L’Europe va investir un milliard d’euros dans les technologies quantiques, 20 projets sélectionnés
Le 30 octobre 2018 à 09h42
2 min
Sciences et espace
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Après le graphène et le cerveau humain, l'Initiative phare des technologies futures et émergentes (alias Future and Emerging Technologies ou FET) se donne les moyens de pousser dans la « quantique », au sens large du terme, avec un milliard d'euros sur dix ans pour l'initiative Quantum Technologies.
« Son objectif est de développer les applications des technologies quantiques dans les domaines de la mesure, du calcul, de la simulation ainsi que du traitement et de la communication de l'information, en renforçant les partenariats entre recherche et industrie » explique le CNRS.
Le Centre national de la recherche scientifique détaille un peu plus les quatre piliers de cette initiative :
- Communication quantique : distribuer des clés de chiffrement ayant une preuve de sécurité absolue
- Calcul quantique : dépasser les limites des supercalculateurs classiques et inventer l'ordinateur de demain
- Simulation quantique : découverte de nouveaux médicaments, engrais, ou matériaux innovants pour le transport de l'énergie
- Métrologie et capteurs quantiques : prospection des ressources minières et pétrolières ou analyse de la structure de molécule unique avec de nombreuses applications dans le domaine de la santé ou des communications
20 projets ont ainsi été sélectionnés dont 19 de recherche, détaille le CNRS. Treize s'appuient sur des laboratoires rattachés au CNRS et deux sont coordonnés par des organismes français : PhoQuS (Photons for Quantum Simulation) par l'université de la Sorbonne et ASTERIQS (Advancing Science and Technology through diamond Quantum Sensing) par Thales.
Les 20 projets vont se partager 130 millions d'euros jusqu'en 2021 (jusqu'à 10 millions par projet). « À partir de 2021, 130 autres projets devraient être financés » indique la Commission européenne.
Le 30 octobre 2018 à 09h42
Commentaires (37)
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Abonnez-vousLe 30/10/2018 à 11h20
Le dernier pilier me fait penser à l’intro de Half-Life
Le 30/10/2018 à 11h48
En espérant que les résultats de ces recherches ne finissent pas dans la Silicon Valley…
Le 30/10/2018 à 12h03
Il n’y aura pas de résultat.
Le 30/10/2018 à 12h26
j’me suis gouré de discipline moi :s
Le 30/10/2018 à 12h30
Tant que t’as pas ouvert ta boîte, impossible de savoir…
Le 30/10/2018 à 12h30
Pour une personne qui aurait un doctorat, vous semblez bien méconnaitre le travail de recherche et surtout le niveau de nos chercheurs en physique et mathématique.
Vous croyez vraiment que les experts qui attribuent ces financements sont aussi bêtes que ça ?
Et pas la peine de répondre, je prendrais plus de temps pour débattre, juste pour contrer le premier argument. J’ai plus important à faire.
Le 30/10/2018 à 12h34
Me manque aussi le chat " /> (le poison ça va, doit y avoir 2-3 fioles de cyanure qui trainent à la fac " />)
Le 30/10/2018 à 12h39
Hum désolé de décevoir, mais il y a toujours un résultat à une action, c’est le principe de l’action réaction " />
Le 30/10/2018 à 13h16
Le 30/10/2018 à 13h35
Si tu as un labo de radioimmunologie dans les parages, il doit lui rester de l’iode 125 pour les tests RIA/IRMA. La demi-vie de deux mois est juste … nickel pour ce qu’on veut en faire.
Le 30/10/2018 à 13h43
je bosse moi même avec de la radioact (32P), mais pour tuer quelqu’un avec, faut y aller ^^ (même un chat ;) ).
Pour l’info, j’en fais pas mal mais y a une grande différence entre faire 2-3 scripts bash pour aller plus vite, ou faire son site perso/boite mail et le taf demandé en info. Sans compter le salaire (pour être honnete j’ai pas la moindre idée des salaires en info) et surtout le fait de ne pas avoir de patron ^^
Mais qui sait ;)
Le 30/10/2018 à 14h47
Pour une personne travaillant supposément dans la recherche, il faudrait quitter la paillasse, sortir du labo et acquérir une vision globale du service rendu par la recherche publique (réponse : faible) en terme économique.
Le 30/10/2018 à 14h49
Tout à fait, et on peut même le déterminer maintenant : le résultat est le gaspillage de cet argent.
Le 30/10/2018 à 15h45
un milliard d’euros sur dix ans ? C’est ridicule comme budget au niveau européen pour un domaine aussi vital
Le 30/10/2018 à 16h30
Haaa mais le domaine de la recherche c’est de la perte économique sèche, et c’est pas nouveau, mais alors pourquoi on continue d’investir dedans ?
un élément de réponse :
Parce qu’il est important que les sciences humaines progresses.
Après on est d’accord ou pas.
Le 30/10/2018 à 16h58
Pour une technologie du futur je trouve dommage d’y inclure la prospection minière et pétrolière
Le 30/10/2018 à 17h15
Tu sais qu’il y a beaucoup de boîtes privées qui participent à des projets européens ?
Le 30/10/2018 à 19h07
Et les résultat sont que :
1/ sur les 15 premières firmes du numérique, toutes sont US sauf 1 chinoise ;
2/ sur le top 200, seules 8 sont EU ;
3/ les US ont 97 « licornes » quand l’EU n’en a que 14.
Alors oui, on sait jeter des millions/milliards par la fenêtre (à la française, je dirais). Mais la situation devrait faire réfléchir aux racines du mal plus sérieuses (lire institutionnelles) qui expliquent cette « légère » différence.
Et prendre les mesures (peu coûteuses) pour « tuer » ces racines. Comme cela ne semble pas possible vu que les parasites qui en profitent sont ceux qui ont les commandes et préfèrent taxer ceux qui réussissent, les Anglais ont montré la voie.
Le 30/10/2018 à 19h19
Tout à fait d’accord ! Mais certains (quidams et experts !) pensent encore que les retombées vont être miraculeuses, ou qu’on va être largué (on l’est déjà) si on ne jette pas de l’argent ici ou là sur les trucs à la mode en espérant que le vent soufflera dans le bon sens pour espérer en récupérer un peu…
Ce qui est irritant, c’est cette façon malhonnête de faire croire (sans le dire bien sûr) que ce milliard (et les autres avant lui) va avoir (ont eu) une quelconque incidence (sauf cygne noir) sur la sphère économique.
Le 31/10/2018 à 04h56
C’est vrai que la recherche fondamentale n’intervient absolument jamais dans les outils utilisés tout les jours et permettant de faire des profits. Mais je me pose une question, vous pourriez me répondre. Pourquoi on utilise la théorie de la relativité pour gérer le GPS ? Ce n’est pas de la recherche fondamentale à la base? 🤔
Le 31/10/2018 à 09h00
Commencer une réponse en extrémisant ma position, déformant mon propos et en changeant de sujet… wouah " />
Le 31/10/2018 à 10h44
Et vous faites quoi à part insulter gratuitement des milliers de chercheurs avec vos commentaires ? Dire que la recherche n’a aucun impact sur l’économie relève de la malhonnêteté intellectuelle pure et simple et va à l’encontre de tout les études sur le sujet et plus simplement de faits en eux même. Le fait de comparer le nombre d’entreprise high-tech EU et US dans un sujet sur la recherche internationale revient à comparer des choux et des carottes. Et montre bien vos niveaux sur ces questions.
Je sais pas ce qui vous rend si aigris vis à vis de la science mais perso j’en ai franchement ras le bol à chaque new scientifique de lire vos trolls de démago. Vous n’avez aucune connaissance du travail de recherche et pas la moindre petite expertise dans un quelconque domaine scientifique. Si vous pensez le contraire, je vous invite à mettre les pieds dans une université et à suivre quelques cours en auditeur libre, juste histoire de vous rendre compte de votre niveau. Mieux, aller simplement visiter un labo pendant la fête de la science et discuter 2 minutes avec de vrai scientifique, ceux que vous passez votre temps à calomnier, qui ont galéré une grande partie de leur vie pour un salaire de misère mais qui pourtant s’estime heureux de leur taf. Vous pouvez venir à mon labo, y a aucun problème.
Sans ça vous êtes juste un troll bien ennuyeux pour finir, et moi un abruti de plus qui vous réponds.
Le 31/10/2018 à 10h50
–
Le 31/10/2018 à 11h14
probablement la réponse la plus intelligente que vous n’ayez jamais fait.
j’me suis peut être trompé en fait, y a peut être un espoir pour finir.
Le 31/10/2018 à 11h33
Il est décevant qu’un(e) soit disant scientifique ait recours à un tel procédé illogique, ici inventer des propos : je n’ai pas écrit que l’impact était « aucun » mais seulement « faible », ce qui n’est ni une insulte ni malhonnête (comme de mettre des mots dans ma bouche, par ex.).
Où sont toutes ces « études sur le sujet » ? Dans une revue de la littérature de 55 pages [1], on lit par ex. que :
The overall rate of return to R&D is very large, perhaps 25 percent as a private return and a total of 65 percent for social returns. However, these returns apply only to privately financed R&D in industry. Returns to many forms of publicly financed R&D are near zero.
J’ai déjà fait tout cela et j’ai apprécié et mon temps au labo, à la paillasse et la formation qui en a résulté, merci. Mais la concussion par les intéressés et leur technostructure de soutien à faire perdurer le mythe de l’utilité économique/sociétal qui caractérise la justification du financement de la recherche (publique) est un système pervers, inefficient et fondamentalement trompeur dont la réalité ne va pas disparaître pour autant. Noter que j’ai la même position sur le financement par les gouvernements (de la recherche) des firmes privée.
Je comprends que remettre en cause ce mythe fabriqué déplaise, mais vivre sur une duperie n’a pas de sens.
[1]https://www.bls.gov/ore/pdf/ec070070.pdf
Le 31/10/2018 à 13h26
Même recours que vous. Oui c’est bas.
Le document parle de la contribution de la R&D publique à l’économie : bah c’est pas un scoop ça, évidemment que la recherche ne contribue quasiment pas directement à l’économie. Mais ça c’est une logique de politique et de comptable et oublier 2-3 choses de base et s’en tenir à ça est malhonnête :
Je ne sais pas en informatique ou en physique, mais en bio l’intégralité des avancées majeures des 50 dernières années provient des labo de recherche, pas des industries. Les industries ont permis de diffuser ces connaissances et de les utiliser plus facilement et à moindre cout, voir de les améliorer. Mais elles n’en sont pas à l’origine (et en France, à part bouffer du CIR, les entreprises font plus grand chose côté recherche, enfin en bio pour ce que je connais).
Sans recherche pas d’avancé. Si on arrête de financer la recherche et surtout si on pense que chaque centime doit rapporter, alors on va dans le mur à moyen terme.
Le 31/10/2018 à 15h27
Nice try. Je n’ai mis de mots dans la bouche de personne, donc merci de ne pas m’accuser de cela.
1/ Je ne vois pas en quoi différentier ingénieur et chercheur est pertinent. Les innovations techniques et technologiques, qui font que la condition humaine s’améliore, sont le fait du privé (des « industriels ») à +99 % que ce soit ici où aux USA. La recherche pure y contribue marginalement.
2/ C’est un mythe basé sur un modèle économique linéaire erroné et utilisé comme symbole politique par le lobby de la recherche [1]. Comme l’écrit si bien Benoît Godin [2] :
“The problem is that the academic lobby has successfully claimed a monopoly on the creation of new knowledge, and that policy-makers have been persuaded to confuse the necessary with the sufficient condition that investment in basic research would by itself necessarily lead to successful applications.”
— Benoît Godin. Chercheur en innovation à l’Institut National de la Recherche Scientifique (Montréal)
3/ Comme si le privé ne faisait pas de recherche ! " /> Pourquoi ne pas utiliser la curiosité/la connaissance/le savoir comme justifications vraies et honnêtes ? Ce serait moins trompeur. Il ne faut pas s’étonner que les gens se détournent de la Science quand ils se rendent compte qu’elle les trompe.
4/ Les études économiques montrent que la contribution est faible, mais chacun est libre de rester sur ses fausses doctrines. Et confondre le savoir avec la recherche est assez comique, je dois dire.
[1]https://sciencepolicy.colorado.edu/admin/publication_files/2012.20.pdf
[2]http://www.csiic.ca/PDF/TheMakingOfScience.pdf
Le 31/10/2018 à 19h18
En fait je vais arrêté là, j’suis trop con pour finir. A part noyer les gens dans des études sorties de leur contexte et insulter tout le monde, vous ne faites décidément rien de mieu. Relisez l’étude R&D, il est clairement expliquer que l’investissement R&D publique contribue massivement à l’économie mais de manière indirecte, d’où le fait qu’il ne faut pas le compter comme un investissement - marrant c’est exactement ce que je disais. idem avec la citation de B Godin : oui c’est stupide de penser qu’un investissement dans la recherche fondamentale donnera obligatoirement une application. Y a que les politiques pour penser à un truc pareil. Le problème c’est que c’est eux qui définissent les règles de financement et qu’il n’est plus possible d’avoir quoique ce soit si on est pas dans leur critère, qui sont tous sauf scientifique. Les chercheurs s’adaptent par obligation, mais j’en connais pas un qui ne soient pas conscients de ça.
[quote:6064351:tmtisfree] Et confondre le savoir avec la recherche est assez comique, je dois dire.
/quote]
C’est effectivement comique de mettre sous le tapis un fait bien établit : la recherche est là pour augmenter notre savoir, savoir qui est alors utilisé par toute la société pour améliorer notre quotidien, nous permettre de faire face à différentes problématiques sociétales, faire simplement du business ou (malheureusement) nous entre-tuer. Ce savoir peut être purement et uniquement théorique mais également sous une forme plus pratique via des démonstrateurs, ça dépend des disciplines, de l’avancée des travaux, des moyens etc.
Regarder le rendement des investissements R&D en ne prenant en compte que le “D” est effectivement très comique et relève plus de la politique et de la comptabilité qu’autre chose.
Le 31/10/2018 à 19h58
ne pouvant éditer, juste des ref :https://www.cairn.info/revue-economique-de-l-ocde-2001-2-page-111.htm ethttps://journals.openedition.org/histoire-cnrs/9141
“La recherche publique et celle des universités ont un effet direct sur les connaissances scientifiques et sur les missions de l’État ; elles génèrent un savoir de base. Dans bien des cas, on ne mesure pas les retombées de la recherche publique sur la productivité soit parce qu’elles sont indirectes. L’effet le plus direct et le plus visible de la recherche…, soit parce que leurs résultats ne s’intègrent pas dans les mesures existantes du PIB (la recherche dans le domaine de la santé permet d’améliorer la qualité de la vie et d’en allonger la durée, ce qui n’est pas retenu dans le calcul du PIB). La recherche fondamentale menée surtout par les universités augmente le stock des connaissances dont dispose la société. Le système actuel de comptes nationaux ne considère pas les connaissances nouvelles comme étant des produits finaux (à la différence des investissements physiques et des logiciels par exemple) ; en tant que telles, elles ne figurent pas dans les mesures du PIB : par conséquent, les résultats directs de la recherche fondamentale sont ignorés. Toutefois, cette dernière est susceptible d’ouvrir des voies nouvelles à la recherche des entreprises, ce qui en retour influe sur la productivité.”
oh wait …
Le 01/11/2018 à 07h57
Ce n’est pas parce qu’on suppose quelque chose, ici que la recherche publique contribue — même indirectement — positivement à l’économie, que cette chose existe. Tant qu’il n’y a pas de mesure (empirique), on ne peut pas conclure. D’ailleurs tout le livre de Godin est consacré aux cadres que l’on a pu inventer pour mesurer l’apport potentiel de la recherche à l’économie et aucun n’est satisfaisant.
Donc au final on se contente de supposer et on laisse perdurer le mythe… un mythe qui est a l’avantage de tous les participants… mais on ne voit pas de conflits d’intérêts ou de parti pris quand on est récipiendaires.
Que le recherche contribue au stock de connaissances est un truisme. Que ces connaissances puissent servir un jour, beaucoup plus tard, aussi.
Mais cela ne justifie en aucun cas mon point principal : que le financement centralisé de la recherche publique n’a que peu d’utilité et de service rendu parce que ces connaissances préexistent et seront nécessairement découvertes quand on en aura besoin par d’autres qui le feront le moment venu, pour moins cher, plus rapidement et avec leur argent et leurs motivations.
De plus le système actuel de financement est sujet aux dérives à visées politiques et idéologiques, et là ce n’est pas les exemples malheureux qui manquent (racket climatique en autres).
Que l’on finance de la connaissance pure, soit, mais qu’on soit honnête en le disant clairement. L’objet de cet article relève de l’applicatif : ce n’est pas au public de financer cela.
Finalement, c’est Feynman qui l’a le mieux résumé :
“Physics is like sex. Sure, it may give some practical results, but that’s not why we do it.”
— Richard Feynman
Le 01/11/2018 à 08h39
Comme indiqué dans le papier de Sveikauskas, la recherche publique (le R de R&D) « contribue à l’économie » (au PIB en fait, ce qui est loin d’être une mesure appropriée de l’état d’une économie) seulement quand on comptabilise son financement en investissements, ce qui ne permet évidemment pas de conclure sur son utilité (comme l’indique d’ailleurs l’auteur en conclusion puisqu’il suffit d’augmenter le financement pour obtenir automatiquement une augmentation du PIB).
Ce n’est pas la seule étude qui montre l’absence d’utilité de la recherche publique. L’OCDE a publié en 2003 Sources of Economic Growth in OECD Countries où les auteurs sont les premiers étonnés de cette « découverte » :
The negative results for public R&D are surprising
T. Kealey et W. Park ont aussi publié en testant avec les données de l’OCDE :
the direct effect of public research is weakly negative, as might be the case if public research spending has crowding-out effects which adversely affect private output growth
L’explication est la suivante : l’utilisation de fonds publics aujourd’hui pour produire de la connaissance qui ne sera utile que beaucoup plus tard, si elle l’est jamais, déplace et réduit les investissement productifs actuellement utiles, ce qui diminue la croissance et donc affecte l’économie ceteris paribus.
Le 01/11/2018 à 11h00
Le 01/11/2018 à 11h05
Le 01/11/2018 à 11h31
Le mot « connaissance » que j’ai employé est par trop imprécis je m’en excuse, j’aurais dû écrire « potentialités de connaissances en attente d’être découvertes ». Il ne sert à rien, économiquement parlant, à faire de la recherche si ses résultats n’ont pas d’applications à court ou moyen termes qui justifient les fonds avancés.
Oui, c’est la base d’une réflexion économique : on doit justifier de la rentabilité des financements, il ne suffit pas de poser comme hypothèse qu’un jour, peut-être, cela servira (ou pas). Le futur est par définition inconnu, et pour cette unique raison il existe un processus de découverte JIT et optimal qui s’appelle le marché : les entrepreneurs découvrent ce qui fonctionne ou pas avec leur argent, ce qui les motive à ne pas le dépenser n’importe comment.
Bref, l’argent utilisé maintenant en recherche publique pourrait servir maintenant et ailleurs de meilleures manières. C’est un point trivial en économie, et la conséquence est qu’il n’y a de fait aucune justification à financer de la recherche publique qu’à laisser perdurer le mythe de son utilité socioéconomique par ceux qui profitent du système.
Et oui aussi, j’assume pleinement de tout rapporter à l’économique parce que rien d’autre n’a autant d’importance pour l’humain. La curiosité et son financement viennent loin derrière la résolution des problèmes basiques qui nous affectent encore.
Le 01/11/2018 à 12h00
Les politiques ne sont évidemment pas d’accord car se poser en sauveurs ou en chevalier blancs en dépensant l’argent des autres est leur activité principale et favorite, n’étant ni comptables ni redevables devant personne.
Mais surtout les chercheurs ne font rien pour modifier cette trajectoire, au contraire ils font perdurer le mythe : on voit le résultat avec les mouvements anti-science qui prospèrent sur leurs échecs à justifier leur existence et leurs résultats d’un point de vue sociétal, c’est à dire économique. Ils sont juste en train de scier eux-mêmes l’arbre, pourtant aux fondations solides, sur lequel ils sont assis en s’auto-congratulant de leur existence : belle prestation !
Comme indiqué plus haut, je ne vois pas comment on peut utiliser une preuve de concept (PoC) de 100 qubits (qui est réalisable puisque on en est à 72 voire 2000 pour DWave) et en inférer raisonnablement quoi que ce soit sur 1 M. C’est juste grotesque. Et de mon point de vue de l’argent gaspillé en pure perte, puisque quand la PoC existera (si elle existera), l’industrie aura un ou des ordres de grandeurs de qubits d’avance.
ITER est un très mauvais exemple à citer, dans un marché (l’énergie) où vraiment presque tout (sauf la nationalisation, et encore pas en France) a été fait pour qu’il ne fonctionne pas - sans subventions - en augmentant inconsidérément les coûts et les complications (sur-normes, sur-réglementation., etc.). Donc le politique a beau jeu d’intervenir pour financer un projet hors norme, dont les dépenses relatives sont en constante augmentation et dont l’issue est plus qu’incertaine (c’est peu dire), quand il a saboté préalablement le marché. " />
Où sont les dizaines de startups UE que l’on rencontre aux USA (ou même en UK) qui travaillent dans le domaine de la fusion et avancent rapidement ? (réponse : il n’y en a pas). Ce projet ITER dont l’origine et la réalisation sont typiquement françaises (pharaoniques et sans considérations pour les coûts) est un futur SuperPhénix en attente de démolition.
Le 01/11/2018 à 14h42
on va arrêter là car franchement j’ai jamais lu autant de conneries et qu’apparemment c’est un débat des plus stériles.
Je me réjouis simplement que vous n’aillez aucun rôle à jouer dans la recherche en générale ou dans son financement quand je lis de tels raisonnements, totalement biaisés et aveugles.
Fin du troll
Le 01/11/2018 à 16h59
Un classique de la retraite quand on n’a rien à répondre et qu’on préfère continuer à scier : bonne chance et " />