Spotify ouvre les portes de ses podcasts, Google promeut l’inclusion
Le 05 octobre 2018 à 09h50
2 min
Internet
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Dans un communiqué, Spotify déclare essayer une nouvelle plateforme de podcasts, ouverte à tous. Les créateurs pourront fournir l'adresse de leur flux pour que Spotify le référence, comme n'importe quel autre service.
Spotify promet des statistiques sur les performances d'écoute, sur l'engagement ou encore des données démographiques sur les auditeurs. Il y a deux ans, des podcasteurs français nous assuraient que le manque de données d'écoute fiables était un des grands freins à la monétisation de ces émissions.
Les podcasts sont un domaine déjà pris en main par les services de streaming musicaux, Spotify, Deezer et Google Play Musique en tête.
Google annonce d'ailleurs lancer un programme pour créateurs, après le lancement de son application dédiée en juin.
« Les femmes et personnes de couleur sont toujours sous-représentées en tant qu'hôtes, et beaucoup des podcasts les plus populaires viennent de zones urbaines occidentales » estime le groupe, qui promet de recruter des participants dans le monde entier.
Les inscriptions au programme sont ouvertes jusqu'au 18 novembre, pour un démarrage en janvier 2019. Google compte former les lauréats, promouvoir l'utilisation d'outils gratuits et montrer les émissions qui en résultent comme des modèles. Du mentorat, un premier financement et une formation de 20 semaines sont promis.
Le 05 octobre 2018 à 09h50
Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 05/10/2018 à 09h26
On peut aussi promouvoir les meilleurs talents, sans distinction de sexe ou taux de mélanine.
Ce n’est plus dans l’air du temps, dommage…
Le 05/10/2018 à 09h56
Justement, comme les podcasts sont l’apanage des urbains occidentaux et que Google Podcasts App a vocation à diffuser une diversité de choix venant du monde entier, il est utile d’atténuer ce biais sociologique en adaptant la sélection des candidats podcasteurs à des profils différents.
Autrement-dit, parler de “meilleurs talents” (d’ailleurs, qu’est-ce que le talent?), c’est promouvoir le mérite qui est une inventionde ceux qui détiennent le pouvoir : la caste des gens déjà en place et qui refuse de promouvoir des “talents” émergents qui pourraient changer l’ordre établi.
Le 05/10/2018 à 10h23
D’ailleurs, Science po Paris ouvre régulièrement une partie de ses places à des candidats qui n’auraient pas l’opportunité de postuler à la sélection “classique” mais qui ont du potentiel: https://www.sciencespo.fr/à-propos/une-université-ouverte-à-tous
Le 05/10/2018 à 10h49
Premièrement, il y a des personnes de couleur et des femmes dans les villes occidentales, je dirais même plus que dans les campagnes.
Le 05/10/2018 à 12h56
De la discrimination positive donc.
Donc, de la discrimination, pure et simple.
Compatible avec la mentalité anglo-saxonne, beaucoup moins acceptée par chez nous, à raison selon moi.
Mais bon, “l’inclusif” est à la mode, ça évite de se poser les bonnes questions : par exemple, pourquoi cette inclusion ne se fait pas spontanément et naturellement… c’est toujours plus pratique, quand on ne veut pas se pencher sur le fond d’un problème, de ne pas se poser de questions dessus…
Le 05/10/2018 à 13h45
Le 05/10/2018 à 13h51
Si vous pouviez développer vos solutions, ça m’intéresse. Sinon votre commentaire m’a l’air de ressembler à tous ces commentaires fréquents dans le web 2.0 : on étale ses préjugés, ses ressentiments et son indignation pour tout et n’importe quoi en quelques minutes de façon péremptoire et sans rien apporter de nouveau.
Comme je l’ai dit précédemment sur ce fil de commentaires, je ne sais pas ce que souhaite faire Google, mais je ne vois pas le mal à diversifier les profils de candidats, surtout pour des podcasts. C’est vous qui utilisez l’expression “discrimination positive”. L’universalisme est un joli dogme qui vaut bien celui du communautarisme.
Le 05/10/2018 à 17h25