Dans le cadre d’une expérimentation, la CNIL veut externaliser le traitement de plaintes simples

Dans le cadre d’une expérimentation, la CNIL veut externaliser le traitement de plaintes simples

Dans le cadre d’une expérimentation, la CNIL veut externaliser le traitement de plaintes simples

En 2022, la CNIL veut « continuer à gagner en efficacité dans le traitement des dossiers et poursuivre la numérisation de l’institution ». Ainsi, elle projette d’externaliser partiellement le traitement des plaintes simples, et ce au titre d’une expérimentation. L’enjeu ? « Améliorer la réponse de la CNIL aux nombreuses saisines des particuliers et des entreprises ». 

En 2020, elle avait réceptionné 13 585 plaintes contre 14 137 plaintes en 2019. Un petit ralentissement en pleine crise sanitaire, mais un chiffre d’activités qui reste très élevé suite à l’arrivée du RGPD dans le paysage juridique.

Toujours l’année prochaine, révèlent les documents annexés au projet de loi de finances pour 2022, « la CNIL devrait encore renforcer ses outils d’information (site internet, centre d’appel), ainsi que sa présence sur les réseaux sociaux et les forums technologiques en développant notamment sa "marque employeur" ». De plus, « un important effort de sensibilisation auprès du jeune public sera accentué, ainsi que la consolidation de toutes ses actions "sur le terrain" ».

En y ajoutant les dépenses de traduction, qui vont connaître une hausse, la CNIL estime que ces actions vont engendrer un surplus de crédits de 500 000 euros. Ses dépenses pour 2022 devraient dépasser les 24 millions d’euros. Ses prévisions sont de 263 emplois, dont 247 contractuels. À comparer aux 219 emplois en 2020 (pour 209 contractuels). 

Commentaires (6)


L’externalisation des plaintes, où comment les plaignants vont devoir se plaindre à la CNIL du non respect du droits concernant le traitement de leur plainte… :cartonrouge:



Vous m’avez coupé l’herbe sous les pieds, c’est exactement ce que j’allais écrire! :bravo:



:bravo:


Les autorités administratives sont des sociétés comme les autres…



bilbonsacquet a dit:


L’externalisation des plaintes, où comment les plaignants vont devoir se plaindre à la CNIL du non respect du droits concernant le traitement de leur plainte… :cartonrouge:




:dix:


Pour en faire régulièrement, je veux bien admettre qu’une “petite” plainte est chronophage par rapport à son objet.
Mais l’externalisation ça sera un pansement sur une jambe de bois. Pas sûr que l’usager y gagne en rapidité de traitement, par contre le risque que ce soit traité à l’arrache est bien là.
Et puis il faudra bien payer le prestataire, qui voudra se faire une marge (ce que ne fait pas la CNIL). Déjà que son budget est ridicule par rapport à l’enjeu des données personnelles…
J’espère que ce n’est pas un pied dans la porte pour une future privatisation du service. Les radars privés ça a aussi commencé par une “expérimentation”, le temps que la grenouille prenne ses aises dans son bain chaud.


La CNIL, le futur BLOCTEL ?


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