Amazon va ouvrir un sixième centre de distribution, en région parisienne

Amazon va ouvrir un sixième centre de distribution, en région parisienne

Amazon va ouvrir un sixième centre de distribution, en région parisienne

Alors que le nouveau centre de distribution de Boves (Somme) vient d’être inauguré, la société annonce qu’elle en ouvrira un autre de 142 000 m² à Brétigny-sur-Orge (Essonne) à l’automne 2018.

Le géant de la vente en ligne précise qu’il créera 1 000 CDI, venant s’ajouter aux 500 CDI sur trois ans pour le centre de Boves. Pour rappel, les autres centres de distribution sont situés à Saran (Loiret), Montélimar (Drôme), Lauwin-Planque (Nord) et Sevrey (Saône-et-Loire).

Commentaires (5)


Les conditions dans les hypermarchés ne sont pas mieux. C’est le type de boulot qui veut ça …

Sauf que pour Amazon l’effet est multiplié par son positionnement international.



Les gens veulent tout tout de suite et pour pas chère, bah désolé mais tout à un prix. L’économie et la rapidité d’amazon ont un cout sur la vie de leurs employés.

Mais qui accepterait une augmentation de 20% du prix et des délais + important quand de l’autre côté les salaires ne bougent pas pour le consommateur ? (et évidemment on n’est pas dans un contexte où les gens accepteraient de moins consommer …).



Pers o j’ai bossé en job d’été dans un hypermarché, j’ai bien failli envoyer à l’hosto le manager (pourtant j’ai aussi bossé comme aide soignant par exemple) et j’ai du le menacer d’aller au prud’homme pour qu’il paye mes heures supp. C’est un domaine de dingue pas loin de l’esclavage moderne et comme la plupart des gens qui y travaillent sont peu ou pas qualifiés, personne n’ose se faire quoi que ce soit - sauf quand ça dépasse certaines limites mais les managers sont payés pour faire en sorte de ne jamais trop les dépasser .



Bref tant que les etats laisseront faire au nom de marché, ça ne fera qu’empirer.






  • Lidl dans “Cash Investigation”: Comment la grande distribution a développé une culture “toxique” du management - huffingtonpost.fr - 27/09/2017 :



    « • Le cas particulier des hard discounter (et d’Amazon)



    “Lidl, et Amazon d’ailleurs, ce sont d’abord des entreprises fondées par des ingénieurs. Par opposition, dans le métier, on dit que les Carrefour, Leclerc, Auchan, sont des ‘romantiques’. Ils pensent commerce avant tout. Chez Lidl, le format a été théorisé presque avant de savoir ce qui serait vendu en magasin. Idem chez Amazon.



    Après les distributeurs ont travaillé sur l’ergonomie des postes de travail ces dix dernières années. De nombreux outils ont été développés par Carrefour, par Monoprix, pour réduire la pénibilité des postes. Mais il faut admettre qu’un hypermarché, avec peut-être 500 employés, tient désormais de l’usine, avec une segmentation des tâches très précise.” »

  • Le scandale de l’évasion fiscale, révélations sur les milliards qui nous manquent

    Cash investigation - Saison 2 Épisode 1 (21/07/2015)










odoc a écrit :



Les conditions dans les hypermarchés ne sont pas mieux. C’est le type de boulot qui veut ça …





Non… “C’est le marché”, et par marché j’entends le marché du côté des patrons.







odoc a écrit :



Les gens veulent tout tout de suite et pour pas chère, bah désolé mais tout à un prix.





On ne m’a jamais demandé mon avis dessus, toi oui ?

 





odoc a écrit :



Mais qui accepterait une augmentation de 20% du prix et des délais + important quand de l’autre côté les salaires ne bougent pas pour le consommateur ?





Pour les délais j’en sais rien mais pour les prix c’est plus ou moins déjà le cas avec le bio.







odoc a écrit :



Pers o j’ai bossé en job d’été dans un hypermarché. C’est un domaine de dingue pas loin de l’esclavage





J’ai également bossé un mois dans un supermarché et c’était clairement des abrutis… Enfin il y en avais juste une mais c’était la chef, forcément… J’avais trouvé une technique pour ranger le rayon plus rapidement en rangeant sur les rolls les produits par parfum ( confiture c’est lourd en + ) mais je me suis fait engueulé comme un chien… Pause de 20 minutes pas respectées ( le mieux c’était de ne pas en avoir ). Pas le droit d’aider un collègue pour un truc lourd. Le pire c’est que même avec cette débilité je finissais en moyenne une heure avant donc j’ai du bosser moins vite, une horreur !





odoc a écrit :



des gens qui y travaillent sont peu ou pas qualifiés, personne n’ose se faire quoi que ce soit





Je peut t’assurer que à niveau élevé et bien payé c’est le même problème car tu peu te faire griller et en un coup de fil tu ne pourra plus jamais retrouver du travail dans un secteur surtout si ton rapport fera perdre de l’argent à la boite une fois corrigé.









skankhunt42 a écrit :



Non… “C’est le marché”, et par marché j’entends le marché du côté des patrons.





Pas dit le contraire, mais on oublie souvent que ce marché est aussi conditionné par le consommateur qui est donc aussi en partie responsable.







skankhunt42 a écrit :



On ne m’a jamais demandé mon avis dessus, toi oui ?

 



Pour les délais j’en sais rien mais pour les prix c’est plus ou moins déjà le cas avec le bio.





Non mais les classes moyennes comme mes parents par ex, n’ont pas les moyens de payer plus chère pour avoir moins - d’ailleurs j’ai jamais consommé “bio” enfant c’est pas pour rien.







skankhunt42 a écrit :



J’ai également bossé un mois dans un supermarché et c’était clairement des abrutis… Enfin il y en avais juste une mais c’était la chef, forcément… J’avais trouvé une technique pour ranger le rayon plus rapidement en rangeant sur les rolls les produits par parfum ( confiture c’est lourd en + ) mais je me suis fait engueulé comme un chien… Pause de 20 minutes pas respectées ( le mieux c’était de ne pas en avoir ). Pas le droit d’aider un collègue pour un truc lourd. Le pire c’est que même avec cette débilité je finissais en moyenne une heure avant donc j’ai du bosser moins vite, une horreur !





idem, le seul abruti était également le patron mais dans mon cas je lui est rappelé que j’étais “une personne de base” (ses propres termes pour parler de ses employés)







skankhunt42 a écrit :



Je peut t’assurer que à niveau élevé et bien payé c’est le même problème car tu peu te faire griller et en un coup de fil tu ne pourra plus jamais retrouver du travail dans un secteur surtout si ton rapport fera perdre de l’argent à la boite une fois corrigé.







Oui et non.



Oui car j’ai beau avoir un doctorat, si je me plains de quoique ce soit, je peux dire adieu à ma carrière et ce probablement quelque soit le continent

Non car parce que j’ai pu aller jusqu’à un doctorat (mais c’est valable en réalité pour beaucoup d’autre personne et même sans avoir fait d’études), je suis capable de m’adapter et de faire autre chose dans ma vie et donc de changer de secteur d’activité (rien que le fait d’avoir du faire de nombreux job d’étudiant ou d’avoir un solide réseau en dehors de mon secteur d’activité principal me permet de faire d’autre carrière).



Mais j’ai aussi la chance de ne pas avoir trop de crédit et d’attache, et bien souvent ce n’est pas le cas de la plupart des gens.



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