Nous vous l’expliquions dans un précédent article : Framasoft a lancé mi-mai une campagne de financement intitulée « Dorlotons Dégooglisons », dans le but de rendre visible le travail de maintenance et de soin nécessaire au bon fonctionnement de ses outils libres.
Comme prévu, l’association a ouvert le nouveau Framagroupes le 7 juin, pour pallier la surcharge du service Framalistes.
Surtout, elle a publié le 13 juin un billet de blog dans lequel elle annonce avoir dépassé son objectif de 60 000 euros de levés - et remercie chaudement les participants.
Au moment de la publication, la campagne avait recueilli les participations de 1 500 personnes, à hauteur de 75 000 euros, soit 127 % de l’objectif.
Commentaires (12)
#1
je ne comprend plus trop ce focus sur “Google” en 2023.
Les services/produits Google les plus utilisés en 2023 sont: Google Search, Youtube, Chrome.
Et je ne vois rien chez Framasoft qui puisse être une alternative crédible.
#1.1
Par ce que c’était le nom en 2014 et que ça reste un des plus gros acteur sur le web ?
Il y a ici des exemples d’alternatives proposées
Par exemple, l’idée n’est pas de proposer un autre youtube, ils proposent un moteur de recherche vidéo qui va rechercher dans des sites et sur peertube.
L’idéologie c’est d’avoir plein de petits hébergeurs à la place d’un seul gros.
#1.2
Je pense qu’on doit plutôt regarder d’un point de vue “utilisateur consommateur du service” que de celui de “fournisseur du service”. Ici, dans l’absolu, ce sont généralement des gens qui utilisent les services gratuits des géants du Web et, dans la perspective orientée vers Framasoft, ce sont surtout des services fournis par Google principalement qui sont sujet à un usage courant (De ce que je perçois: forms, agenda, groups, drive et youtube) Cependant, ils abordent aussi d’autres plateformes gratuites (Zoom, Facebook, etc.)
Entre nous, si Microsoft ne rentre encore pas en ligne de compte, je pense qu’il va le devenir. Si on considère l’élan fourni pour sa suite 365 qui, toujours selon moi, va créer des émules ou des habitudes qui s’étaleront sur une sphère “moins” professionnelle.
Quo qu’il en soit, le sujet n’est pas la rémunération du producteur de contenu ou de l’hébergeur mais l’usage et la politique du service utilisé. Proposer une alternative qui correspond à des critères auxquels on se rapproche ou pas.
Mais, malgré tout, je crois que tu as raison, Framasoft devrait peut-être réviser l’intitulé. En utiliser un moins réducteur, englobant plus leur réalité, leur objectif.
#1.3
Oui mais c’est aussi Google Maps, Google Drive, Google docs + forms, ou encore Google Agenda.
Et même si ce ne sont pas les outils les plus utilisé, ça reste les leaders de leurs domaines respectifs et sont des domaines où les alternatives sont les plus développés et les plus faciles à proposer.
Même si le terme est issue de leur première campagne qui portaient ce nom car Google était vraiment incontournable, ça reste valable et compréhensible pour les personnes qui utilisent les services de Google.
Je pense qu’il est plus facile de défendre une cause en prenant un nom que tout le monde connait comme sigle plutôt qu’en utilisant un acronyme qui est bien moins connu de tous.
(ps : pour YouTube, sa force n’est plus vraiment la rémunération depuis bien longtemps, mais serait plutôt la visibilité et le nombre d’utilisateur)
#2
peertube rémunère les créateurs de contenu ?
Parce que c’est tout de même la grande force de youtube.
#2.1
C’est pour ça que j’ai parlé d’idéologie. Remplacer un service centralisé par un autre n’est pas intéressant.
L’idée derrière est de donner la liberté. Un utilisateur peertube peut choisir sa régie publicitaire. Un peu comme beaucoup le font déjà avec youtube via les annonces intégrées aux vidéos (par ce que youtube ne rémunère pas assez).
Presque tous les youtubeurs que je regarde actuellement ont des moyens de rémunérations en plus de youtube.
La grande force de youtube c’est sa base d’utilisateurs.
Alors il y a certainement plein de critiques à faire à PeerTube, je t’avoue que je connais juste l’idée derrière sa création, pas son fonctionnement concret.
Mais je pense que les communications publiques par exemple pourraient se passer de youtube (pas besoin de référencement, pas besoin de rémunération via la pub, …). Dans leur cas youtube est utilisé par facilité, mais techniquement on pourrait s’en passer, il faudrait juste un peu de volonté politique.
#3
Google et Apple restent les 1ères plateformes de services intégrés à un OS, Apple s’intéressant un peu plus que Google à la vie privée de ses utilisateurs sans faire de ciblage publicitaire.
#4
@all: du coup c’est plutôt “dégafamisons”.
C-a-d plutôt que d’utiliser le service GAFAM que tout le monde utilise - par pur facilité -, forçons nous à utiliser une instance (self-hosted, hosted) d’un produit open-source/libre.
Genre ne postez pas sur Facebook mais faite votre serveur wordpress ?
#4.1
Sauf que dans GAFAM, tu as Amazon. Personnellement, je vois seulement AWS qui pourrait rentrer dans le cadre. En ce qui concerne, leur plateforme de vente en ligne, je ne vois pas d’alternative dans le giron de Framasoft - et je ne pense pas que ce soit dans leurs objectifs. C’est une plateforme mercantile et non un service de communication ou organisationnel.
De plus, si un jour c’est une autre entité qui vient au devant de la scène: Twitter, Tik tok ou autre. Il faudra changer cet acronyme également.
Le mieux serait de trouver un tournure plus généraliste. Mais je vois mal dire “Libérons Internet” :)
#4.2
Pour facebook c’était framasphère (Diaspora)
#5
“Décentralisons …” ? “Démonétisons …” ?
Parce-que ce que le coté néfaste que tous les gros acteurs, actuels et futurs, ont en commun, c’est bien de chercher à éradiquer la diversité (créative et parfois désintéressée) dans une optique de profitabilité d’autant plus grande qu’elle est hégémonique.
L’internet d’aujourd’hui est devenu un simple “medium” de diffusion, bien loin de “l’agora” inventée par Vinton Cerf (et Louis Pouzin). Le coût de maintien de son infrastructure a servi et sert encore d’alibi à tous ceux qui n’y voient que le moyen d’en tirer profit, en argent ou en puissance/influence.
On a perdu les newsgroups et les listes de diffusion au profit d’Instagram et Whatsapp
Si on avait laissé les fabricants de voitures construire les routes, on n’aurait que des autoroutes et des chemins de terre… (et les rues des villes seraient aux mains des constructeurs de bus…)
Internet n’est qu’un outil qui pouvait faire tout plein de grandes choses, pourquoi l’abandonner à ceux qui ne veulent en faire “que ça”. C’est comme ça que je comprend l’action de Framasoft…
#6
Je trouve que tu absous Microsoft un peu trop vite alors qu’il tend à être en tête de liste avec Windows qui n’est plus à proprement parlé un OS en tant que tel mais seulement une extension de Azure et Office365 (en cas de doute relis le Cluf de Windows 11)…