Brexit : TechUK appelle les députés à soutenir le projet d’accord
Le 16 novembre 2018 à 10h52
2 min
Droit
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Dans un communiqué, l'association regroupant plus de 950 sociétés dans le secteur des technologies rejoint la Première ministre britannique et « estime que l'accord négocié est la seule solution sur la table pouvant donner suite au résultat du référendum de 2016, tout en préservant emplois et investissements dans le secteur technologique britannique ».
« L’accord proposé éviterait les conséquences très dangereuses d’un non-accord » ajoute le groupe. Il affirme au passage que la « libre circulation des données à caractère personnel entre le Royaume-Uni et l'Union européenne » est un point très important du projet d'accord.
S'il « n'est pas parfait » reconnaît TechUK, un « no deal » serait bien pire pour les entreprises technologiques, notamment les petites et moyennes qui seraient plus durement touchées.
Au Royaume-Uni, la situation est très tendue (et c'est peu de le dire) depuis cet accord. Il est défendu par Theresa May, mais contesté par des députés, y compris dans son propre parti. « Le choix est clair : nous pouvons choisir de partir sans accord, risquer qu'il n'y ait pas de Brexit du tout, ou choisir de nous unir et soutenir le meilleur accord que nous pouvions négocier, cet accord », affirme la Première ministre.
Hier, plusieurs ministres et secrétaires d'État ont démissionné après ce projet négocié avec l'Union européenne. Des députés de son parti sont également en train d'essayer d'organiser un vote de défiance pour tenter de la destituer.
L'accord doit maintenant être entériné lors d'un sommet européen le 25 novembre à Bruxelles, puis être voté par les parlementaires en décembre. Selon le « brexiter » conservateur Mark Francois, repris par Le Point, il serait « mathématiquement impossible » de faire adopter le projet d'accord.
Le 16 novembre 2018 à 10h52
Commentaires (20)
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Abonnez-vousLe 16/11/2018 à 10h08
Personnellement, je reste partisan d’un brexit “dur”. (je ne prétends pas avoir raison)
L’Angleterre (le Royaume-Uni ?) a toujours réussit à négocier des avantages, voulant les avantages de l’UE sans les inconvénients, donc pas sur un pied d’égalité avec les autres pays membres.
Là encore, ils essaient de sortir “mais pas trop”.
Le 16/11/2018 à 10h14
Un Brexit dur, suivi du départ de l’Irlande du Nord qui fusionnerait avec l’Irlande et de l’indépendance de l’Ecosse qui réintégrerait l’UE, bref que les anglais réussissent en 2 ans ce que l’IRA n’a pas réussi en 20 ans…
Le 16/11/2018 à 10h42
what? depuis quand l’Irlande du Nord fusionnerait avec l’Eire?
les unionistes sont majoritaires (et l’ont toujours été) à l’assemblée d’Irlande du Nord.
Le 16/11/2018 à 10h45
Pour combien de temps ? En cas de Brexit dur soutenu par le DUP, pas sûr que les unionistes demeurent majoritaires
Le 16/11/2018 à 10h56
c’est bien simple: le référendum pour le Brexit a eu lieu en 2016. l’Irlande du Nord a voté majoritairement pour rester dans l’UE.
Les élections à l’Assemblée d’Irlande du Nord ont eu lieu en 2017, et c’est les Unionistes qui sont, encore une fois, majoritaires.
Donc visiblement, pour les Irlandais du Nord, l’un n’implique pas l’autre: ils veulent rester dans l’UE et dans l’UK.
ce que ça va impliquer par contre (en cas de Brexit dur => frontière), c’est la radicalisation de l’opposition Unionistes/Nationalistes, comme au bon vieux temps des bombes à Belfast. et ça, ça craint.
Le 16/11/2018 à 11h06
Et dire que ce referendum n’avait, pourtant, qu’une valeur consultative… Tout le monde aurait très bien pu et dû (surtout après avoir appris que les résultats avaient été biaisés à cause des mensonges des pro-sortie de l’UE… Lesquels se sont barrés ensuite de la tête de leurs partis après avoir révélé leurs magouilles, et possèdent quand même des maisons dans des pays de l’UE ; cf. la maison de vacances de N. Faradge, un des pires pro-Brexit, en Gascogne) le déclarer nul et laisser tomber – la seule décision intelligente –. Mais bon, quand on est un·e politocard·e qui sait que c’est pas lui ou elle qui va en subir les pires conséquences, forcément, il n’y a rien à attendre d’intelligent de la part de ces gens-là, qu’on serait tou·te·s en droit de traduire en justice pour trahison et actes commis sciemment contre les intérêts de la population (qui, elle, est contre le Brexit, surtout depuis qu’elle a appris qu’elle avait été manipulée).
Le 16/11/2018 à 11h44
C’est très logique que l’Irlande du Nord ait voté massivement contre le Brexit : ce sont eux qui ont tout à perdre. Tant que le Royaume-Uni reste en UE, il n’y a pas de frontière entre Irlande du Nord et République d’Irlande, ce qui est déterminant pour la paix. Si tu fais un hard Brexit, tu rétablis la frontière, et là, bonjour le retour de l’IRA et compagnie. Personne ne veut ça en Irlande du Nord.
Le 16/11/2018 à 12h26
Moi je préférerais que le Royaume Uni sorte de l’Union Européenne, sachant qu’on a besoin de réformes pour la sauver et que ça va être compliqué (encore plus) si on se traîne un pays qui ne veut pas d’une Europe “forte”.
Mais j’aurais aussi aimé que le Brexit se fasse d’une façon ordonnée.
Là, les termes de l’accord me paraissent très durs pour le UK. A mon avis, ça n’a aucune chance de passer.
Du coup je me dis qu’on aura soit un “no deal” et un énorme bordel à gérer, soit de nouvelles élections au UK, un nouveau référendum et une victoire du Bremain…
Dans les deux cas, c’est pas le meilleur des scénarios pour l’Europe.
Le 16/11/2018 à 12h39
Même en cas de nouveau référendum (et franchement c’est même pas sur que le résultat soit différent, vu les sondages actuels), l’article 50 est censé être irréversible. La procédure est engagée et il n’est pas possible de l’annuler car il n’existe aucune base légale pour cela (sans compter que ça serait la porte ouverte à tout les abus)
Même si les anglais changeaient d’avis, la seule solution serait de renégocier leur adhésion.
Dans tout ce bordel, la seule chose qui est certaines c’est que le RU ne sera plus dans l’UE en mai.
Reste à déterminer comment (et là même avis que vous, je vois pas comment le RU pourrait accepter un tel accord, sachant qu’en restant dans l’union douanière il ne lui serait pas possible de passer des accords commerciaux en son nom et que l’UE possédera un droit de veto sur leur politique. Or ils doivent rester au moins 18 moins, voir indéfiniment) et si ça sera réellement définitif (par contre jamais ils ne pourront revenir avec les avantages qu’ils avaient actuellement).
Le 16/11/2018 à 12h42
Le 16/11/2018 à 12h43
De toutes façons, avec les lois sécuritaires britanniques, il vaut mieux éviter leurs technologies., donc pas une grosse perte pour le reste de l’Europe.
Concernant le Brexit, je préfèrerais à ce stade qu’ils aillent faire un tour dehors et qu’ils ne reviennent qu’un fois qu’ils savent ce qu’ils veulent. S’ils restent, ils vont nous faire chr avec le ‘mais nous on voulait partir’ à chaque décision pour justifier le fait d’avoir des passes-droits et exceptions.
On peut aimer le Royaume Uni sans vouloir supporter ses psychodrames internes à deux balles. Des fois, il vaut mieux arracher le sparadrap d’un coup sec.
Le 16/11/2018 à 12h57
Faut vite mettre la procédure au point, y a l’Italie qui sonne à la porte " />
Le 16/11/2018 à 14h19
le truc c’est que les glaouches pensaient encore pouvoir nous la faire à l’envers et avoir le beurre, l’argent du beurre, et le fondement de la crêmière.
à un moment donné faut que la blague s’arrête. Cameron et ses petits copains ont joué avec le feu, ils se sont brulés, ils assument.
c’est un peu comme une ex qui décide de se barrer, mais qui veut quand même pouvoir venir crêcher le weekend sans prévenir et partager les courses, tout en décidant ce qu’il faut acheter. faut pas déconner.
Parce que si on fait une sortie à la carte pour les rosbifs, on est bons pour recommencer au premier venu.
no way.
Le 16/11/2018 à 14h20
oui, mais comment tu expliques qu’ils aient voté pour les unionistes un an après, sachant le Brexit voté?
Le 16/11/2018 à 15h17
Je te rappelle qu’il y a eu 30 ans d’attentats et de guerre civile, et des milliers de morts. C’est un sujet qui leur tient à coeur et à propos duquel les irlandais ont une conviction profonde. Ce n’est pas parce que les anglais ont voté le Brexit que leur conviction va soudainement changer à propos de l’Irlande.
Franchement, tu ne vas pas te réveiller un matin en te disant “tiens, si je devenais séparatiste, ce serait plus facile pour appliquer le Brexit” si ta conviction est restée inébranlée pendant toutes ces années de guerre civile…
Je pense que les irlandais du nord espèrent que le Brexit sera soft et que la liberté de circulation continuera.
Le 16/11/2018 à 16h14
j’espère pour eux aussi. mais le seul moyen c’est une dérogation pour l’irlande du nord: qu’elle seule reste dans l’union douanière.
parce qu’il ne faut pas déconner: jamais l’UE (ni d’ailleurs les hard brexiters pour des raisons de souveraineté) n’acceptera que le RU reste dans l’union douanière et le marché commun.
or il me semble que cette dérogation spéciale Irlande du Nord, les unionistes n’en veulent pas.
déjà que le Brexit est un bordel, l’Irlande du Nord c’est la cerise sur le gâteau. " />
Le 19/11/2018 à 12h51
Le 19/11/2018 à 17h59
Je me demande ce qu’en pense hansi, notre grand frexiteur asselineau-iste anti-tout " /> " />
Le 20/11/2018 à 08h58
ah oui tiens, bonne question, je m’étonne en effet qu’il ne nous ait pas encore gratifié de son habituelle logorrhée autarciste. ^^
Le 20/11/2018 à 10h27