L'agence spatiale européenne commence la présentation de son projet par un triste constat : « Nous déversons environ 10 millions de tonnes de plastique dans les océans chaque année ». En plus de mettre en danger les animaux marins, les microfragments de plastique pénètrent dans la chaîne alimentaire. Bref, l'enjeu est de taille.
Paolo Corradi de l'agence spatiale rappelle que « les mesures indirectes de l'espace sont déjà utilisées pour prendre à bras le corps le problème des déchets plastiques en mer ».
Mais cette fois-ci, le chercheur veut aller plus loin avec des mesures optiques directes : « Nous ne parlons pas de repérer des déchets flottants, mais plutôt d'identifier une signature spectrale du plastique ». Le projet devra fournir un cahier des charges listant le nécessaire pour détecter les déchets plastiques depuis l'espace.
« Les simulations sont toutes bonnes à prendre, mais une image basée sur des mesures réelles fournirait des informations importantes aux scientifiques et conférerait un plus grand pouvoir au public et aux décideurs » ajoute l'ESA. « Le suivi n'est pas un objectif en soi, mais un moyen de montrer l'ampleur du problème et de commencer à essayer de le résoudre » reconnaît enfin Paolo Corradi.
Commentaires (3)
#1
Et pendant ce temps là en Thaïlande quand tu fait tes courses on te donne limite un sachet plastique par article (c’est la caissière qui s’en charge)… alors qu’ils ont une gestion désastreuses des déchets (= massivement jeté en mer), y compris dans les supermarchés qui appartiennent à Carrefour ou Casino bien français
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Cette hypocrisie où on fait semblant d’améliorer les choses ici (green-washing), alors qu’on saute sur les nouveaux marchés de consommation de masse pour continuer ses pires pratiques ailleurs
#2
L’article : « Nous déversons environ 10 millions de tonnes de plastique dans les océans chaque année » :
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Il faut remettre un peu dans la mer ce qu’on en retire, pour que ça refasse du pétrole dans quelques milliers ou millions d’années.
Sinon pour répondre au 1er commentaire, le remplacement des sacs plastiques par du papier n’est pas forcément une bonne idée, comme l’a expliqué Alexandre Delaigue (ou son confrère) sur son blog (Classe Éco je crois).
On trouve de plus en plus des sacs plastiques bio-dégradables (j’en ai retrouvé un dans une pile de papier, il était bien dégradé effectivement, ça marche).
#3
la banquise fond tandis que l’iceberg de plastique grossit. Ils ouvrent ainsi de nouvelles voies maritimes, et on les comprend vu que un rond point géant de plastique en plein océan, c’est chiant.