Il n'y a pas que M6 et TF1 qui souhaitent limiter les possibilités des services tiers lorsqu'il s'agit de reprendre leurs flux en proposant des fonctionnalités avancées. France TV fait de même, comme le révèle l'équipe en charge de myCanal.
« À la demande de France Télévisions, nous sommes dans l’obligation de restreindre l’accès à certaines fonctionnalités liées aux chaînes et contenus à la demande de France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô et Franceinfo » précise l'annonce qui évoque une demande de rémunération contestée par la société, filiale de Vivendi.
Ainsi, les utilisateurs n'ont désormais plus accès aux fonctions de téléchargement ou de retour au début du programme (Start over). Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une volonté de France TV de revoir à la hausse ses revenus, les FAI et autres services tiers étant actuellement considérés comme une cible de choix par les acteurs de l'audiovisuel. Cela avait même mené à une « guerre » de communication assez directe entre SFR et TF1 cet été.
D'autres pourraient être impactés par cette décision, comme Molotov, qui ne s'est pour le moment pas exprimé publiquement sur le sujet.
Commentaires (8)
#1
Au final c’est le téléspectateur qui trinque… On nous vend une TV 2.0 à coup de Molotov / MyCanal mais au final c’est de la poudre de perlimpinpin comme dirait certain
#2
Mais qui regarde FT à la demande ?
Mais qui regarde FT ??
#3
Au minimum 3.8 millions de français ->http://www.midilibre.fr/2017/09/27/record-d-audience-pour-le-cash-investigation-…
#4
toujours la même rengaine…
TF1 c’est de la merde, Arte c’est trop intello, FT c’est tout caca et c’est notre argent.
Il n’empêche que ca contente quelques millions de personnes chaque jour, il en faut pour tous les goûts, ne vous en déplaise.
#5
Les groupes audiovisuels français se “netflixisent” ?
" /> (référence à l’ubérisation).
C’est la netflixisation de l’audiovisuel
#6
Oui, rien n’est gratuit en ce bas monde : soit on vend des big data, soit on paie cash ces nouveaux services.
#7
De l’ironie et du sarcasme, il en faut aussi, ne vous en déplaise. ;)
#8
Ce que je vois personnellement, c’est que ça continue à se tirer la bourre alors qu’à coté netflix et youtube leur pique des parts de marché. Si au lieu de ça, il cherchaient à s’unir pour proposer une offre unifiée.