#balancetastartup : les conditions de travail dans certaines entreprises dénoncées sur les réseaux sociaux
Le 28 janvier 2021 à 09h51
1 min
Internet
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Fin décembre, Mediapart publiait un article concernant Lunettes pour tous, décrivant « l’enfer des salariés de la start-up nation ». Il a été l'occasion de libérer la parole de nombre d'entre eux, dans d'autres jeunes sociétés.
Le journaliste à l'origine de l'enquête, Mickaël Correia, indique sur Twitter que sa publication « a donné lieu à la création sur Instagram de Balancetastartup. Avec ses 150 000 abonnés, le compte est devenu un phénomène, dévoilant les terribles conditions de travail dans les start-up ».
Rien que sur Twitter, le hashtag #balancetastartup permet d'avoir un aperçu du phénomène, loin des annonces lisses de la French Tech et autres Invest in France. On peut d'ailleurs y lire plusieurs articles de presse évoquant la vie parfois dure faite aux salariés de ces entreprises.
Le 28 janvier 2021 à 09h51
Commentaires (29)
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Abonnez-vousLe 28/01/2021 à 10h11
Ah ! Dure journée en vue pour les départements marketing de la startup nation !
Allez ! Force à vous les gars ! 🦾🚀
Non je déconne.
Le 28/01/2021 à 10h22
Travailler plus pour gagner moins. Une startup est en général un entreprise monoproduit sans aucun modèle commercial viable (et donc sans revenu).
…la présentation à outrance du moindre outil de calcul comme un outil d’intelligence artificielle nous détourne de ce que nous pouvons accomplir, tout comme une décennie passée à vanter les mérites des startups nous a détournés de l’objectif de créer des entreprises capables de survivre.
Luis Perez Breva, MIT
Le 28/01/2021 à 11h00
J’ai connu ça, 45h payée 35, venir un samedi soir pour réparer une panne et juste avoir un “merci”, arriver 10min en retard et se faire engueuler de fou (alors qu’on est pas encore payé), la ptite lettre de Macron accroché dans le bureau de la directrice…
Cette femme est maintenant adjoint au maire (numérique) de la ville du Havre.
Le 28/01/2021 à 15h05
Manque de respect et de qualité humaine pour de jeunes entrepreneurs qui sont trop content de devenir des chefs et se transforment en tyran. D’autant plus que pour une fois, ils possèdent du capital donc le droit au bénéfice et à la valeur financière de leur entreprise.
Heureusement, tous ne sont pas comme ça, mais visiblement il y en a pas mal.
Une telle situation n’est possible que lorsque ceux qui réalisent le travail, n’ont pas accès au capital.
Le 28/01/2021 à 15h14
Jeune entrepreneuse qui a la quarantaine, et qui présente sa boîte comme une startup alors que celle-ci date de 2011.
Non, c’était idéologique chez elle, elle me l’a dit plusieurs fois, et elle m’a viré quand j’ai imprimé la convention collective et qu’elle s’en est aperçu.
Le 28/01/2021 à 17h46
Stéphanie de Monaco Ha non, DE BAZELAIRE
Le 28/01/2021 à 18h39
Mais chuuuuuut ne la nomme pas, tu risque de l’invoquer.
Le 28/01/2021 à 11h08
C’est une très bonne initiative. J’ai connu ça aussi dans une startup qui rédigeait des contrats de 35h pour éviter les RTT mais imposait de bosser plutôt 50h. Ils font dans le partage de fichiers en ligne et vantent leur sécurité…
Et le PDG qui imposait de poser une demi-journée si on arrivait après 9h30 à cause d’un souci de transport en IdF…
Le plus beau : ils nous faisaient bosser le lundi de Pentecôte. Sauf que ce jour-là le PDG qui avait la clef arrive avec 1h de retard. Sans un mot d’excuse.
Le 28/01/2021 à 12h12
Diantre, la startup nation ne serait qu’un rideau de fumée (épaisse et nauséabonde) ?
Content que ça se généralise, la plupart de ses boites ne sont qu’un cancer bénéficiant des largesses de nos impôts pour exploiter toujours plus…
Le 28/01/2021 à 12h34
J’ai du mal à voir en quoi c’est une spécificité des start-up. Il y a plein d’entreprises tout à fait classiques qui font le genre de choses décrites dans les commentaires précédents. La spécificité est-elle seulement dans la justification de ces actions auprès des concernés, auxquels on dit “on est une start-up, on est cool, on est petit mais on va révolutionner le monde, et tu ne veux pas y contribuer correctement” ?
Le 28/01/2021 à 14h02
C’est renforcé par la situation précaire des employés et le statut de l’entreprise sous le contrôle d’un chef (ou quelques uns) aux pleins pouvoirs. De plus la situation d’une startup peut basculer à tout moment donc “il faut faire des sacrifices” et “mettre les bouchées” double (sans contrepartie en tant qu’employé si ce n’est de vagues promesses).
Le 28/01/2021 à 18h41
C’est pas réservé aux entreprises.
Je suis employé dans une association d’insertion, j’en vais de toutes les couleurs plusieurs fois par semaine.
Le 28/01/2021 à 13h45
J’ai bossé dans une “startup” avec seulement deux employés et ils ne mangeaient pas le midi…
Le 28/01/2021 à 14h10
Il y avait eu il y a quelques années un texte avec une certaine portée (https://www.liberation.fr/direct/element/startups-de-merde-vous-devriez-avoir-honte-le-coup-de-gueule-dun-directeur-artistique_37791/ ) sur les startup qui « cassent les codes » (surtout le code du travail…)
Cela n’avait pas eu le même retentissement, mais ce n’est en tout cas pas la première fois que je fois des cas d’abus dans ces start-up
Le 28/01/2021 à 15h23
C’est comme tout, il y a de bonnes startups et des mauvaises, faut pas cracher sur toutes.
Dans le genre, on pourrait aussi sortir BalanceTonESN, il y aurait bcp, bcp de témoignages ;-) N’est-ce pas Atos (dont Bull, Worldline, Equens…), Econocom, et j’en passe.
Enfin voilà, c’est sympa ces BalanceTonTruc, mais c’est juste du buzz, ça ne va rien changer. Le seul qui a eu un petit effet positif (et encore…) c’est BalanceTonPorc, mais c’était le premier.
Le 28/01/2021 à 15h31
La honte du Name & Shame peut être très utile, et permet aux personnes concernés d’oser parler de leurs souffrances au travail et à d’autre de ne pas joindre des startup ayant de très mauvaises pratiques.
Dans les cas les plus graves, si les autorités et la justice pouvaient sévir, ce serait pas mal.
Le 29/01/2021 à 07h12
Tout ce qui aura été dit ou écrit (en bien ou en mal) sur une entreprise sans décision de justice sera vue par l’entreprise comme de la diffamation (même si ce qui est dit ou écrit est vrai).
Donc ça ne sert pas à grand chose de cracher son venin (sauf à soulager son égo).
ça fait plus de 15 ans que je bosse en ESN (SSII) et pas des petites, je suis envoyé chez des clients du CAC40 et je pourrais en raconter des tonnes sur les pratiques de ces boites.
J’ai été viré sur des motifs bidons, j’ai attaqué aux prudhommes, ils ont préféré payer pour éviter la condamnation (et donc le procès).
Tout ça pour dire que le monde du travail n’est pas un monde de bisounours.
Si tu as des problèmes, la première des règles est de réunir des preuves pour le jour où ça tournerait mal, histoire de te couvrir.
Il y a des sites qui se sont crées (genre notetonentreprise) ou tu pouvais donner ton avis sur les SSII (principalement), le site a fermé car attaqué par les SSII à qui cela faisait de la mauvaise pub.
Le 29/01/2021 à 09h02
A mon sens ces entreprises sont à fuir. A partir du moment où ton travail n’est pas respecté, c’est que l’entreprise dysfonctionne.
Ces pratiques sont des preuves de faiblesse et de graves dysfonctionnements de ces organisations et non une normalité.
Pour ce qui est de la diffamation, encore faut il qu’ils prouvent que c’est faux et attaquent sous 3 mois, sinon il n’y a pas de risque. Ces pratiques sont des poursuites baillons, digne de l’abus de droit, donc facile a contrer et faire un effet stressand.
Pour les sites : glassdoor.com
Le 28/01/2021 à 16h35
Ben ça c’est juste une PME en fait. Le résultat dépend ensuite de la personnalité du chef. Mais OK pour la deuxième partie de ton message, effectivement une PME déjà installée a en général une situation plus stable.
Le 28/01/2021 à 16h57
Hélas, je serais plus pessimiste . Les ESN fournissent bcp d’emplois, et permettent aux écoles d’ingé de se targuer d’un taux d’emploi proche de 100% à la sortie d’école. L’état n’a aucune raison de taper sur ces sociétés, les enjeux sont trop grands. C’est comme les entrepôts Amazon : il y aurait des choses à faire, mais il y a trop d’emplois en jeu, et l’état n’a pas les balls pour imposer quelques changements. Et ca n’empêche pas les gens de se rue sur leurs offres d’emplois.
Pour les cas les plus graves en ESN il y a les prudhommes, mais encore faut-il que les employés soient conscients de leur droits. C’est un autre soucis mais c’est très lié : bcp de monde ne se défend pas car ils ne savent pas qu’ils peuvent le faire. Au lieu de ça on fait un burnout et on change juste de boite.
Le 28/01/2021 à 17h08
Pas que.
Les abus les plus fréquents sont les prestataires en régie chez les clients dont le contrat commercial peut être redéfini en CDI car il s’agit en réalité d’un poste à pourvoir (d’où le fait qu’une régie ne doit pas durer trop longtemps, généralement 3 ans, je ne sais plus si c’est exactement défini par la loi). Sauf que très peu de prestataires feront ça car derrière c’est la blacklist assurée chez les clients (ça cause beaucoup entre eux, surtout lorsque ce sont des entreprises d’un même groupe ou famille).
Donc le prestataire se retrouve être un employé loué en plein délit de marchandage qui peut être viré du client du jour au lendemain et poussé à la dem par sa société si elle n’arrive pas à le recaser.
Et n’oublions pas le fait que le presta est invité à travailler à 100% pour le client et 100% pour sa boîte, donc c’est toujours bien de faire des extra le midi et le soir, non payé évidemment.
Perso, j’ai fait mon choix : freelance.
Le 28/01/2021 à 19h14
Quand on veut se défendre on tombe très vite sur des gens dans son propre camp qui disent que se défendre ça ne sert à rien. Ou qui disent que ça te blackliste partout, comme s’il existait une omniscience universelle. Ca coupe court à tout de penser comme ça. Et le plafonnement des indemnités ne va pas aider à changer de réflexion.
Ca peut être éventuellement compliqué en situation précaire, mais je pense que si on a pu se recaser, ou qu’on a la médecine du travail de son côté (burn-out reconnu), il faut le faire. Sinon ça continuera indéfiniment.
Ben surtout, si je me trompe pas, le prestataire ne risque pas grand chose à faire ça. Une amende peut-être à cause du délit de marchandage, et une indemnité pour toi, mais vu que lui t’emploie déjà à la régulière, il n’y a pas de risque de requalification de son contrat avec toi, et le montant restera limité.
C’est le client qui prend la majorité des risques, puisque c’est sa relation avec toi, établie directement par aucun contrat, qui peut être requalifiée en CDI, avec paiement de salaire et toutes les cotisations sur tout le temps que tu as passé chez lui. C’est beaucoup plus cher, et il n’a aucun moyen de se décharger contractuellement sur l’ESN, tout juste pourrait-il lui demander remboursement de la prestation, mais j’en doute puisque l’ESN a respecté le contrat passé avec le client.
Tout à fait, et ça n’empêche pas de bosser avec des ESN, même si bien sûr on passe après leurs salariés. Et au moins les choses sont claires, on signe un contrat pour une mission et rien d’autre, il n’y a pas de promesses sur le futur ou l’évolution, ni de manipulations tordues pour qu’on s’en aille.
Entreprise ou autre, c’est le fait d’être employé et donc subordonné qui fait ça. Il n’y a pas une structure meilleure qu’une autre, c’est seulement l’état d’esprit des dirigeants qui fait le résultat.
Le 28/01/2021 à 19h32
Les rares cas où j’ai eu vent de prestataire qui a requalifié son contrat, c’était dans un cas de sortie de mission abrupte sans délai de prévention (genre dans l’heure quoi) et sans raison particulière. Ca s’est terminé au prud’hommes qui ont requalifié le contrat commercial en CDI. (parce qu’un lien de subordination avait fini par être reconnu)
Certes sur le plan juridique l’employé/prestataire n’est pas inquiété car mis en défaut par son employeur et c’est le client qui paye les pots cassés. Mais derrière si celui-ci se fait blacklister, difficile de retrouver du taff ensuite. Donc au final quand bien même on peut être conscient de ses droits, les faire valoir présente un risque non négligeable.
Et ces abus sont légion hélas : client qui impose les horaires de travail ou les congés (illégal), les ordres de mission en mode “répondre aux besoin du client” (A.K.A. être à ses ordres => lien de subordination), etc. Dans mon cas j’ai déjà eu l’occasion de discuter de ce genre de choses avec un manager chez un client et il m’avait dit qu’ils étaient de plus en plus formés justement pour être sensibilisés sur ce point. Mais ce n’est pas clean partout hélas.
Le pire étant les clients qui considèrent les prestataires comme du sous personnel et avec mépris. Je l’ai moi-même vécu et ça a motivé ma démission d’un précédent employeur qui ne faisait rien pour arranger la situation.
Le 28/01/2021 à 21h50
En fait je pensais pas aux cas où un employé demande lui-même la requalification de son contrat, mais plutôt quand ça se fait pour une autre raison, comme un contrôle chez l’un ou l’autre. Après je ne sais pas si ça se produit souvent, mais c’est toujours un risque et il est surtout supporté par le client.
Par “se défendre”, je pensais plutôt aux cas où c’est l’ESN qui en cause (surcharge, manipulations psychologiques), notamment quand ça aboutit à la fin des rapports de travail. Quant à l’effet du blacklist, il faut voir la situation de la région sur le moment, mais je pense qu’il est souvent surestimé. De toute façon si c’est pour retourner ailleurs où les méthodes sont les mêmes, ce n’est pas viable à long terme, l’employé recraquera de la même façon. A un moment il faut bien se défendre ou alors on se fera marcher dessus toute sa vie.
Ce genre d’abus, il faut y couper court tout de suite. C’est pas facile, mais c’est encore plus difficile plus tard. S’adresser à l’ESN, en lui disant qu’elle ne peut pas t’imposer ça, en s’assurant que c’est bien le cas et que c’est amené à se répéter (ne pas tomber dans l’excès inverse et se bloquer au moindre écart). Ne jamais s’adresser au client sur ce sujet, tu n’as pas de contrat avec, quand il te demande un truc il le demande en fait à l’ESN.
Après, suivant le niveau d’ordurisme ressenti de l’ESN, soit demander une solution (mais attention aux manipulations), soit juste informer que tu ne le feras pas et ne pas le faire. Il va bien se passer un truc, soit le client va s’adapter, soit il va demander quelqu’un d’autre, mais ça va lui faire perdre du temps pour que l’autre s’adapte, et il faut aussi qu’il y en ait un de disponible. Laisse l’ESN se débrouiller avec lui et tu vois ensuite ce qu’elle te dit.
Si ça finit en eau de boudin, que tu es viré (ce qui va coûter des sous à l’ESN, elle fait peut-être aussi bien de te placer chez un client qu’elle sait moins chiant) et blacklisté (reste à vérifier à quel point, chez qui et pour quels types de rapports de travail, en fonction de l’ampleur de la situation, refuser un horaire et mettre au tribunal c’est quand-même pas pareil), demande-toi si vraiment tu voulais faire ce métier dans ces conditions. A priori non, donc tu peux retenter les ESN, en changeant de région au besoin en espérant que ça ira mieux, changer de cible d’entreprise en évitant les ESN (de ce que tu dis c’est elles qui vont t’éviter toutes seules), ou de type de rapport de travail (freelance au lieu d’employé). Ou changer de métier, c’est radical mais je vois pas bien comment tu peux exercer un métier si tu penses ne pas vouloir des conditions que tu y trouveras.
C’est pas des solutions miracles tout ça, mais ne rien faire ne m’en paraît pas une meilleure ni être celle à adopter par défaut. A chacun de voir sur le moment suivant sa situation, mais je pense que c’est toujours mieux de faire son choix tôt plutôt que de réagir une fois la situation installée.
Si c’est le client lui-même, globalement c’est moins gênant je trouve, parce que ce sont des gens un peu haut-placés, qui ont autre chose à faire et que tu ne verras pas continuellement, surtout s’ils ne t’aiment pas.
C’est plus lourd je trouve quand c’est le personnel (ou une partie) qui te considère mal, parce que tu es toute la journée avec. Dans ce cas il faut trouver ceux avec qui tu t’entends bien et essayer de passer du temps avec, ça détend et les autres n’osent en général pas te critiquer devant eux pour éviter de se retrouver en désaccord.
Le 29/01/2021 à 06h25
Je n’ai pas de compte Instagram et je n’en veux pas. Je ne peux donc pas voir les histoires qui y sont décrites. Dommage, c’est intéressant mais je passe à autre chose.
Le 29/01/2021 à 07h31
J’irais même plus loin que toi, j’ai une vision très négative sur ce fonctionnement.
Pour moi les ESN ont été créée par et pour les très grandes entreprises.
Il y a 15 ou 20 ans les grandes entreprises faisaient la une du journal de 20 heures quand elles licenciaient alors qu’elles gagnaient de l’argent.
La parade a été trouvée en créant les ESN/SSII, les jeunes ingénieurs sortis d’écoles continuent à trouver du boulot (dans ces SSII), les grandes entreprises ont de la main d’œuvre externalisée qui devient une variable d’ajustement pour le jour où ça va mal et on entend plus qu’elles licencient dans les journaux (puisque ce ne sont plus des salarié mais des prestataires), tout le monde est gagnant.
Sauf qu’un jour on te dit que tu n’as plus rien à faire dans une SSII parce que tu es trop vieux (à 40 ans … MDR ! véridique c’est du vécu), et qu’on te remplace par un jeune sorti d’école qui coutera 2 fois moins cher.
Les jeunes ingénieurs se ruent dans les ESN car il n’y a que ce type de boite qui embauche, les grands groupes embauchent aussi, mais au compte goutte par rapport aux SSII, normal ils préfèrent externaliser.
On peut aussi parler de la convention collective de ces ESN : la SYNTEC, convention collective créée par les patrons et qui donne nettement moins d’avantages que la convention de la grosse boite dans laquelle ils vont t’envoyer.
Le 29/01/2021 à 14h39
C’est tellement ça
Le 29/01/2021 à 16h01
Ayant connu les deux, SSII et grosse boîte, je confirme aussi ce fonctionnement et ses travers.
Par contre les ESN en régie ont à mon sens un intérêt pour le presta, c’est de pouvoir travailler dans plusieurs boîtes ce qui donne des expériences variées.
Parce qu’à l’inverse, pour être dans un grand groupe, on voit rapidement ceux qui ont été embauchés dès la sortie de l’école : aucune remise en question du fonctionnement (ils n’ont toujours connu que cela), alors que ceux ayant d’autres expériences comme moi constatent régulièrement les aberrations. Mais les “bébés” de la boîte ayant commencé leur carrière plus tôt, ont les postes de décision et le sacro “On a toujours fait comme ça” (et si je remet qqch en cause, ça pourrait être un risque pour ma carrière).
Le 31/01/2021 à 12h09
Mouai, le buzz des réseaux sociaux commerciaux, ça va 5min. On ne compte plus les BalanceTonTruc suivis d’une volonté politique limitée voire inexistante.