Avec le CNRS plongez au cœur de KM3NeT, un détecteur de neutrinos

Avec le CNRS plongez au cœur de KM3NeT, un détecteur de neutrinos

Avec le CNRS plongez au cœur de KM3NeT, un détecteur de neutrinos

Le Centre national de la recherche scientifique, en partenariat avec le Monde, revient sur le déploiement « des lignes de détection » de KM3NeT (Cubic Kilometre Neutrino Telescope), dont le but est de détecter et étudier « les particules élémentaires les plus mystérieuses de la physique actuelle » : les neutrinos.

« Produits au cœur des étoiles lors des réactions de fusion nucléaire, ou dans l’atmosphère sous l’effet de la collision des rayons cosmiques, les neutrinos sont à la fois très abondants mais aussi très discrets : ils interagissent si peu avec la matière qu’ils traversent tout sur leur passage », expliquait récemment le CNRS.

Lorsqu'un neutrino parvient enfin à réagir avec de la matière, il produit une particule secondaire appelée muon. Cette dernière, en traversant l'eau de mer, émet un cône de lumière bleutée que le détecteur tente d'identifier.

Commentaires (4)


Ça pourrait servir à quoi ?


L’intérêt est d’avoir une particule qui traverse tout sans besoin de radiation et qui n’est pas facilement altérable.

Cela pourrait permettre de par exemple :




  • dans le domaine médical : des scanners qui n’ont pas besoin d’irradier les patients

  • dans le domaine de la recherche spacial : étudier en profondeur la composition des planètes et des astres


Pas sûr qu’on puisse utiliser des neutrinos pour remplacer les rayons X (en quelque sorte, si je comprends ton idée), vu qu’ils interagissent tellement peu avec la matière, et que pour en produire en masse ce n’est pas trivial.


application médicale on en est très loin

par contre détecter des neutrinos est une nouvelle façon d’observer l’espace, et permet (il me semble) de détecter des événements comme des explosions de supernovae


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