10 ans de Galileo, et donc des lancements Soyouz depuis le Centre Spatial Guyanais
Le 22 octobre 2021 à 08h33
2 min
Sciences et espace
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C’est en effet le 21 octobre 2011 que les premiers satellites ont été envoyés dans l’espace. Il faudra par contre attendre plusieurs années avant que le « GPS européen » ne démarre officiellement, fin 2016.
Aujourd’hui 26 satellites sont dans l’espace, à plus de 23 000 km d’altitude. Les débuts n‘ont pas été de tout repos puisque des problèmes sur les horloges atomiques (indispensables au fonctionnement des satellites) ont joué les invités surprises.
Ils ont été résolus avec des modifications sur les derniers modèles. L’Europe est déjà en train de travailler sur une seconde génération de satellites, attendue pour 2025. La promesse est d’être dix fois plus précis et de renforcer les capacités pour les secours.
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L’Agence spatiale européenne rappelle que ce 10e anniversaire de Galileo est aussi le 10e anniversaire des fusées Soyouz lancées depuis la Guyane. Lors du lancement du 21 octobre 2011, les deux premiers satellites prenaient en effet place à bord du lanceur russe. Cet événement venait « couronner une collaboration entamée en 2003 entre l’Agence Spatiale Européenne (ESA), Roskosmos (l’agence spatiale russe) et le CNES », explique l’ambassade de France en Russie.
Pour rappel, l’Europe dispose de trois fusées actuellement : Vega pour les missions légères, Soyouz pour les intermédiaires et Ariane 5 pour les lourdes. La relève se prépare avec Vega-C et Ariane 6.
Le 22 octobre 2021 à 08h33
Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 23/10/2021 à 20h43
Donc, les russes ont eu le temps de bien tout matter sur la conception des satellites Galileo, pour s’en inspirer, et pour trouver les meilleurs moyens de les écouter une fois en l’air.
Magique comme coopération
Le 23/10/2021 à 20h55
Tu es au courant que ce n’est pas parce que tu transportes un truc que ca t’aide à comprendre sa conception et son fonctionnement?
Le 24/10/2021 à 11h06
C’est surtout que les fusées étaient chargées par Ariane Espace, les russes ont 20 ans d’avance sur l’UE pour les systèmes de positionnement par sat, enfin il n’y a rien à écouter sur de tels satellites hormis de bête données temporelles.
Le 24/10/2021 à 14h34
Éventuellement les clés pour les signaux chiffrés/signés.
Le 25/10/2021 à 08h02
Je veux bien mais quand on possède soit même un système de positionnement sattelite aux performances proches de ce que le voisin un. Pourquoi s’emmerder à faire du piratage industriel ?
Et au delà de ça, il suffit de demander aux allemands avec la main sur le robinet de gaz pour obtenir les clés
Le 25/10/2021 à 14h52
Tu es au courant que ces satellites ont un intérêt militaire majeur, et donc que ce ne sont pas les opérateurs lambda qui se «promènent» autour du contenu des lanceurs?
Bah outre les interceptions sélectives, le problème est aussi les capacités d’entrave.
D’une part parce qu’il semble assez évident que altérer ou éteindre un positionnement satellite aujourd’hui serait dramatique (ce n’est pas comme si l’Europe estimait - AMHA à juste titre - que posséder un système de positionnement était une nécessité souveraine…) à tous les niveaux.
Ensuite, il y a un «tout petit» intérêt économique de se débrouiller pour planter un tel système, donc, il faut le comprendre en amont.
Et c’est triste d’estimer qu’il n’y a RIEN à tirer comme information technologique des satellites Galiléo… sérieusement, à tes yeux nous (français et européens) sommes si nuls que ça?
Le 25/10/2021 à 18h38
Parce que bien entendu, on peut s’approcher sans être un minimum surveillé alors qu’on n’a rien à foutre autour du sat
Le 26/10/2021 à 08h18
Cela te semble si compliqué de placer des pions dans une équipe technique?