Chang’e 5 : la Chine récupère les échantillons lunaires, la mission est un succès sur toute la ligne
Le 18 décembre 2020 à 08h28
1 min
Sciences et espace
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Lancée en novembre à bord d’une fusée Long March 5, la mission s’est placée en orbite lunaire, a posé un module sur la Lune, récupéré des échantillons, fait décoller son module, effectué un rendez-vous dans l’espace et un vol retour.
La capsule s’est posée avec son précieux chargement en Mongolie-Intérieure, puis a été rapatriée par avion à Pékin hier soir. « Les échantillons collectés sur la Lune seront livrés à l'équipe de recherche pour analyse et étude », explique l‘agence de presse Xinhuanet.
Le 18 décembre 2020 à 08h28
Commentaires (16)
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Abonnez-vousLe 18/12/2020 à 08h35
Étonnant comme la procédure ressemble aux missions habitées Apollo. Ça voudrait dire qu’il est difficile d’imaginer une autre procédure ? (Pourtant, Tintin avait fait l’AR en fusée, alors ?)
Le 18/12/2020 à 09h00
la JAXA a fait exactement la même chose avec les échantillons de Ryugu.
plus ce que tu poses à la surface est léger, moins il faut de carburant pour repartir. donc tu ne poses que le stric nécessaire.
Le 18/12/2020 à 09h09
On mesure maintenant combien le projet Apollo était admirable et exceptionnel à tout point de vue (sans oublier la contribution informatique, elle aussi exceptionnelle, de Margaret Hamilton).
Le 18/12/2020 à 09h31
On peut même dire que, si la réussite chinoise est là, cela reste à un niveau très inférieur a ce qui avait été réalisé ab-initio par le programme Apollo, il y a 50 ans… qui n’aurait sans doute pas décollé sans Von Braun et son équipe de transfuges, ayant avec le recul représenté une perte inestimable pour l’Allemagne vaincue.
Rien que ne pas embarquer d’humains, avec les possibilités actuelles d’automatiser tout ce qui à l’époque ne l’était pas, représente paradoxalement une sacrée simplification du problème (et miniaturisation/gain de poids à tous les étages).
Le 18/12/2020 à 09h20
C’est le projet de SpaceX.
Le 18/12/2020 à 15h13
Après, même si il y a effectivement des avantages à ne pas envoyer d’humains, je ne pense pas non plus qu’il soit facile de fabriquer un module, le programmer (je ne sais combien de lignes de codes à vérifier et revérifier), respecter des protocoles de communications s’il y en a avec lui, faire gaffe aux rayonnements, la partie robotique, la partie identification de ce qu’il doit récupérer s’il y en a, etc. que de dire à un humain “tu vas ramasser un échantillon de régholite et tu reviens”
Le 19/12/2020 à 07h59
C cool, parce que notre beau satellite lunaire est recouvert d’une épaisse couche de poussière, absolument idéale pour y enfouir les cendres des Ouighours et des opposants massacrés… Euh sorry, je voulais dire…. “proprement” rééduqués bien sûr !
Le 19/12/2020 à 09h37
Le 19/12/2020 à 16h36
Ex-hêlant !!!
Le 19/12/2020 à 11h59
D’un point de vue énergétique global, c’est la méthode la plus efficace, car c’est celle qui requiert le moins d’énergie pour l’ensemble de la mission.
Ce qu’on appelle l’ascension directe, le vol à la Tintin pour résumer, c’est plus simple point de vue manœuvres (les missions Apollo étaient prévues suivant ce scénario au départ) mais c’est extrêmement énergivore. Pour te donner un ordre de grandeur, la fusée prévue pour ce scénario par la NASA, la Nova, était 25% plus grande que la Saturn V.
Le 19/12/2020 à 16h48
Plein d’autres ici : Clémentine Mélois
Le 19/12/2020 à 17h00
J’aime particulièrement celle-là
Le 19/12/2020 à 17h07
Le 19/12/2020 à 18h11
Loupé, oncques et un synonyme de jamais
Le 19/12/2020 à 18h35
C’est bien ce qu’il me semblait (voir #8), mais en allant vérifier sur CNRTL, j’ai vu le 1er sens, qui est positif (un jour), ce qui m’a mis le doute, mais pas le 2ème sens, qui est effectivement “jamais”.
Autrement dit, ce mot veut dire une chose et son contraire, comme certains politiques !
Mais il peut y avoir des glissements, et même inversions de sens :
Le 19/12/2020 à 23h28
C’est l’adaptation du principe des étages au lancement depuis la Terre. On diminue le poids en larguant l’étage précédent dès que possible pendant le lancement pour diminuer la quantité de carburant nécessaire pour la suite. Moins de carburant veut aussi dire moins de poids, donc moins de carburant nécessaire pour que l’étage précédent le propulse, donc moins de poids, et ainsi de suite jusqu’au premier étage.
Chaque kilo gagné sur un étage en fait gagner aussi sur les précédents, et inversement pour chaque kilo ajouté, ça fait boule de neige. Donc le poids des étages les plus hauts, utilisés pour le voyage et l’alunissage, sont très critiques.
Au lancement, les étages sont perdus (sauf SpaceX qui en récupère). Autour de la Lune, c’est le même principe d’étages pour la même raison de poids et carburant, sauf que là on le largue en descendant et on le récupère en repartant pour avoir suffisamment de puissance pour repartir vers la Terre. Puis une fois arrivé sur Terre, on en relargue le plus possible (qui est perdu) pour diminuer le poids et donc l’effort sur le bouclier thermique et les parachutes, et pouvoir se poser doucement sans carburant ni moteur.