Les boutiques Fresh sont des magasins alimentaires dans lesquels on entre, on se sert et on sort sans passer par une caisse et encore moins une file d’attente. Si 25 avaient déjà ouvert aux États-Unis depuis 2018, c’est la première fois qu’Amazon en ouvre un en Europe, à Londres.
Basée sur le modèle Go, la boutique a été officiellement ouverte jeudi, avec toujours la même promesse : ne pas attendre. Une fluidité qui se fera au prix de caméras observant tout ce qui est fait dans le magasin, les images étant stockées pendant 30 jours pour l’amélioration des techniques de détection.
Car les magasins Amazon Go reposent avant tout sur le machine learning. Tout ce que le client a à faire, c’est scanner son smartphone sur une borne à l’entrée. Les produits comptabilisés seront automatiquement débités de la carte bancaire associée au compte Amazon en sortant.
Un email contenant la liste des courses et la facture est envoyé peu après. L’entreprise est sûre d’elle : sa technologie fonctionne si bien que les clients n’auraient pas besoin de vérifier le détail des achats.
Quant aux produits vendus, ils le sont pour la plupart sous sa propre marque « by Amazon ». On y trouve de nombreux plats déjà cuisinés, mais aussi des ingrédients de base comme le lait et les œufs. Certains produits appartiennent à une gamme premium nommée « Notre sélection ». D’autres proviennent d’enseignes tierces comme Morrisons et Booths.
Commentaires (13)
#1
Je serais curieux de voir s’ils y vendent des produits du commerce équitable.
#1.1
Ce serait étonnant, ce mot est banni de leur écosystème.
#2
Pour faire ça, il n’y a pas de vrac. Tout est emballé et déjà étiqueté.
#2.1
Techniquement, rien n’empêcherait d’avoir des balances connectées pour peser le vrac.
#3
Pas forcément besoin de vrac pour du commerce équitable, ca dépend des produits.
#4
Il faut quand même une sacré confiance en “l’humanité” pour offrir un telle “service”. haha
#5
A part les pro Amazon qui ont du mal à se passer d’eux malgré qu’ils ne payent quasiment pas d’impôts et detruit les commerces en France , jamais j’irai là dedans .
#6
“En Europe, à Londres ”
Et le Brexit?
#7
Tu veux la placer en Amérique alors ?
L’Europe, c’est un continent avant d’être une communauté. La Suisse est en Europe, l’Angleterre aussi, et c’est pas près de changer ou alors il faut commencer tout de suite à sortir les rames.
#8
Et donc plus besoin de caissières…Chômage en plus…Non ! On va reconvertir les ex-caissières en spécialistes de l’IA. pour virer d’autres salariés…
#8.1
C’est vrai que caissière c’est un job de rêve, mieux vaut tout faire pour conserver ces emplois plutôt que de réorganiser la société en confiant les tâches ingrates aux machines.
#9
Réorganiser la société en ayant plus d’automatisation, moins de travail réalisé par les humains, et du coup une redistribution des richesses (puisque ce sont désormais les robots qui créent les richesses), ok, je suis pour.
Mais est-ce réellement l’ambition d’Amazon ? Militent-ils pour réorganiser la société ? Participent-ils aux efforts de redistribution ? Ils sont surtout célèbres pour te facturer depuis un paradis fiscal pour, justement, ne pas participer à tout ça.
#10
Chez Amazon, vu les salaires, conditions de travail, et autres manoeuvres contre l’émergence d’un syndicat, en effet, on peut douter en effet de la “réorganisation” de la société. Cet terme fait penser à la “réorganisation” d’une entreprise…On n’est pas du tout dans le même registre.
La question finale est : “Que faire des chômeurs de masse maintenant clairement devenus définitivement inutiles ?”…La crise des Gilets Jaunes ne vous a donc pas servi d’avertissement ? Bien heureux cette COVID19 providentielle…
Du chômage à l’exclusion.
De l’exclusion à l’élimination.
Voilà le programme de l’hyper-capitalisme contemporain.