rassurer l’utilisateur que ses publications seront confidentielles (mais quand même publiques: dans publication, il y a la racine “public”).



Ça m’étonne de moins en moins de lire ici et là, qu’il est préférable d’éviter le modèle économique d’Android (et éventuellement lui préférer l’écosystème iOS, certes très fermé, mais un peu plus vertueux concernant la vie privée).








joma74fr a écrit :



C’est un peu comme un service “Bloctel” by Google spécifique aux services Google ?

C’est de l’ironie ?



Ça me fait penser aux réglages de confidentialité de Facebook (d’ailleurs, qui changent trop souvent) sensés rassurer l’utilisateur que ses publications seront confidentielles (mais quand même publiques: dans publication, il y a la racine “public”).



Ça m’étonne de moins en moins de lire ici et là, qu’il est préférable d’éviter le modèle économique d’Android (et éventuellement lui préférer l’écosystème iOS, certes très fermé, mais un peu plus vertueux concernant la vie privée).





Sans commentaire.



À mon grand étonnement, c’est une position que j’entends de plus en plus à propos du modèle économique de Google/Android (basé sur la publicité ciblée) de la part d’hacktivistes s’adressant à un public lambda. J’imagine bien que lorsqu’on a les moyens d’installer Debian ou LineageOS ou autre sur son appareil, il n’y a pas de question à se poser.


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