Europol a lancé une cyberattaque d’envergure contre l’« agence de presse » de Daech
Le 26 novembre 2019 à 09h19
1 min
Droit
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L'opération mise en place par un juge d'instruction belge a été menée à bien entre les 21 et 24 novembre. Elle impliquait douze États de l'Union européenne et neuf fournisseurs de services en ligne, dont Instagram, Google, Twitter et Telegram.
Cette action coordonnée était axée sur pas moins de 26 000 contenus disponibles en ligne, notamment « des vidéos de propagande et des comptes sur les réseaux sociaux glorifiant ou soutenant le terrorisme et l'extrémisme violent ».
« Ils ont disparu d’une bonne partie d’internet [...] Je ne pas peux dire qu’ils aient disparu à 100 %, nous verrons comment ils vont revenir, mais ça leur demandera un effort considérable » en temps et en argent, affirme le porte-parole du parquet belge, Eric Van Der Sypt, à La Haye.
Selon ce dernier, la cible était Amaq, l'organe de propagande de l'État islamique, parfois qualifié d'« agence de presse » de Daech. Une précédente attaque avait été menée en 2018, sans succès. « Cela nous avait un peu surpris et c'est pourquoi nous avons essayé de faire mieux cette fois-ci », précise le porte-parole.
Le 26 novembre 2019 à 09h19
Commentaires (10)
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Abonnez-vousLe 26/11/2019 à 09h40
Très très bien ça ! Faut continuer :)
La dernière ligne est top, la précédente opé est un échec, analyse, conclusion, modification et action.
Maintenant il faut continuer a mettre la pression sur ces contenus, il faut capitaliser sur les connaissances acquise dans la lutte contre la pedopornographie qui a des techniques innovantes pour shooter les données !
Le 26/11/2019 à 09h49
Cyberattaque ? Ou ça ? Comment ?
A en lire le lien, ce n’était rien d’autre qu’une action de suppression de contenus sur les plateformes partenaire de l’opération, en application de la loi.
The referral action coordinated by the European Union Internet Referral Unit of Europol, supported by Eurojust was joined by 12 Member States and 9 online service providers. It led to the referral of a total of over 26 000 items of IS-supporting content. This process is based on the referral by Europol of branded terrorist propaganda to online service providers who are responsible for evaluating it to establish any potential breach of their terms of service, to ensure that the rule of law is implemented and freedom of speech is safeguarded.
Appeler ça une cyberattaque c’est un peu pute a click, non ?
Le 26/11/2019 à 10h30
Il n’y a que moi qui y voit une censure massive et coordonnée d’internet ?
OK c’est Daesh, du coup on nous en parle à posteriori, mais…
Le 26/11/2019 à 10h56
Mais quoi ?
Ca existe déjà pour les sites pedopornographiques donc je ne vois pas trop le problème.
Le 26/11/2019 à 13h14
Le 26/11/2019 à 15h57
Le 26/11/2019 à 16h57
Le 26/11/2019 à 17h53
Ceci me semble être une répétition générale.
La “première” sera contre la “pedopornographie”… tout le monde est contre, bien sûr
Et les vraies représentations… contre qui?
Le 26/11/2019 à 18h29
Peut-être une cyberattaque au sens large du terme, sans le sens où ils s’attaquent au contenu en le supprimant de l’espace numérique (cyber) " />… ça se tient
Le 27/11/2019 à 09h18
Ça n’en fait pas une cyberattaque, ou alors la SACEM et autres en font tous les jours.
Si encore ils avaient mis quelques ransomware et autres spyware et backdoor sur leur serveurs /PC OK " />