Altice compte ouvrir le capital de son réseau fibre, une dizaine de candidats attendus
Le 10 septembre 2018 à 09h35
1 min
Économie
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La filiale française de SFR compte transférer son activité fibre en zones moins denses (agglomérations moyennes et zones rurales, soit la majorité de son réseau) dans une société tierce, « SFR SA ».
Une manière de trouver des fonds, quitte à perdre la majorité du capital de cet actif. Selon Les Échos, le groupe attend une dizaine de fonds candidats pour entrer, avec une valorisation attendue entre trois et quatre milliards d'euros.
Des investisseurs pourront prendre de 40 à 60 % de son capital, selon nos informations. Aux Échos, des proches du dossier déclarent que même s'il perd la main, Patrick Drahi compte conserver des options d'achat. Des discussions avec les syndicats sont attendues d'ici la fin d'année.
Le projet suit le partage des pylones au fonds KKR, via la coentreprise SFR Tower Co, annoncée en juin.
Le 10 septembre 2018 à 09h35
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 10/09/2018 à 12h16
C’est pour ça qu’il racheté SFR ? Pour le revendre en morceau derrière ? Étonnant !
…
Ou pas, les LBO finissant presque toujours comme ça.
Le 10/09/2018 à 16h19
“Société Française de Radiotéléphonie SA”, une société dédiée à gérer un réseau de fibre optique ? " />
Le 10/09/2018 à 16h20
Ce n’est pas parce que l’actionnaire majoritaire abandonne une part substantielle du capital d’une société que l’entreprise est vendue en morceau. Altice n’est pas encore dans la situation de France Telecom/Orange ou de Vivendi-Universal après l’effondrement de la bulle internet. Une vente à la découpe, c’est quand même plus hardcore que de chercher de nouveaux partenaires au capital. Il y a 2 façons de se financer : l’endettement et l’augmentation de capital.
Le jour où Patrick Drahi vendra, on parlera du nom du nouvel actionnaire. Pour le moment Patrick Drahi crée des filiales et réduit la voilure de sa holding personnelle. Je sais que ce n’est pas facile à admettre qu’on puisse être propriétaire d’un patrimoine qui est virtuellement en faillite, mais ça s’appelle le capitalisme : on cherche des capitaux qui financent des investissements qui sont sensés augmenter le capital de départ. Mais c’est sûr : si le capital n’augmente pas, on est obligé de vendre.
Le 10/09/2018 à 20h17
Le 11/09/2018 à 18h48
Qu’elle était belle l’époque où c’était encore Neuf-Cegetel " />
Et je ne parle même pas de LDCom " />