Désinformation : les plateformes s'accordent avec la Commission européenne

Désinformation : les plateformes s’accordent avec la Commission européenne

Désinformation : les plateformes s'accordent avec la Commission européenne

Les géants du Net ont choisi les termes de la lutte contre les « fake news », alors que l'exécutif communautaire menaçait de les leur imposer.

Facebook, Google et d'autres sociétés s'entendent sur un code de conduite, en amont d'élections dans plusieurs pays européens l'an prochain. La commissaire européenne au numérique, Mariya Gabriel, a bien entendu déclaré sa vigilance sur le sujet. Elle en attend les premiers résultats d'ici la fin d'année.

Le détail n'est pas connu, même si le texte concerne les cinq domaines déjà exposés par la Commission européenne.

Attaque des revenus publicitaires des désinformateurs, transparence des publicités politiques (déjà initiée par Facebook et Twitter), lutte contre les faux comptes et robots, signalement de contenus trompeurs et mise en avant des contenus d'autorité et aide à la recherche sur la désinformation sont au programme.

Ce code de conduite suit une charte signée l'an dernier entre plateformes et la Commission européenne, qui a contrôlé la suppression des contenus liés au terrorisme en 24 heures. En avril, elle proposait d'imposer aux plateformes la suppression en une heure.

La semaine dernière, un rapport français a apporté 20 propositions pour « reciviliser » Internet, avec une large emphase sur la responsabilité des plateformes (voir notre analyse).

Commentaires (11)


Ah ah… “reciviliser”… Parce que leur “civilisation”, elle, est civile ? Blagounette.



Bon sinon… Ce faux débat moisi sur les fake news ce serait pas la partie émergée d’un iceberg ? Non ?


Pas mieux, je lis

« reciviliser » Internet

je pense au temps béni de la colonisation, avec l’apport de la civilisation aux sauvages.


Il y a du boulot, mais si on peut limiter la casse sur les conneries (ou les vraies saloperies genre propagande terroriste), c’est pas du luxe. Avec leurs milliards, les grands acteurs comme FB et Google devraient avoir les moyens, humains en particulier.


”…mise en avant des contenus d’autorité…”

Qu’elle va être l’autorité qui va décidé de l’autorité des contenus ? Et sous quel(s) critère(s) ?


Le terme anglais utilisé est “authoritative content”, à traduire plutôt par contenu faisant autorité. En tout cas, ce n’est pas du contenu qui vient des états.



Ce sont les plateformes qui vont choisir ces contenus. Mais elles choisissent déjà ce qu’elles mettent en avant avec leur algos secrets.



Le sujet est effectivement difficile, c’est toujours délicat de favoriser un type de contenu, mais je préfère une mise en avant de contenu de qualité que de contenu qui rapporte plus aux plateformes et dont le contenu esy douteuxt


Y’a du ménage à faire. Quand on voit l’ampleur que prennent certaines théories du complot, c’est juste dingue. Et c’est dangereux.


Une petite bande d’INpactiens dégénérés voudraient payer leur culture à un prix honnête,

arguant que la copie privée est une redevance INjuste et trop chère.

T’as raison, il y a du ménage à faire. <img data-src=" />



En clair pour les gens en panne de l’ironie :

pensez que vous pouvez vous mêmes être déréfencés/bloqués/censurés


Il faut quand même faire une différence entre les fake news et les opinions politiques.



Une fake news ça se quantifie avec des critères objectifs. Par exemple si un président te parle d’un attentat en Suède et qu’il n’y en a pas eu, c’est une fake news.



Un mec qui te dit que le nucléaire c’est mal, c’est une opinion.


.


Un mec qui te dit qu’il y a eu foutage de gueule sur le montant de la RCP, ça te parait une fake news ?

La loi dit que tout est correct, avec tous les critères possibles et imaginables.


Je ne sais pas à quoi se rapporte “RCP”.


Fermer