BlueHats Semester of Code : CentraleSupélec s’allie avec Etalab pour le développement des logiciels libres
Le 17 décembre 2021 à 08h13
2 min
Logiciel
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L’école d’ingénieurs explique le principe de ce partenariat : « après un appel à projets lancé cet automne par le pôle logiciels libres d’Etalab auprès des administrations afin qu’elles partagent des besoins portant sur leur usage des logiciels libres, 12 projets de stage portant par exemple sur des développements pour LibreOffice, Thunderbird, Peertube, Esup-Pod, JabRef ont été rédigés et proposés aux étudiants de CentraleSupélec ».
Cela concerne les étudiants en 2e année « souhaitant placer leurs compétences au service de l’intérêt général, développer leur connaissance des logiciels libres et rejoindre le pôle logiciels libres d’Etalab pour un stage de 6 mois », qui se déroulera de mars à août 2022.
Les étudiants sélectionnés « seront assistés et suivis par un enseignant-chercheur de CentraleSupélec et un référent du pôle logiciels libres d’Etalab. Ils auront aussi la possibilité d'interagir avec les communautés impliquées dans le logiciel libre et auxquelles ils proposeront des contributions ».
Le 17 décembre 2021 à 08h13
Commentaires (19)
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Abonnez-vousLe 17/12/2021 à 09h38
En tant qu’étudiant, j’aurais bien aimé participer à ce genre de projet. Je sais que je peux toujours, mais là c’est pendant 6 mois à temps plein (sauf si j’ai mal compris).
Le 17/12/2021 à 10h16
Pour les gens qui connaissent : c’est dans le cadre de la Digital Tech Year ou c’est à part ?
Le 17/12/2021 à 10h18
Non, ça semble juste être un stage de S8 proposé par l’école à tout le monde
Le 17/12/2021 à 10h24
De mon temps, un stage, ça se faisait dans les locaux de celui qui proposait le stage, au contacts de vrais gens.
Il faut dire que c’était avant le COVID19 et la notion de télétravail, beaucoup avant, même !
Le 17/12/2021 à 10h30
Ça a lieu à Etalab, non ?
La différence avec un stage classique c’est qu’il y a un référent de l’école (un enseignant-chercheur en plus) chargé du suivi
Le 19/12/2021 à 20h33
Le stage se fera au contact avec des vrais gens (sauf si bien sûr le covid impose un télétravail); En pratique, au sein des locaux de la DINUM . Nous envisageons 6 stages pour cette année et souhaitions que les étudiants puissent travailler ensemble sans qu’ils ne soient dispersés au sein des administrations qui ont proposé des sujets.
Le 19/12/2021 à 20h31
C’est un stage qui ne se fait pas dans le cadre de Digital Tech Year, qui est proposé aux étudiants en 2A à CentraleSupélec dans le cadre de leur césure. Pour le moment proposé pour un second stage de césure mais qui va être proposé aux étudiants qui commencent en césure en 2022, pour leur premier stage de césure.
Pour répondre à OlivierJ, c’est effectivement un stage de 6 mois.
Le 17/12/2021 à 10h36
Oups, en lisant le document détaillé, c’est plus clair que c’est là-bas.
Le 17/12/2021 à 11h16
C’est pas toujours le cas ? Vrai question, car dans tout mes stages j’avais toujours un prof référent venant de l’université. Et moi-même, j’ai déjà joué ce rôle pour des étudiants qui faisaient leur stage dans l’industrie.
Le 17/12/2021 à 11h19
Tu as raison, il y a obligatoirement un enseignant référent : République Française
Je pense qu’on peut dire qu’entre la théorie et l’application pratique il y a une distance.
Moi-même en alternance je n’ai vu le tuteur école qu’au moment des soutenances…
Le 19/12/2021 à 20h36
L’idée des stages est qu’ils impliquent 1) l’étudiant, 2) un encadrant CentraleSupélec, 3) un mentor du logiciel libre en question pour s’assurer que les contributions aient le maximum de chance de réussir et que les PR soit dans les clous par rapport aux attentes.
Le 17/12/2021 à 13h54
Bon, je vois que l’administration française ne change pas dans son rapport aux logiciels libres : toujours une attitude de parasite. Quand je lis « Ils auront aussi la possibilité d’interagir avec les communautés impliquées dans le logiciel libre » alors qu’on attendrait « ils devront interagir … », je me dis que ce genre d’annonce est encore de l’open-source washing. En effet prétendre contribuer à un logiciel libre sans y mettre comme condition nécessaire l’interaction voire l’intégration dans la communauté de ce logiciel, pour moi c’est du parasitisme. Et qu’on ne me dise pas que c’est déjà ça, cela fait des décennies qu’on (OOo puis LibreOffice en particulier) explique aux administrations qu’il faut qu’elles participent réellement aux communautés du logiciel libre. Mais rien à faire, elles continuent à bidouiller dans leur coin. Il n’y a que la gendarmerie qui a compris.
Le 17/12/2021 à 19h47
Es-ce que The Document Foundation propose des programmes pour étudiants?? Je sais que certains bugs sont étiquetés “easy to contribut” pour faciliter l’inclusion des nouveaux.
N.B: jbfaure est un des responsables francophones de LibreOffice.
Le 20/12/2021 à 14h49
Oui, à travers le Google Summer of Code : https://wiki.documentfoundation.org/Development/GSoC
Le 19/12/2021 à 20h45
L’objecif est bien que les étudiants interragissent avec la communauté; On éspère bien sûr que les contributions puissent être acceptées par les logiciels libres donc on cherche bien à ce que les stages contribuent par du code aux dépôts; En lançant ce programme, on (CentraleSupélec) essaye d’accompagner l’état dans son souhait de faire plus usage de logiciels libres et des besoins des administrations ont été collectés ((https://github.com/blue-hats/bluehats-soc)
En pratique, nous travaillons avant le stage pour, qu’en plus de l’étudiant et l’encadrant CentraleSupélec, il y ait un contributeur régulier, un mentor du logiciel libre ciblé.
Le 18/12/2021 à 16h51
Même constat personnel dans l’industrie tertiaire : ça consomme facilement du libre parce que c’est “gratuit”. Pour ce qui est de contribuer en retour : ça n’est que de l’initiative personnelle, sur les tranches de vie idoines.
Certains dirigeants “aimeraient bien” franchir le pas (l’avantage des bonnes intentions, c’est que ça ne coûte rien, mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient), mais concrètement, dans mes lieux de travail successifs, absolument rien de concret n’a jamais été mis en place, ni aucune initiative ne serait-ce qu’encouragée concrètement par un quelconque pion de la hiérarchie.
Les contributions au logiciel libre ne pouvant se faire que sur le temps personnel (au risque d’ennui judiciaires sans validation explicite de contributions sur le temps rémunéré, que ce soit vis-à-vis du temps passé ou de la chose produite), de nombreuses duplications de dépôts de logiciels libres modifiés & utilisés en interne ne sont ainsi pas proposés en retour au projet d’origine.
La culture en bout de chaine est bien là, et de plus en plus. Ce qui pêche, c’est l’inculture des strates hiérarchiques plus élevées… Simple problème générationnel ? Rien n’est moins sûr.
Le 20/12/2021 à 08h13
C’est sur quelle période de temps les césures ?
Je me rappelle que la CTI avait gueulé parce que quasi toute la promo faisait une césure ou assimilé, du coup l’école donnait une diplôme validant 3 ans d’études alors qu’en pratique les élèves en faisaient 4, et d’autre part ça revenait à un an de travail en entreprise au statut étudiant.
Du coup quelqu’un avait proposé de mettre l’année de césure à cheval sur deux ans, mais ma mémoire me joue peut-être des tours ?
Le 20/12/2021 à 10h46
La césure se fait entre la 2A et la 3A ; Les étudiants, à ma connaissance, peuvent réaliser leur césure juste après la fin de leur 2A (après, à voir ce qu’ils font en pratique) ; Plusieurs formats existent : la digital tech year, la shift year, ou une césure sous forme de deux stages;
Le 20/12/2021 à 12h42
ça j’entends bien (je suis un ancien de l’école). Ma question posait plus sur la césure sous forme de deux stages, il me semble que ça avait gueulé :
niveau droit du travail (un an de travail payé au lance-pierres sous statut étudiant)
niveau de l’habilitation ingénieur (il est quasiment obligatoire de faire une césure, le cursus dure de facto 4 ans au lieu de 3 sauf exceptions)