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Deux nouveaux membres à la Hadopi

Deux nouveaux membres à la Hadopi

Le 19 février 2018 à 09h01

Le président du Sénat a annoncé vendredi 16 février qu’il avait décidé de nommer Louis de Broissia au sein du collège de l’autorité publique indépendante. Le choix de Gérard Larcher s’est porté sur cet ancien sénateur UMP, âgé de 74 ans, « en raison de sa grande connaissance du secteur de la communication audiovisuelle et du numérique ».

La Haute Assemblée souligne que l’intéressé fut « membre du comité d'éthique du groupe M6, ancien président du Groupement d'intérêt public France Télé Numérique, ancien ambassadeur chargé de l'audiovisuel extérieur ». Il remplacera l’ancien député PS Didier Mathus. Son mandat s’achèvera en 2022 ou en 2025, la mise en place du renouvellement par tiers des membres de la Hadopi ayant conduit les pouvoirs publics à prévoir une désignation par tirage au sort.

Deux autres membres de la Haute autorité restent à nommer (sur les neuf que compte le collège au total). Ils seront issus de la Cour des comptes et du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique. Au travers d’un décret paru samedi 17 février au Journal officiel, le gouvernement a d’autre part entériné la nomination de Tanneguy Larzul, conseiller d’État, au sein de la commission de protection des droits de la Hadopi.

Le 19 février 2018 à 09h01

Commentaires (14)

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Sans vouloir être méchant, “Son mandat s’achèvera en 2022 ou en 2025”. A 74 ans en 2018, je parierai pas trop là-dessus

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Honnêtement je suis assez dubitative sur les réelles connaissances de Louis de Broissia en matière de numérique… c’est le genre conservateur.

Et même si, dans sa famille, on vit plutôt vieux et en bonne santé, il a tout de même l’âge (et les moyens) de prendre sa retraite. Je trouve assez consternante cette façon qu’ont les politiciens de s’accrocher.

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74 + ( 2025 - 2018)  = 81 ans…



Il est peut être temps de faire un système de culture générale avant de conserver ce genre de personne… Du genre des truc con :



. Allumer un smartphone et envoyer un sms

. Allumer un pc, envoyer un mail puis l’éteindre

. Installer linux

. Faire au moins deux kills en 10 minutes à call of duty



ps : Un troll c’est glissé

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Hadopi : Attention un hipster est dans la place ou serait-ce un geek ?

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sûrement installer un linux en 10minutes. Euh elles sont où les biscottes ?

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skankhunt42 a écrit :



. Faire au moins deux kills en 10 minutes à call of duty





<img data-src=" /> Merci pour la rigolade <img data-src=" />



Sinon, sans vouloir manquer de respect à ce monsieur que je ne connais pas, donc que je ne juge pas, je suis très sceptique sur le principe même d’élire une personne de 74 ans dans des fonctions de “nouvelles technologie”, un domaine où même à 30 ans t’es à moitié largué par tout ce que tu as appris depuis tes 20 ans.



C’est physiologique, le domaine des technologies numérique évolue à toute allure, tandis que la capacité d’apprentissage de notre beau cerveau décroit dès nos 20 ans (ou dans ces eaux-là.)



Bref… Il est temps qu’on définisse une limite d’âge (plein de gens s’accordent sur 70 ans) pour les fonctions publiques.


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Pendant que 7 millions de français cherchent un travail, des politiques de 74 ans s’échangent des emplois fictifs <img data-src=" />

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Pour les capacités d’apprentissages chez certains il n’y en avait pas déjà beaucoup à 20 ans et ça n’ira pas en se bonifiant tout seul comme du bon vin, chez d’autres ça s’entretient et il peut y avoir de beaux restes jusqu’à des âges avancés.

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On peut entretenir oui, au prix d’efforts intellectuels et personnels : se cultiver, rester curieux, s’informer, etc. Mais on ne peut rien faire contre le fonctionnement de notre matière grise : quoi qu’on fasse, on sera toujours moins performant sur ce sujet à 50 ans qu’à 20 ans. C’est un fait.



Je ne dis pas qu’on est stupide à 70 ans. Par exemple, en contrepartie, on a normalement acquis de la sagesse qu’on n’a pas à 20 ans. On peut utiliser les connaissances qu’on a accumulé dans la vie. Seulement dans le numérique, c’est tous les jours qu’il faut ré-apprendre, voire accepter que ce qu’on avait appris n’était pas forcément vrai. Et ça c’est bien plus difficile à 70 ans qu’à 20 ans.

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Je n’en suis pas si sûr. Je crois qu’on manque beaucoup de recul sur ces questions.

On passe de générations qui pensaient apprendre tout ce qu’ils avaient besoin de savoir dans leur jeunesse puis progressaient (ou pas) par expérience. C’était une apprentissage dans un contexte d’évolution technique lente.

Aujourd’hui un individu de 30 ans ne cesse jamais d’apprendre.

Est-ce que les capacités d’apprentissage sont seulement liées à des évolutions physiologiques inéluctables ou est-ce que la physiologie du cerveau évolue selon ce qu’on en fait ?

En tout cas pour fréquenter des GULL peuplés de linuxiens sexagénaires (voir davantage) je pencherais plutôt pour la deuxième hypothèse.

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Il me semble que pour le cerveau, le savoir et l’expérience représentent peu ou prou la même chose, ce sont des éléments à mémoriser.



Mais la question que tu soulève est intéressante, c’est bien la première fois que je vois cette question posée.



P.S.: c’est quoi le sens de “GULL” ?

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Groupe d’utilisateurs de logiciels libres (GULL)

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Pff c’est facile de ce faire de l’argent en france, entubeur professionel ca paye bien, j’vait m’y mettre a la politique aussi, mentir et faire des promesses c’est facile a faire ca hein

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espritordu a écrit :



En tout cas pour fréquenter des GULL peuplés de linuxiens sexagénaires (voir davantage) je pencherais plutôt pour la deuxième hypothèse.






+1, j'ai côtoyé des collègues quinca et sexagénaire, et y a de tout. Des gens qui aiment rester sur les mêmes outils car en changer représentent des efforts non négligeable. Et d'autres qui ne savent pas rester en place et veulent toujours, même à leur âge, tester les nouveautés (et les appliquer à des cas réels, je précise, ce n'est pas juste du Hello World !).     





Plus on recule dans les générations plus les premiers sont nombreux, mais ça semble plus être d’origine sociologique qu’organique.


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