Assurance santé en ligne : Alan lève 185 millions d’euros et devient une licorne
Le 20 avril 2021 à 07h52
1 min
Économie
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Après avoir récupéré 50 millions d’euros il y a tout juste un an, la société récidive avec un montant bien plus important.
« Notre objectif : offrir à 1 million de personnes des services de santé simples, transparents et personnalisés, et recruter 400 nouveaux talents », affirme la start-up. Cette ambition est prévue pour 2023. Pour le moment, l’entreprise compte 160 000 clients.
Sur Twitter, Cédric O se félicite de cette année. Alan serait ainsi la « première assurance santé 100 % digitale en Europe » et « devient la 12e licorne en France ». Charles Gorintin, cofondateur et CTO d’Alan, explique en effet que la société est désormais valorisée 1,4 milliard d’euros.
Le 20 avril 2021 à 07h52
Commentaires (15)
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Abonnez-vousLe 20/04/2021 à 08h10
Assurance et digitale, un classique.
Le 20/04/2021 à 09h21
Notre objectif: obtenir des informations personnelles de 1 million de personnes et devenir une marketplace incontournable pour les professionnels de santé.
Le 20/04/2021 à 09h47
J’ai toujours pas compris ce qu’ils font de plus que les mutuelles et assureurs.
Ils parlent d’une super app mais tu fais déjà tout à distance avec ta mutuelle/assurance.
Il est où le tech ?
(non parce que si c’est comme les banques où ça sent le joli enfumage)
Le 20/04/2021 à 12h00
En dehors de l’aspect tech, leur couverture est souvent bien meilleure que nombre de mutuelles “classiques”. J’ai pris le temps de comparer entre celle que j’ai actuellement, vu que je vais passer chez Alan avec mon nouveau job, et avec celle de ma compagne : meilleure couverture pour moins cher.
Je verrai bien ce que ça vaut concrètement. Mais mes futurs collègues de boulot en sont hyper satisfaits, après être passés par de nombreuses mutuelles également.
Le 20/04/2021 à 10h06
Je pense que c’est un peu comme certaines banques avec application mobile, ils présenteront comme un gros avantage que tu puisses voir tes frais de consultation apparaître sur l’application instantanément (ou du moins plus tôt que les autres), voire recevoir une notification.
Je sais pas trop à quoi ça sert dans les 2 cas, qu’on t’informe que tu viens de faire ce que tu viens de faire, mais c’est à la mode.
Pour moi, la vraie révolution, ce serait de généraliser le tiers payant à l’ensemble des professions de santé (et sans léser l’une des parties), histoire d’en finir avec tous ces aller-retour de fonds, délais de remboursements, et transactions sur place à l’unité pour chaque patient. Mais toute la chaîne doit évoluer pour ça, et pas seulement la partie assurance complémentaire.
Le 20/04/2021 à 10h27
Dans le bancaire, on nous dit que c’est une demande forte des clients… Je n’ai toujours pas compris pourquoi non plus. Pour de la clientèle pro, je peux le concevoir à la limite; ou sur le virement instantané je veux bien que cela s’affiche en prévisionnel mais le reste, je ne vois pas.
Le 20/04/2021 à 11h02
Peut-être, mais est-ce qu’ils savent vraiment ce qu’ils veulent, ou est-ce que c’est une demande par effet de mode, et est-ce qu’ils y trouvent vraiment une utilité au quotidien ensuite… Je ne sais pas.
Justement, je ne trouve pas. En pro, les utilisateurs de moyens de paiement au quotidien sont rarement les mêmes que les gestionnaires, et ces derniers planifient bien à l’avance, donc avoir des notifications au jour le jour, je doute que ça les intéresse.
Oui, car le virement instantané règle le vieux problème d’un paiement sûr pour les achats entre particuliers devant se solder sur le moment. Le chèque peut être annulé après coup, le chèque de banque peut être faux, les espèces peuvent être fausses. Alors que le virement instantané peut-être fait sur place par l’acheteur et vérifié sur place par le vendeur, sans retour en arrière possible (hors case justice) ni nécessité de tiers prenant une commission. C’est dommage qu’il soit pour l’instant si limité en montant.
Le 20/04/2021 à 11h11
Savoir de combien tu vas être dans le rouge à la fin du mois pour savoir combien d’agios tu vas payer.
Qu’on te prélèvera au début du mois suivant et qui te manqueront encore à la fin du mois suivant etc
Le 20/04/2021 à 11h41
+1 Les professionnels de santé ne sont pas contre le tiers-payant. Ils veulent juste la garantie de recevoir les sous par les différents organismes.
Quand vous présentez une carte-vitale, la caisse primaire est obligé de payer sa part (inscrit dans la loi pour faire adhérer au système SESAM-Vitale), sauf si il y a une erreur de codification. Il n’y a pas d’équivalents pour les complementaires. Les pharmacies payent un tiers pour avoir la garantie que les droits de la complémentaire soit toujours à jour.
L’État devrait prendre le relais en mettant en place un systèmes de serveurs.
Le 20/04/2021 à 12h09
En gros faire ses comptes. Mais pour ça, pas besoin de notifications à la seconde, une fois par jour suffit. Je doute que gérer ses comptes toujours dans l’instant présent soit une bonne façon de ne pas être dans le rouge à la fin du mois.
De plus, ma banque gère depuis longtemps les débits CB en temps réel, c’est juste qu’il n’y a que le solde en attente et pas le détail, et qu’il faut faire l’effort d’aller sur le site pour le voir (enfin maintenant il y a aussi une application). J’ai du m’en servir une seule fois, pour voir sur place si un paiement CB était passé ou non, le message du TPE n’étant pas clair. Clairement pas la killer feature indispensable au quotidien.
Je ne doute pas qu’ils ne soient pas contre, mais il me semblait bien qu’il y avait un truc qui pouvait léser les professionnels, c’est pour ça que je l’ai précisé, merci d’avoir complété.
Pour ces problèmes de paiement, il faudrait voir à améliorer le système de vérification des droits, en le rendant online quand c’est possible pour diminuer le risque d’erreur. Pour les erreurs qui passeraient encore, facturer les clients après-coup comme ça m’est déjà arrivé avec des consultations à l’hôpital, voire annuler pour le futur la part de tiers payant concernée en cas d’abus répétés. Mais ça éliminerait déjà beaucoup de travail pour la grande majorité des transactions. Et les professionnels doivent être payés dans tous les cas, que le patient paye ou non.
Le 20/04/2021 à 14h44
Tout à fait, quand le professionnel de santé a le patient devant lui soit:
Le 20/04/2021 à 12h25
Quoi ? Pas besoin d’acheter le dernier smartphone à XXXX euros pour suivre ses agios (qu’on aurait pas eu si on achetait un smartphone ‘normal’) ?
On m’aurait menti ?
Effectivement c’est clairement pas une killer feature
Le 20/04/2021 à 15h48
Voilà, et quand on nous parle de moins de 10 secondes pour la mise à jour avec toutes les étapes… Quand on conne la simplicité de l’informatique des banques, cela fait rigoler. :)
Le 20/04/2021 à 15h11
Ben je sais pas, que ce soit à jour de la veille ou pas à jour, et même sans complémentaire donc beaucoup plus simple, j’ai toujours eu ça :
J’aimerais que le dernier point soit comme le premier par défaut, et comme le deuxième en cas d’erreur constatée plus tard. Et dans pas mal de cas, vu que beaucoup de monde a une complémentaire imposée par son employeur (bien ou pas bien, c’est un autre débat), ça se traduit par pas de paiement du tout, donc du temps et des frais gagnés pour tout le monde, et pas de chéquier oublié parce que oublié qu’il n’y avait pas de CB.
Le 21/04/2021 à 06h56
J’ai valorisé ma boite à 100 fois moins qu’eux… C’est un signe ! (ou pas)