PSES 2017 : où il est question d’échanges, de vie privée et un petit peu de Marianas web
En toute bienveillance (ou pas)
Le 11 juillet 2017 à 08h45
12 min
Internet
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Nous avons récemment participé aux quatre jours de conférences et d'ateliers du festival Pas Sage En Seine à Choisy-le-Roi. L'occasion de découvrir son organisation et ses intervenants, mais aussi de constater le besoin d'un discours en faveur des libertés et de l'hygiène numérique à destination du grand public.
Fin juin Pas Sage En Seine (PSES) se tenait à la médiathèque de Choisy-le-Roi un festival qui fêtera bientôt sa dixième année et a décidé de s'intéresser aux questions numériques sous trois axes : société, internet et liberté. Cette édition 2017 avait pour slogan : « faites preuve de curiosité ».
Soutenu par Bearstech/Octopuce, la FDN ou encore Mediapart, PSES est organisé par quelques personnes accompagnées de bénévoles lors de l'évènement, l'ensemble étant regroupé sous une forme associative depuis cette année. Certains noms ne sont pas inconnus de ceux qui trainent sur les réseaux et s'intéressent aux problématiques de sécurité et de vie privée. Citons notamment Aeris, Numendil, OpenPony ou encore Prunus.
Mais Pas Sage en Seine est surtout du partage qui prend son temps – l'évènement dure quatre jours – et un festival qui cherche à rester fidèle à certaines valeurs importantes pour la petite équipe organisatrice.
L'entrée est gratuite, et le financement de l'association se fait en partie sur la vente de goodies et de boissons sur place. Derrière, il ne se cache donc pas de grosse agence de communication. Vous n'y croiserez pas non plus des milliers de jeunes entrepreneurs qui auront droit à un stand d'à peine 1 m² chacun hébergé par la Poste, la SNCF ou Orange qui en profiteront pour vanter leur avenir résolument digital (en anglais ?) au sein de notre belle startup nation naissante.
Culture numérique et protection des données pour tous
En ce sens, PSES se distingue de nombreuses autres manifestations organisées chaque année en région parisienne en juin. Ici, le but n'est pas tant de permettre à des sociétés de venir défendre leur bout de gras que d'inciter ceux qui se préoccupent de leur vie numérique de venir en parler, ensemble.
C'est notamment le cas avec l'organisation d'ateliers comme celui du CECIL (Centre d'Études sur la Citoyenneté, l'Informatisation et les Libertés), venu co-réaliser une exposition consacrée à l’autodéfense numérique et évoquer les questions relatives à la publicité et à la surveillance en ligne. On pouvait aussi s'initier au lockpicking (crochetage de serrure) afin de mieux comprendre comment fonctionnent ces éléments de sécurité, et découvrir leurs limites.
Delphine Malassingne était de son côté venue évoquer les premiers pas des utilisateurs dans la question de l'hygiène numérique tout comme Genma, pour le collectif Café vie privée. Chacun pouvait ainsi venir échanger autour de la question de la protection des données et de la vie privée (même nous).
Loin d'une cryptoparty où tout le monde doit repartir avec une belle clef GPG qu'il utilisera avec l'ensemble de ses amis (ou pas), nous avons surtout pu y croiser des utilisateurs/internautes plus ou moins au fait de ces problématiques venir demander comment gérer au mieux ses mots de passe, stocker ses fichiers et autres bonnes pratiques à favoriser vis-à-vis de leur smartphone ou de leur navigateur par exemple.
Des sessions plus précises organisées par Café vie privée venaient d'ailleurs détailler comment utiliser KeePass, VeraCrypt ou encore Tails. Un apprentissage qui ne va pas forcément de soi, comme l'a très bien expliqué Zenzla dans une conférence sur les « petits sacrifices » nécessaires dans un environnement numérique où l'on veut que tout soit simple et « Mme Michu Ready », d'une ergonomie parfaite, incitant l'utilisateur à ne pas trop se poser de questions. Et justement, à PSES on croisait des personnes qui s'en posaient de nombreuses.
Une démarche qui semble progressive, alors que les questions relatives à la protection des données, à la vie privée ou plus largement au logiciel libre se posent de manière croissante ces dernières années. Un participant nous a d'ailleurs indiqué pendant le week-end de quelle manière c'est à force de nous lire (entre autres) qu'il en venait à s'intéresser à ce genre d'évènements. Comme une preuve que l'information est aussi au cœur de telles initiatives.
Une multitude de conférences, diffusées en direct puis en ligne
Pour ceux qui préfèrent venir pour écouter, ces quatre jours sont aussi l'occasion de participer à des conférences de 30 minutes à 1 heure (parfois jusqu'à 21 h). Ici il n'est pas seulement question de vie privée, le festival se voulant relativement ouvert sur les thèmes qu'il aborde.
On y retrouve donc essentiellement des porteurs de projets se voulant utiles et positifs. Et ce, que ce soit à chacun de manière individuelle, soit à l'ensemble de « la cité ». On pensera notamment aux Exégètes amateurs, à Framasoft ou à La Quadrature du Net venus présenter leurs actions et expliquer leurs combats en cours. D'autres venaient plutôt partager leur propre expérience sur des sujets divers et variés (un geek est toujours plus que ça après tout).
Il s'agissait avant tout de créer un melting pot. On trouvait d'ailleurs des intervenants confirmés et même quelques « stars » qui ne manquent pas d'attirer les foules et les marques d'admiration à la fin de leur conférence. Mais aussi des « bleus » dont c'est la première intervention publique d'ampleur, et qui tâtonnent un peu dans leur format. Car eux aussi doivent pouvoir apprendre, s'améliorer, et faire mieux la prochaine fois. Le tout en communicant sur le sujet qui les intéresse.
L'ensemble était diffusé en direct, et disponible sous la forme de replay vidéo sous Creative Commons (depuis 2012). On notera aussi qu'il s'agit du seul évènement auquel nous avons participé récemment où les questions de fin de conférence se prennent aussi sur IRC, permettant à ceux ne pouvant pas être sur place d'intervenir.
Passer d'Emacs à Cozy v3 en passant par une vidéo fun sur le darknet
Parfois, les sujets peuvent paraître un peu étranges, mais sont l'occasion de découvrir des outils et leurs possibilités méconnues. On pense par exemple à Thierry Stoehr venu nous vanter avec passion les mérites de l'Org Mode d'Emacs.
Celui-ci permet d'exploiter une forme de prise de note rapide, un peu à la manière du markdown, mais combiné à des fonctionnalités avancées comme le calcul du nombre de tâches effectuées dans une liste, le traitement de tableaux, la gestion de calendriers, l'export vers des formats HTML, PDF, ODT, etc.
On peut aussi y croiser des auteurs comme Rayna Stamboliyska (alias MaliciaRogue), accompagnée de Stéphane Bortzmeyer qui a rédigé sa préface. Elle était venue parler du contenu de son livre sorti au début du mois et évoquant les problématiques de sécurité et de modèles de menace, la culture des hackers mais aussi ce qui se cache en réalité derrière ce fameux terme qui fait peur : le darknet (et autres Marianas web). L'occasion pour certains de découvrir cette vidéo.
Il était d'ailleurs amusant de voir que Tristan Nitot, venu parler de Cozy Cloud, a fini par passer près d'une heure à dédicacer plusieurs des exemplaires de son livre sorti l'année dernière, Surveillance://, tout en se prêtant au jeu des questions/réponses (le tout en distribuant quelques stickers).
Si l'on pouvait venir découvrir des outils existants ou en devenir comme CryptPad, CaliOpen, Cozy v3 et Yunohost, PSES était aussi l'occasion d'aborder des sujets plus techniques comme la gestion des DNS, l'analyse de flux chiffrés ou les courbes elliptiques dans le domaine cryptographique. Mais aussi parler de prise de photos libres pour Wikipédia, de fin du format papier, d'Emmabuntüs, de contrôle parental open source, de corruption du quotidien avec Tris Acatrinei de Projet Arcadie ou comment un dérivé libre de Minecraft peut favoriser l'éducation : Framinetest.
Framinetest : le bon exemple
On pouvait ainsi écouter Frédéric Veron, professeur de SVT en collège, nous expliquer comment il a eu l'idée d'apprendre à ses élèves à travers un espace virtuel où tout est à construire. Un monde où les phénomènes naturels s'expriment, avec différents matériaux de construction, mais aussi l'impact des volcans ou des conditions météorologiques.
La question de la chaîne alimentaire a aussi pu être évoquée via la présence de poules et de coqs dans des enclos. Pour en réguler la naissance, les élèves y ont introduit des loups, puis des ours (pour se débarrasser des loups). « Puis un jour, un élève un peu plus malin que les autres a trouvé une solution : il a ouvert l'enclos ». Tout ce petit monde s'est ainsi retrouvé envahi d'animaux plutôt dangereux, forçant certains à rester dans leur maison par sécurité.
Au-delà de ces questions en lien assez direct avec sa matière de prédilection, il a aussi cherché à apprendre à ses élèves l'organisation d'une société. Ils ont ainsi des responsabilités et des droits plus ou moins importants en fonction de leurs actions. Avec le temps, ils ont pu expérimenter des quasi-dictatures et des modes de fonctionnement très autoritaires, avant que les choses ne se normalisent.
Une anecdote intéressante s'est d'ailleurs passée lors d'une formation de professeurs qui ont eu l'occasion d'intégrer ce monde virtuel, certains s'amusant à y semer le désordre. Résultat des courses, les élèves (qui n'avaient pas conscience de qui ils étaient) ont fini par les sortir du jeu car ils n'en respectaient pas les règles.
Un projet qui semble avoir enthousiasmé les élèves, et qui a commencé à intéresser d'autres professeurs, jusqu'à celui de philosophie. Mais une telle démarche n'est pas forcément simple à gérer, que ce soit en interne ou même vis-à-vis de la hiérarchie qui ne comprend pas toujours la démarche.
Les choses semblent néanmoins avoir changé récemment avec l'arrivée de Microsoft et son Minecraft EDU, venu évangéliser l'éducation nationale sur les bienfaits de tels dispositifs. Mais pour Frédéric Veron, le choix du logiciel libre, s'il a demandé un gros travail de traduction au départ, est un choix sur lequel il ne veut revenir.
Car outre le fait que cela permet aussi de montrer qu'il existe des alternatives, et donc de faire de l'éducation numérique, cela permet d'adapter pleinement la plateforme au besoin, et même aux élèves de la faire évoluer. Certains ont ainsi proposé leurs propres mods (dont une voiture qui flotte).
Mais alors que le ministère signe des contrats open bar, de telles initiatives ne sont pas forcément soutenues et peinent à se répandre si la demande ne vient pas directement des enseignants qui peuvent avoir leur rôle à jouer.
Quatre jours de prétextes à discuter
Suivre PSES, c'est donc s'enrichir, d'une manière ou d'une autre. Certes l'évènement pourrait gagner en ampleur et en maturité. Les premiers jours ont été l'occasion de découvrir des problèmes de micro, certains intervenants n'étaient pas très assurés ou n'avaient sans doute pas assez travaillé leur présentation, et on le ressentait assez rapidement.
Mais l'essentiel n'est pas là. On peut d'ailleurs voir dans ces tâtonnements l'expression d'une différence marquée avec ce que l'on voit ailleurs : des professionnels de la communication qui viennent pour défendre le projet de leur société avec un objectif avant tout commercial. Ici, il est question d'autre chose.
Car même lorsque l'intervenant se loupe un peu, il prend le temps de la discussion, en fin de conférence ou plus tard, sur son stand au village associatif, autour d'un repas ou d'un Club Maté. Simplement pour partager une envie, une passion.
Même lorsque Tristan Nitot vient parler de Cozy Cloud, ce n'est pas tant pour « vendre » le projet que pour expliquer à quel point les internautes peuvent se retrouver dans la position d'animaux fonçant vers un abattoir numérique avec leurs données. Lorsque Laurent Chemla évoque l'avenir de CaliOpen, c'est tout de suite après pour venir échanger autour de quelques macarons de « l’industrialisation des métiers du Web et de la fin du Libre de garage ».
Le numérique n'est pas que ce que certains vous en montrent
Et c'est sans doute tout ce qui fait le sel de ces quelques jours. Le fait que l'on ne soit pas là pour enchainer les pitchs et autres speed dating d'entrepreneurs « digitaux ». Que malgré la « startup nation », on n'oublie pas l'intérêt du citoyen et la façon dont il peut prendre en main sa vie numérique. Ici, on ne retrouvera (malheureusement) pas la CNIL, ou Mounir Mahjoubi qui viendrait nous dire à quel point il faut éduquer le citoyen à la question de la cybersécurité. On le fait.
Et à l'heure où tout le secteur ne fait que vanter le temple des startups qui vient d'ouvrir au sein de l'ancienne Halle Freyssinet, pour que le big data puisse faire sens et que nos données viennent nourrir les GAFA et autres grands comptes avec l'aide de jeunes startups assoiffées de croissance, autant dire que cela fait du bien.
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Le numérique n'est pas que ce que certains vous en montrent
Commentaires (32)
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Abonnez-vousLe 11/07/2017 à 09h09
Ça donne envie d’y aller la prochaine fois
Mais l’ambiance de l’article est déprimante, il fait moche en ce moment, on a besoin de soleil
Le 11/07/2017 à 09h15
Oh pourtant l’ambiance est plutôt pas mal sur place (bon après je dis pas, ça vient peut être de moi le côté déprimant :o)
Le 11/07/2017 à 09h32
En lisant la liste des personnes présentes, j’ai eu l’impression de lire la lsite des gens que je suis sur twitter " />
Sinon,
Un projet qui semble avoir enthousiasmé les élèves, et qui a commencé à
intéresser d’autres professeurs, jusqu’à celui de philosophie. Mais une
telle démarche n’est pas forcément simple à gérer, que ce soit en
interne ou même vis-à-vis de la hiérarchie qui ne comprend pas toujours
la démarche.
C’est ce que j’ai toujours trouvé dommage à l’école, c’est que ce n’est pas assez ludique. Du moins jusqu’au Lycée. Franchement un polycopié noir et blanc dégueu, ça ne m’a jamais donné envie de m’intéresser à un sujet, alors que j’étais absolument fan des maquettes de Jamy dans c’est pas sorcier.
C’est là que le numérique peut aider à développer ce côté, car ça peut être facilement construit de manière collaborative (même par des gens pas éloigné de plusieurs centaines de km) et distribué à l’envi.
Le 11/07/2017 à 09h33
Loin d’une cryptoparty où tout le monde doit repartir avec une belle clef GPG qu’il utilisera avec l’ensemble de ses amis (ou pas)
" />
sinon j’ai maté la conf d’Aeris qui est intéressante bien qu’un peu technique.
surtout on voit pas du tout les slides, ce qui ne facilite pas les choses.
Sinon celle de Tris c’est assez sympa aussi, on en apprend encore sur les mauvaises habitudes de nos élus.
y’a toute une liste sur le site, plein de trucs chouettes, je pense que je vais regarder celle de MaliciaRogue, ça a l’air bien aussi. " />
Le 11/07/2017 à 09h35
Le 11/07/2017 à 09h42
Le 11/07/2017 à 09h43
Le 11/07/2017 à 09h45
Le 11/07/2017 à 09h46
autant dire que cela fait du bien.
Un article comme ça aussi, ça change des articles dépression (mais c’est pas vote faute, c’est l’actu et le climat actuel qui fait ça).
Vive Nxi et le PSES!
Le 11/07/2017 à 09h54
Exactement la même! " />
Le 11/07/2017 à 09h54
ben oui je sais mais mater la conf et les slides à côté sur un 13” c’est pas pratique. ^^
Le 11/07/2017 à 10h14
Super article. Ça donne envie d’y aller! :)
Le 11/07/2017 à 10h16
On sent que David est reparti avec plein de datalove dans son petit cœur " />
" />
Le 11/07/2017 à 10h23
Ca donne envie d’y aller l’an prochain ! Mais c’est vrai que ce petit côté “la fin d’un monde d’amateurs bidouilleurs qui n’oublie pas l’échange humain et va bientôt disparaître” noircit le compte-rendu. Ca fait un peu le village qui résiste comme il peut à l’envahisseur, en se regroupant en un endroit pendant quelques jours par an, en attendant de disparaître. Mais ça reflète juste notre société actuelle… " />
Le 11/07/2017 à 10h29
Je n’ai que ça dedans au départ " /> M’enfin c’était sympa de croiser quelques lecteurs au passage, fut-ce bref ;)
Le 11/07/2017 à 10h31
L’an prochain, je ferai moins mon timide " />
Le 11/07/2017 à 08h58
Compte rendu tres interessant, merci !
Le 11/07/2017 à 09h02
J’ai lu PES 2017, je me suis dis: wtf? Et pourquoi pas Fifa aussi?
Le 11/07/2017 à 09h09
Vous n’y croiserez pas non plus des milliers de jeunes entrepreneurs qui auront droit à un stand d’à peine 1 m² chacun hébergé par la Poste, la SNCF ou Orange qui en profiteront pour vanter leur avenir résolument digital (en anglais ?) au sein de notre belle startup nation naissante.
" />
Le 11/07/2017 à 10h33
Certes… C’est le verre à moitié (vide|plein), chacun choisit en fonction de son ressenti " />
C’est probablement plus positif en étant sur place qu’en lisant un compte-rendu. J’essayerai d’y aller l’an prochain ! (et pas que pour les stickers)
Le 11/07/2017 à 10h53
Gros big up à David! Pour avoir suivi les confs en streaming, il a posé les questions les plus pertinentes, notamment celle sur la pub ;-)
Le 11/07/2017 à 11h12
J’ai déjà commandé mon t-shirt pour l’année prochaine “Troll bomber” " />
PS : après ça reste mon rôle sur place, toute conférence pour geek que ça soit, ça reste des conférences publiques avec (au moins) un journaliste dans la salle " />
Le 11/07/2017 à 13h11
Merci pour l’article. Content d’etre abonné à Nextinpact.
Le 11/07/2017 à 13h58
Le 11/07/2017 à 14h13
Tu as les RMLL aussi qui se sont déroulés la semaine dernière dans le même genre aussi
Edit : Grilled par l’ actu du site ^^’
Le 11/07/2017 à 14h16
LES STICKERS ! LES STICKERS ! " />
Le 11/07/2017 à 14h34
Yes j’ai contribué à la campagne participative pour que cela ait lieu, mais je n’ai pas pu y assister, étant trop loin de Saint-Etienne.
Le 11/07/2017 à 14h38
Ah ok . Trop loin aussi . J’ espère pouvoir participer aux deux l’ an prochain " />
Le 11/07/2017 à 14h49
Le 11/07/2017 à 15h42
Trop compliqué cette année, mais on a évoqué le sujet (et d’autres l’ont fait pour nous, notamment le CECIL qui a parlé de LPL dans sa conférence " />)
Le 11/07/2017 à 19h32
Par rapport à la 1er vidéo ; Zenzla est un parano endurci ! T’façon il le dit lui même c’est un
extrémiste donc bon… il y a des propos à nuancé quand même.
L’autohebergement des mails etc, on peut très bien utiliser des services
comme Protonmail. C’est même plus sur que d’auto-herbergé. Et pusi raquer comme un porc pour au final que tes données arrivent quand même chez les gafam à cause des autres.. mouai.
Le 11/07/2017 à 20h11
C’est toujours une question de compromis, de choix et de possibilités de chacun. Je ne suis pas spécialement un grand fan de l’auto-hébergement, et je pense que les hébergeurs ont un vrai rôle social à jouer dans tout ça (et nous dans le fait d’assurer le financement d’une diversité d’acteurs avec des offres intéressantes). M’enfin ce n’est pas non plus en étant totalement défaitistes que l’on fera bouger les lignes :p