AI Act : l’impact de la position française sur les droits humains inquiète

AI Act : l’impact de la position française sur les droits humains inquiète

AI Act : l’impact de la position française sur les droits humains inquiète

« IA : l’autorégulation des modèles de fondation mettrait en danger les droits humains », s’alarment un collectif d’acteurs de la société civile dans une tribune.

En cause : la position française, qui s’est opposée il y a quelques semaines à une régulation des modèles d’intelligence artificielle (IA) dits « de fondation », argumentant en faveur d’une autorégulation par les entreprises constructrices de ces modèles plutôt que d’une régulation externe.

Parmi les signataires : les dirigeants et présidents d’entités comme le collectif #Jesuisla, l’Irish Council for Civil Liberties, AI Forensics, SOS Racisme, la Ligue des Droits de l’Homme et de multiples associations de défense des victimes de violences numériques, comme #StopFisha ou Féministes contre le cyberharcèlement.

Alors que l’intelligence artificielle générative facilite la désinformation, les agressions par deepfakes, et que les effets discriminatoires d’algorithmes comme celui de lutte contre la fraude utilisé par la CAF sont de mieux en mieux connus, écrivent-ils, la position de la France est « extrêmement préoccupante ».

Et de s’inquiéter de l’impact du lobbying de la start-up Mistral, par l’intermédiaire de l’ancien secrétaire d’État au numérique, Cédric O, sur le gouvernement français.

« Une réglementation assortie de garde-fous solides et d'un contrôle externe est essentielle », écrivent les signataires de la tribune, argumentant que cela permettra aussi aux entreprises en aval de la chaîne de production et de déploiement des modèles algorithmiques de s’emparer de ces nouveaux outils sans crainte d’avoir à supporter de trop importants coûts de mise en conformité

Commentaires (1)


L'autorégulation des entreprises privées ? Vous voulez dire, comme pour les données personnelles ? L'autorégulation qui nous a fait arriver à la nécessité d'une loi au niveau européen (RGPD) après des années de dérives ?

L'autorégulation c'est du même acabit que les théories libérales du ruissellement. Mais rien d'étonnant venant d'un gouvernement qui gère un État comme une entreprise.
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