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Apple intègre finalement son bloqueur de contenus gênants dans Safari

Le 06 août à 09h57

Apple a distribué hier soir les bêtas 5 de ses prochaines plateformes majeures. Dans iOS 18, iPadOS 18 et macOS 15 (Sequoia), Safari reçoit un ajout important : une fonction capable de bloquer « définitivement » des éléments gênants.

Concrètement, lorsqu’on visite un site web, on peut appuyer sur le bouton situé à gauche de la barre d’adresse. Dans la liste des fonctions, on choisit « Masquer les éléments gênants ». Là, il ne reste plus qu’à toucher ou cliquer sur l’élément visé et de confirmer la sélection. L’élément disparait et ne sera plus affiché, à moins d’un changement important sur le site.

La fonction semble efficace sur tous les éléments d’une page : images, vidéos, bannières, popups diverses et bien sûr publicités. Doit-elle être envisagée comme un bloqueur de publicités ? Sans doute pas, car l’opération manuelle pour chaque encart rendrait l’opération pénible. Les bloqueurs, que l’on peut déclarer par défaut dans iOS, agissent automatiquement dans Safari.

La nouvelle fonction peut toutefois s’avérer commode pour supprimer un ou deux gros éléments pénibles, en fonction des sites. Les rumeurs autour de l’arrivée de cette capacité avaient fait trembler les médias et le monde de publicité. Celui-ci n’a pas encore réagi, même si le danger ne semble pas bien sérieux.

Le 06 août à 09h57

Commentaires (8)

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L'idée n'est pas nouvelle (Stylish & co), mais la méthode a l'air assez abordable. C'est pas inintéressant en tout cas, car il n'est pas rare d'avoir un bloc inutile sur un site qu'on fréquente régulièrement.
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Doit-elle être envisagée comme un bloqueur de publicités ? Sans doute pas, car l’opération manuelle pour chaque encart rendrait l’opération pénible. (...) La nouvelle fonction peut toutefois s’avérer commode pour supprimer un ou deux gros éléments pénibles, en fonction des sites.
Bref, du 100%Apple:
- suffisamment pro-utilisateur pour ne pas nuire au business.
- pas assez pro-utilisateur pour ne pas nuire au business.

:D
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Apple propose déjà de quoi avoir des bloqueurs de pubs performants, pro-utilisateurs et pas très pro-business.
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Exactement.

- Apple "propose de quoi avoir des bloqueurs de pubs performants"...
... car sinon ça nuirait au business (de la vente d'iPhone aux utilisateurs).

- Apple "n'inclut pas de base des bloqueurs de pubs performants"...
...car sinon ça nuirait au business (de l'affichage de pubs aux utilisateurs).
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Je rebondie sur le fait que ça puisse faire trembler les médias.

Je me souvient d'un article il y a probablement 20 ans qui chiffrait le coût de la publicité pour le consommateur. Je ne le retrouve pas mais on trouve des chiffres récents par exemple Lidl y consacre 572 M€ pour communiquer en France (https://www.lsa-conso.fr/publicite-intermarche-et-e-leclerc-detrones-par,401316). C'est répercuté sur le prix de vente des produits, sachant que les marques de produits elles-mêmes font de la publicité.

Je ne sais plus ce que disait l'article mais pour moi on pourrait voir la publicité comme un impôt (une sorte de TVA collectée par les marques) avec une redistribution (par des agences de publicité). Mais c'est très différent d'un impôt car cette redistribution est inefficace (les agences de pub comme Google font leur marge) et l'argent reçu par les bénéficiaires (les journaux, sites web) est régie par un marché. Puisque c'est un marché, les bénéficiaires doivent être compétitif pour toucher, et donc potentiellement change leur manière d'être (publier des articles qui font cliquer par exemple).

Même si nous bloquons les pubs, nous sommes obligé de payer pour la publicité (en achetant des biscottes) ! Mais si la rendons moins rentable et peut être qu'un jour elle disparaîtra (spoiler : ça n'arrivera pas mais elle pourra être réduite) et on pourra utiliser notre argent pour payer de l'information de qualité (Next !).

Corollaire : moins il y a d'espace pour la publicité, plus les emplacement sont chers (marché), donc le coût pour le consommateur toujours aussi important.
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Le temps de cerveau disponible octroyé pour Coca-Cola, temps de cerveau provenant de la ménagère et ensuite la-dite ménagère de moins de 50 ans qui va faire ses courses et qui au passage va acheter de l'eau... ha non du Coca-Cola en fait.

Et bien ce Coca-Cola aura un prix de vente qui inclura un % du paquet de pognon que Coca-Cola Inc. a du verser à TF1 pour service rendu, c.a.d celui de brainwashing... mais je dirais plutôt "conditionnement mental par techniques issues du marketing" (car j'ai horreur des anglicismes, "fake news" étant le pire du pire, à :vomi2:), ou bien "lavage de cerveau"... :fumer:

Aux US, il n'y a jamais eu de redevance TV. Tous les coûts marketing & publicitaires TV ont toujours été (et sont toujours) supportés en contrepartie de "temps de cerveau disponible " de ceux qui sont devant leur écran.
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La pub joue même pour ceux qui achètent de l'eau en faisant leur courses.

(D'ailleurs, mon eau je l'achète en tournant un robinet.)
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« moins il y a d'espace pour la publicité, plus les emplacement sont chers (marché), donc le coût pour le consommateur toujours aussi important. »

« Tout ce qui est rare est cher. Un cheval boiteux est rare. Donc un cheval boiteux est cher »
(juste une p’tite blague)

Mais tout à fait. Quand TF1, au milieu des années 90 était devenue la 1ere chaine TV en… Europe par son audience, et bien les 30 secondes de pub durant la coupure pub du film du Dimanche Soir (avec Whirpool ou les Cafés Carte Noire), et bien pour 30s de pub, il fallait claquer un max de thunes pour la boite qui voulait se faire voir sur l’écran durant CETTE coupure Pub particulière.

Je me rappelle que les prix étaient juste… stratosphériques, de l’ordre de 300 000 à 500 000 francs.
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