Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives rappelle qu'Ernest Rutherford a identifié les rayonnements alpha et bêta il y a déjà plus de cent ans. Pour rappel, les noyaux radioactifs (qui sont instables), « se désintègrent spontanément et se transforment en d’autres atomes plus stables en émettant des particules et de l’énergie ».
Aujourd'hui, des chercheurs pensent avoir identifié un nouveau mode de désintégration : « Grâce à une modélisation théorique s’appuyant sur un calcul quantique de haute performance », ils auraient identifié « un nouveau mode de désintégration spontanée, dans lequel deux particules alphas sont simultanément émises par un noyau lourd, dans des directions opposées ».
Tous les détails de ces travaux se trouvent dans la publication des chercheurs dans Physical Review Letters.
Commentaires (7)
#1
Euh… Ne pourraient-ils pas, comme ça, en passant, désintégrer les crises économiques, la misère et le chômage ?
#2
le simulateur quantique à base d’IA Neuronale le pourra dans sa version 1.0
#3
Quels sont les implications et les applications possible de cette découverte ?
#3.1
Les mêmes qu’aujourd’hui si personne n’à d’idée de génie, à savoir, médical, énergie, militaire.
Une émission simultanée de 2 particules alpha en sens opposés, signifie que au final, dans un moment d’instabilité forte, on y trouve une forme de stabilité.
Donc meilleur compréhension des phénomènes nucléaires, ce qui peut amener à des optimisations des utilisations actuelles, ou des contrôles plus efficaces des réactions.
En soit ce n’est pas dingue, car on le supposait depuis longtemps, mais c’est surtout fou d’avoir réussi à le prouver et l’observer.
#3.2
Je ne comprends pas tout
, mais sur le site du CEA il est écrit “une émission simultanée de deux particules alphas par un noyau n’a encore jamais été détectée” puis “Ces résultats promettent ainsi de détecter de façon expérimentale ce mode de désintégration”. C’est donc encore une hypothèse à ce stade, non ?
#3.3
L’hypothèse a été vérifiée par un seul groupe de chercheur. Reste à valider le résultat de cette hypothèse par d’autres groupes afin de s’assurer de la reproductibilité de l’observation (et donc du protocole expérimental).
Disons qu’on a dépassé le stade du “On espère voir ce phénomène”, pour atteindre le stade du “Chouette on a enfin vu ce qu’on s’attendait à voir” mais le collège scientifique dit “Attend, nous aussi on veut voir pour y croire… laisse nous tester”
Quand plusieurs groupes confirmeront la même observation par des protocoles identiques ou approchant, et donnant lieux à des publications scientifiques, à ce moment on pourra se dire “Ok c’est bon on est certain”
#3.4
EDIT :
Accessoirement, ici on parles d’hypothèses de calcul, pas encore de mise en pratique physique. C’est peut-être la ta confusion.