Cet outil de génération d’image (à partir de texte) est alimenté par Imagen 2, « le dernier modèle de conversion de texte en image de Google DeepMind qui fournit des images de la plus haute qualité à ce jour ». ImageFX vient donc concurrencer d’autres IA du même genre, notamment DALL·E d’OpenAI.
Google affirme avoir « fait d’importants investissements dans la formation à la sécurité des données et ajouté des garde-fous techniques pour limiter les sorties problématiques telles que les contenus violents, offensants ou sexuellement explicites, ainsi que l’application de filtres pour réduire le risque de générer des images de personnes nommément désignées ».
Le géant du Net en profite pour améliorer au passage MusicFX et TextFX. « Toutes les images générées avec ImageFX et toutes les chansons produites à l’aide de MusicFX sont marquées par SynthID, un outil développé par Google DeepMind qui ajoute un filigrane numérique directement dans le contenu que nous générons ».
ImageFX n’est pour le moment accessible que depuis quelques pays : États-Unis, Nouvelle-Zélande, Kenya et Australie. Ça se passe sur le site Labs de Google.
Commentaires (10)
#1
#1.1
C'est une phase de test, donc normal d'y inclure un pays africain qui sera plus à même (= proba plus élevée) de générer certaines images, typiquement celles avec des personnes noires.
#1.5
Y'avait un truc particulier en Nouvelle Zélande ?
#1.2
https://www.courrierinternational.com/article/intelligence-artificielle-au-kenya-l-enfer-des-petites-mains-precaires-de-chatgpt
#1.4
#1.3
(la flemme de chercher l'article en question, mais c'est sur ce site)
#1.6
De pouvoir tester l'outil pour ceux, en effet les petites mains - y'en a aussi pas mal en Amérique du Sud apparemment aussi - qui ont patiemment fait toutes les corrections à coup de milliers de petits clics.
(ouais tous les profs disent que c'est tellement chiant de corriger les copies aussi)
#2
#2.1
#2.2
C'est ce qu'on observe généralement quand on informatise/automatise une activité. Les postes ne disparaissent pas complètement, mais on passe d'une foultitude des gens qui en vivait "moyennement" à un petit nombre qui en vie "bien".