Graphe représentant une antenne terrestre envoyant du texte, de la voix et des données vers un réseau d'un opérateur partenaire puis vers le réseau terrestre de Starlink puis vers son réseau satellitaire et enfin vers un smartphone « non modifié ».

2024, début du direct-to-cell pour Starlink

Graphe représentant une antenne terrestre envoyant du texte, de la voix et des données vers un réseau d'un opérateur partenaire puis vers le réseau terrestre de Starlink puis vers son réseau satellitaire et enfin vers un smartphone « non modifié ».

Mardi 2 janvier, SpaceX a lancé les six premiers satellites du système « direct-to-cell » de Starlink. Celui-ci est prévu pour connecter via satellites des smartphones directement à Internet sans que ceux-ci embarquent quoique ce soit de spécial. Cette offre devrait permettre à l'opérateur de couvrir des zones blanches importantes existantes par exemple aux États-Unis, en Australie, au Chili ou sur l'océan.

SpaceX pense pouvoir mettre en place l'envoi de SMS via ce système en 2024, puis développer la voix et les données à partir de 2025. Il ne faudra pas s’attendre à des débits importants, précise Elon Musk. Un seul opérateur est pour le moment partenaire en Europe : Salt, en Suisse.

Citée par Space News, Kate Tice, responsable ingénierie chez SpaceX, a déclaré lors du lancement des six premiers satellites qu'ils seraient plus lumineux que les 15 Starlink V2 qui les rejoindront ensuite sans embarquer le système pour se connecter aux smartphones.

Commentaires (6)


Si le prix est raisonnable, pouvoir faire SMS/appel en pleine mer avec son smartphone traditionnel, ça va être la révolution et Imersat risque de couler !!
Je trouve ça surprenant que ça fonctionne – même à 7 Mbit/s – entre un simple téléphone cellulaire et des satellites à quelques centaines de kilomètres de distance.
Voilà ce que l'on peut faire sur terre dans des conditions extrêmes : https://hellofuture.orange.com/fr/couverture-extreme-en-5g/
On peut étendre le rayon de couverture à 60 km avec une antenne à 70 m de hauteur.

Starlink a l'autorisation de placer des satellites à 340 km d'altitude. Cela fait plus de 6 fois ce que l'on sait faire sur terre.

En gonflant la puissance d'émission et la sensibilité en réception côté satellite, ça semble être possible.

Mais j'ai été surpris moi aussi.
Mais du coup, si ou parle bien ici de 2/3/4G, Starlink négocie / achette des licences pour des bande de fréquence pour chaque pays couvert ?
Si oui, chaque satellite change de fréquence d'émission toutes les quelques minutes d'un pays à l'autre ?
L'article de spacenews en lien indique :
Initial direct-to-smartphone tests would use cellular spectrum from SpaceX’s U.S. mobile partner T-Mobile. SpaceX has also partnered with mobile operators in Australia, Canada, Chile, Japan, New Zealand, and Switzerland.

J'ai lu ailleurs (je crois sur le site de starlink) qu'ils auraient ensuite leurs propres fréquences, mais je ne retrouve pas. C'est par contre cohérent avec le fait que Starlink dit sur son site :
Starlink satellites with Direct to Cell capability have an advanced eNodeB modem onboard that acts like a cellphone tower in space, allowing network integration similar to a standard roaming partner.
A mon avis Space X sera opérateur d’infrastructure, ils revendrons l'utilisation de leurs satellites par des opérateurs commerciaux déjà présents sur le plancher "cellphone tower in space"
Fermer