Ethereum repousse encore son âge de glace pour mieux préparer les adieux à la preuve de travail
Le 15 janvier 2019 à 09h38
1 min
Économie
Dans la journée du 16 janvier, la blockchain Ethereum va profiter d'une importante mise à jour, baptisée Constantinople. Ses contours sont dessinés depuis plus d'un an, mais elle apparaîtra malgré tout sans certaines des fonctionnalités qui lui étaient promises.
Cinq « EIP » (Ethereum Improvement Proposals) seront implémentées à cette date : 145, 1014, 1052, 1234, et 1283. La plus attendue est la numéro 1234, qui doit repousser d'encore douze mois l'augmentation progressive de la difficulté du minage mise en place, prévue pour faciliter l'abandon de la preuve de travail (PoW) pour la preuve de possession (PoS).
Seulement, cette transition réclame davantage de temps qu'initialement prévu. L'abandon de la preuve de travail est pour l'instant planifié pour la prochaine mise à jour majeure, Casper qui n'a pas encore de date officielle.
Il est à noter que les modifications apportées le 16 janvier ne devraient pas donner lieu à une division (fork) de la blockchain Ethereum.
Le 15 janvier 2019 à 09h38
Commentaires (10)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 15/01/2019 à 12h04
#1
J’ai rien compris :-) :-)
Le 15/01/2019 à 12h13
#2
Moi non plus je ne comprends rien aux monnaies virtuelles et aux blockchains en général. Je croyais que seules les banques centrales étaient habilitées à créer de la monnaie.
Le 15/01/2019 à 12h41
#3
Les banques centrales ne reconnaissent pas les crypto-monnaies comme une véritable monnaie.
Si vous voulez comprendre un peu mieux bitcoin et les blockchains, je vous conseille les vidéos d’Antonopoulos:https://www.youtube.com/playlist?list=PLPQwGV1aLnTuN6kdNWlElfr2tzigB9Nnj
Le 15/01/2019 à 13h08
#4
En gros ils doivent rapidement changement leur système avec l’espoir que les attaques récentes ne puissent pas se reproduire. Mais le changement étant reporté de 12 mois, les patchs vont servir de sparadraps pour boucher les failles.
Le 15/01/2019 à 15h15
#5
Les attaques récentes concernent Ethereum Classic (ETC) et non Ethereum (ETH) qui est le sujet de l’article. Les deux partagent le même algorithme de consensus en Proof of Work (EthHash) mais le réseau ETC est environ 20x moins puissant que le réseau ETH, ce qui a très facilement permis à certain de dérouter une partie du réseau ETH pour attaquer le réseau ETC.
Étonnamment, malgré que l’attaque soit réussie, la valeur d’ETC a très peu baissé voir quasiment pas alors que c’était le comportement qui était attendu dans un tel cas. Du coup cette attaque est très riche d’enseignements d’un point de vue social.
Le 15/01/2019 à 15h16
#6
Le 15/01/2019 à 15h40
#7
Le 15/01/2019 à 17h34
#8
10 ans de retard, vraiment ?
J’ai raté quelque chose, ces “monnaies” sont devenues tellement utilisées que l’on doit comprendre comment elles fonctionnent ?
Le 16/01/2019 à 09h56
#9
Si vous voulez en savoir plus sur cette mise à jour :https://www.ethereum-france.com/prochain-arret-constantinople-hard-fork-dethereu…
Cependant attention, elle a été reportée en dernière minute (cet article doit être mis à jour) : https://www.ethereum-france.com/important-report-de-la-mise-a-jour-constantinopl…
Le 17/01/2019 à 15h45
#10
Toutes les cryptomonnaies de type PoW sont vulnérables à l’attaque des 51% (celle employée contre l’ETC). Lorsque la majorité de la puissance de calcul est détenue par une seule entité, la sécurité n’est plus garantie. C’est pour cela que les cryptomonnaines avec plus de puissance de calcul comme le Bitcoin sont en théorie plus sûres et que l’attaque contre l’ETC a été possible. Sur www.crypto51.app, on voit le coût théorique d’attaque par monnaie. J’avoue que ça fait un peu peur.
Passer en PoS rend l’attaque des 51% plus difficile car il faudrait posséder plus de la moitié des Ethers, soit l’équivalent de 6 milliards de dollars au taux actuel. C’est aussi mieux pour la planète, vu qu’il n’y a pas besoin de dépenser des GWh pour miner.