En Europe, les émissions de gaz à effet de serre sont « à leur niveau le plus bas depuis trois décennies »
Le 01 décembre 2020 à 08h31
1 min
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La Commission européenne explique qu’elles « ont diminué de 3,7 % dans l'UE-27 en glissement annuel, tandis que le PIB augmentait de 1,5 % ». Désormais, les émissions sont réduites de 24 % par rapport à leurs niveaux de 1990.
Dans le détail, la Commission explique que, « en 2019, les émissions couvertes par le système d'échange de quotas d'émission (SEQE-UE) ont enregistré leur plus forte réduction jusqu'ici, chutant de 9,1 %, soit quelque 152 millions de tonnes d'équivalent dioxyde de carbone (Mt éq. CO2), par rapport à 2018 ».
Cette baisse « s'explique principalement par la diminution de près de 15 % des émissions du secteur de l'électricité, qui résulte essentiellement du remplacement de l'électricité produite à partir du charbon par de l'électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables et par des centrales au gaz ».
De leur côté, les émissions de l’industrie ont diminué de 2 %, tandis que celle des vols au sein de l’Espace économique ont progressé de 1 %.
Le 01 décembre 2020 à 08h31
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 01/12/2020 à 09h28
C’est bien de s’en réjouir, mais il aurait été bon de rappeler la phrase la plus importante de l’article source :
En gros, on est pas en dehors des clous pour tenir nos objectifs de réduction, mais la route est encore longue, et on avait prévu de commencer en douceur et d’accélérer progressivement. Pour une image plus parlante, on fait un marathon, et on est dans les temps prévu sur le premier kilomètre. Mais il reste encore 41 km, et on sait bien que c’est pas le début de la course le plus difficile…
Ceci dit, j’avoue que je pensais que cette baisse des émissions sur le territoire était compensée par une augmentation des émissions dues aux imports. C’est le cas pour la France, où notre empreinte carbone stagne depuis 10 ans à cause de la désindustrialisation, mais après vérification, ça n’est pas le cas au niveau européen, ce qui est une bonne nouvelle.
Le 01/12/2020 à 10h59
Ça veut dire qu’en France ça va remonter, puisqu’on remplace le nucléaire par du charbon ?
Le 01/12/2020 à 11h45
Ça a même déjà commencé avec la fermeture de Fessenheim
Le 01/12/2020 à 11h06
La dernière pandémie du virus chinois qui a réduit l’activité économique mondiale d’environ 5-10 % selon les sources, et donc a priori pareillement les émissions, a été sans conséquence sur la [CO2]atm. L’UE peut donc bien se féliciter d’avoir grappillé quelques points d’intensité énergétique au prix d’une énergie toujours plus chère et donc d’une économie moribonde et de chômage de masse structurel résultant de la délocalisation de ses industries, sa répercussion au niveau global est ~nulle, largement dépassée par les seules émissions de la Chine et de l’Inde. D’ailleurs, le découplage entre la croissance et les émissions a débuté dans les années 1970 en Occident/Japon et prédate donc l’escroquerie climatique moderne.
D’autre part l’absence de fiabilité des EnR (intermittence, déstabilisation des réseaux, pas de capacité, pas de pilotabilité, etc.) a obligé de compenser 1:1 leur production réelle (1⁄3 de leur capacité) par celle de nouvelles centrales au gaz, ruinant de facto leur justification première, le tout sans bénéfice visible puisque le cycle de vie production->décommission de ces machins ruineux et moyenâgeux n’est jamais pris en compte dans les calculs. Sans compter les répercussions délétères sur la Nature, les habitats et la biodiversité… Au coût de 1 000 milliards d’euros, ça fait cher l’inutilité mais assure une bonne rente de situation pour certains. La résistance de la population aux nuisances des EnR a aussi atteint un point culminant, obérant leur futur développement.
Bref la stratégie bas carbone de l’UE qui repose sur une croyance toute théorique met en œuvre des pseudo solutions coûteuses et sans effet. La fuite en avant pour limiter le désastre face à la récrimination des populations va s’opérer sous la forme de nouvelles taxations aux frontières de tous les biens qui dépasseront un seuil arbitraire d’émission de CO2, justifiant par là la mise en place d’une nouvelle bureaucratie de contrôle. Le résultat attendu sera la baisse accélérée du niveau de vie et du pouvoir d’achat par le renchérissement des prix (on imprimera de la monnaie de singe pour compenser) et une nouvelle guerre protectionniste contre le reste du monde par les eurosoviets qui auront perdu toute prétention de libéralisme économique.
Bienvenue en Absurdistan.
Le 01/12/2020 à 11h59
Il faut aussi noter les tours de passe-passe de l’UE quant à la comptabilisation des émissions, qui, il faut le rappeler, ne sont pas le résultat de véritables mesures in situ mais d’estimations potentiellement sujettes à tous les artifices comptables. Et l’UE ne s’en prive pas.
Les émissions rapportées par le système d’échange de quotas sont partielles et ne tiennent pas compte de tous les secteurs d’activité.
En particulier, selon la RED de l’UE (Renewable Energy Directive) les biocarburants sont comptabilisés négativement dans les émissions, et même 2 fois dans certaines circonstances, alors qu’ils produisent 80 % de CO2 en plus que les carburants traditionnels.
Les déplacements d’usage des sols en résultant ne sont pas non plus comptabilisés. Cette simple addition fait passer la baisse fictive de 3,7 % en 2019 à une hausse de 3,7 % en 2020, ruinant l’intox de la Commission.
Idem pour la biomasse.
Pareil pour les biogaz. Selon la même directive le biopropane est un « résidu » ( par opposition à un « produit » ) qui se voit donc réglementairement affecter une empreinte carbone intrinsèque ~nulle par rapport au propane naturel. De plus, étant un sous-produit, ne sont comptabilisées ni l’empreinte carbone du produit principal de réaction (un biocarburant), ni le CO2 émis, et ni (là aussi) celles des changements d’usage en amont de la chaîne de production.
Ces subterfuges permettent de réduire l’empreinte carbone globale du biopropane d’environ 90 %, et à l’UE de tricher sur ses émissions de CO2. Facile de clamer « bio » ou « renouvelable ».
En résumé la politique bioénergie de l’UE est un gigantesque désastre environnemental, un fiasco coûteux et contre-productif bien camouflé dans des artifices chiffrés sélectifs.
Le 01/12/2020 à 12h55
Est-ce que tu as une source sur ce point ? Tes affirmations sur ces mauvaises règles de comptabilisation me semblent plausibles, mais je trouve étonnant que ça ait une telle influence sur le total.
Là encore, si tu as une source pour soutenir ton affirmation je suis preneur. La question de l’allocation des émissions entre co-produit suit une logique purement comptable, il n’y a pas de manière “scientifique” et “objective” de le faire, mais pour qu’elle soit faite rigoureusement, il faut que la somme de 2 empreintes doit être la même quelle que soit l’approche choisie. Mais ce serait pas la première fois qu’il y a des problèmes de choix d’allocation différents entre producteurs et utilisateurs d’un “résidu” (par exemple avec le laitier d’aciérie et les producteurs de ciment).
Le 01/12/2020 à 13h31
1/ Globiom: the basis for biofuel policy post-2020.
2/ Will The Real Carbon Footprint Please Stand Up?.
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On peut aussi ajouter aussi ceux « entre producteurs et utilisateurs des produits agricoles », mais on en a déjà discuté par ailleurs.
Le 01/12/2020 à 13h13
Petit précision quand même que pour le cas du laitier : il s’agit d’un problème au niveau des empreintes carbone de produits. Une partie des émissions de la production d’acier est allouée aux laitiers utilisés pour faire du ciment, mais elles ne sont pas incluses dans l’empreinte carbone de ces ciments. Ces calculs sont utilisés pour faire des évaluations de l’empreinte carbone au niveau des bâtiments (qui deviendront bientôt obligatoires pour les bâtiments neufs), mais ça n’a rien à voir dans la comptabilité carbone à l’échelle nationale.
Les statistiques d’émissions carbone à l’échelle nationale sont basées sur la comptabilité carbone au niveau des organisations. Les sidérurgistes remontent bien leurs émissions totales de leurs activités (qui leur permettent de produire de l’acier et du laitier), et c’est ce total sur lequel s’appliquent les quotas carbone. Donc il n’y a pas de trou dans la raquette au niveau de la comptabilité carbone des organisations (en ce qui concerne le problème du laitier du moins).
Le 01/12/2020 à 15h41
C’est une bonne nouvelle dans l’absolu, mais il ne faut pas oublier l’angle mort des « émissions délocalisées » car une partie de la production industrielle n’est plus ici.
Rappelons également que si remplacer le charbon par du gaz est une bonne chose, c’est insuffisant pour tenir les objectifs climatiques.
Le 01/12/2020 à 17h08
« [T]enir les objectifs climatiques » est une dispendieuse chimère : 90 000 milliards de $ pour -0,17 °C théorique en 2100.
L’argent des autres ne vaut plus rien et les sprinklers à pognon des banques centrales tournent à plein régime pour alimenter l’escroquerie, Venezuela-style.
Le 01/12/2020 à 17h34
Lit tes propres sources :
La première dit que ces investissements seront nécessaires dans tous les cas : parce que ne pas agir contre le changement climatique, ça va nous demander de nous adapter à un changement plus important, et ça va coûter aussi cher (voire plus cher, l’incertitude est extrêmement élevée sur ce qui peut se passer) :
La seconde est obsolète, elle est trop vieille. Pour l’Europe, ils ont pris les objectifs fixés en 2012 pour 2020, et leur scénario “optimiste” considère que les émissions réaugmentent à partir de 2020… Les objectifs actuels, c’est la neutralité carbone nette à partir de 2050, et on parle de capter du carbone dans l’atmosphère dans la 2nde moitié du XXIème siècle. Donc les résultats obtenus ne sont absolument pas représentatifs des engagements actuels.
Le 01/12/2020 à 17h16
La source que tu m’as donnée date de 2016, elle ne parle que des projections pour 2020, pas des chiffres qui sont évoqués dans l’article. Le rapport dit dans ses conclusions (p10) :
Ta source parle donc uniquement des émissions du secteur du transport, pas des émissions tous secteurs confondus comme l’article. Pour info, le transport correspond à 20% des émissions GES européennes environ. Donc c’est un vrai problème, mais il n’est pas de nature à remettre en cause le fait que les émissions GES européennes ont bien décru en 2019 vu la faible contribution des biocarburants de première génération dans le mix énergétique européen. Si les projections faites en 2016 pour 2020 sont justes, et si ces biocarburants de 1ère génération ont bien été comptés comme zéro carbone dans le bilan à l’échelle européenne, au pire ça joue pour quelques dixièmes de pourcent, mais pas pour 7% d’écart.
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Ce n’est pas ce que dit ta source. Je cite :
La réaction permet de produire à la fois du biodiesel et du biopropane. Toutes les émissions GES de cette activité (les émissions liées à la production des réactifs, à celle de l’énergie nécessaire, et le CO2 émis lors de la réaction) sont allouées au biodiesel, et aucune au biopropane. Il n’y a donc pas d’émissions qui “s’évaporent”, mais les utilisateurs de biodiesel se voient allouer la responsabilité de toutes les émissions, alors que ceux du biopropane sont exonérés de toute responsabilité (à part les émissions liées au traitement aval du biopropane et à son transport jusqu’à l’utilisateur final).
Dans le bilan global à l’échelle européenne, a priori on compte à la fois les consommations de biodiesel et de biopropane, donc l’allocation des émissions entre les deux produits n’a pas d’influence sur ce bilan global. Et donc cet argument n’est pas du tout pertinent pour remettre en cause les chiffres annoncés par la Commission Européenne. Dire que ça permet à “l’UE de tricher sur ses émissions de CO2” n’est pas exact, c’est un sujet différent.
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Par ailleurs, tes liens datent d’avant la révision de la directive RED en 2018 (Directive 2018⁄2001 dite “RED II”). Cette nouvelle directive a réorienté la politique bioénergie que tu critiques vers les biocarburants de seconde génération, qui sont censés ne pas entrer en compétition avec les cultures alimentaires. Donc je suis pas sûr que les critiques qui sont faites sont toujours applicables aujourd’hui. Transport & Environnement, qui est l’auteur du rapport sur lequel tu t’appuies, souligne quand même sur son site que ça va dans la bonne direction même s’ils ne sont pas pleinement satisfaits et qu’il reste effectivement encore des problèmes.
Ceci dit, je pense qu’on est d’accord sur le fond du problème : c’est illusoire de penser qu’on pourra remplacer les énergies fossiles par des biocarburants, et ce serait même contre productif du point de vue du climat. Et trop de scénarios bas carbone (dont certains sur lesquels s’appuient des gouvernements) considèrent encore la biomasse comme forcément neutre pour le climat, ce qui est loin d’être tout le temps le cas.
Le 01/12/2020 à 19h16
Raisonnement circulaire : on ne peut pas (du moins sérieusement) utiliser le même argument que je critique à tour de bras pour répliquer. Le scénario RCP8.5 (dit BAU) n’est pas crédible. La supposée adaptation à un problème imaginaire à l’horizon 2100 devrait avoir un coût exactement nul : le courage de ne rien faire. Surtout quand les effets sur notre trajectoire économique sont largement bénéfiques. Mais il est difficile de résister à la tentation de dépenser le PIB mondial face à noble cause corrompue (« sauver la planète »).
Le second papier (2015) est toujours valable puisque les objectifs de Paris le sont aussi globalement. Ce que les blaireaux de l’UE ont décidé ou pas est sans rapport.
Le 01/12/2020 à 21h15
Le scénario RCP8.5 est celui qui sert de base au calcul du “-0,17 °C théorique en 2100” dans l’article que tu cites ! Cela ne remet-il donc pas en cause la validité de cet article pour toi ? Ou alors il est crédible seulement quand ça t’arrange qu’il le soit ? J’ai du mal à suivre ton raisonnement…
C’est mal connaître le principe de l’Accord de Paris. Tout ce que cet article démontre, c’est que les trajectoires que se sont fixées les pays signataires en 2015 ne sont pas suffisantes pour atteindre l’objectif fixé par l’accord (moins de 2°C d’augmentation de température moyenne mondiale en 2100 par rapport à l’ère préindustrielle). C’est ce qu’il dit en conclusion :
Mais c’est pas un scoop ! On savait déjà ça au moment de la signature !
L’accord prévoit que ces trajectoires soient mises à jour tous les 5 ans, sans possibilité de revoir le niveau d’ambition à la baisse. Et certains signataires ont déjà revus leur trajectoire. C’est le cas de l’Union Européenne, qui a officiellement soumis à l’UNFCCC en Mars 2020 sa stratégie long terme qui prévoit la neutralité carbone en 2050. C’est donc un engagement international officiel. Biden a fait campagne en disant qu’il engagerait les USA sur la même voie. La Chine a aussi annoncé viser la neutralité carbone “avant 2060”, bien qu’elle n’ait pas encore soumis sa stratégie à l’UNFCCC.
Si ces objectifs sont atteints (ce qui n’est pas gagné, j’en conviens), l’influence sur la température en 2100 sera bien plus élevée que celle qui est calculée dans ton article. En tout cas, ces objectifs sont bien plus ambitieux que le scénario “optimiste” de l’article, ce qui le rend obsolète.
Le 02/12/2020 à 00h55
Marrant.
Même quand l’Europe leur dit et montre par A+B que les énergies renouvelables ont permis de diminuer l’impact de GES, il y a toujours un rageux pro-nucléaire pour venir cracher dessus.
Et pour te faire rager encore, savais-tu que, si la France a du redémarrer des centrales à charbon, ce n’est pas à cause des énergies renouvelables, mais principalement à cause des avaries de ces centrales nucléaires.
Va falloir arrêter de reprendre la démagogie et la propagande des “éditorialistes” sur le sujet: le nucléaire est loin de l’Eldorado promis, surtout en France, il cause beaucoup de problèmes qui ne s’arrangent pas avec le temps et devient très vite défaillant dès qu’on se retrouve dans des situations un peu particulières (soit en pratique, tout le temps).
Le 02/12/2020 à 07h31
1/ Oui, et ? Ce scénario improbable est la base des accords de Paris dont le chercheur cherche à évaluer la pertinence. Se faire l’avocat du diable pour démontrer leur totale inefficacité est très raisonnable au contraire…
2/ C’est bien mon point : ces accords sont une base improbable (lire impossible) et non scientifique, et le GIEC le sait puisque ce sont les politiciens eux-mêmes qui l’ont imposée.
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Le vrai scénario BAU, celui qui suit la réalité, est en fait plus bas que le plus bas du GIEC, le RCP2.6, qui prévoit des émissions nulles en 2100 et donc un réchauffement si faible qu’il ne sera pas mesurable.
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Manifestement « on » ne le sait pas, ou plutôt « on » fait semblant de ne pas savoir, que le scénario RCP2.6 du GIEC est le scénario BAU au pire qui nécessite de ne rien faire puisque rien ne va se passer.
Pourquoi « on » se focalise sur la tricherie non scientifique, coûteuse avec une efficacité nulle du RCP8.5 ?
« On » n’a pas encore répondu à cette question. Le GIEC étant un organisme politique, ceci explique cela… mais les moutons suivent bien docilement.
Le 02/12/2020 à 08h17
Si on regarde les chiffres, les centrales charbon fournissent 824 MW soit moins qu’une seule tranche de Fessenheim (880 MW) qui en comportait 2. Ton article est trompeur : Flamanville et Bugey ne sont pas en « avarie » mais en maintenance. Flamanville est à l’arrêt depuis 2019 et Bugey depuis le début de l’année alors que Fessenheim n’a été fermée que mi-2020, soit juste avant la remise en route du charbon.
Il est donc parfaitement logique et convenable d’imputer cette remise en route à la fermeture de Fessenheim, ce qui n’a pas échappé aux plus clairvoyants.
Le 02/12/2020 à 09h28
Pas du tout ! L’Accord de Paris se base sur le rapport AR5 du GIEC, et pas uniquement sur un seul scénario. Le rapport analyse différents scénarios d’émissions pour l’avenir, avec différentes hypothèses de croissance économiques et différents niveaux de recours aux énergies fossiles. Contrairement à ce que tu dis, le GIEC ne présente jamais le scénario RCP 8.5 comme un scénario “Business as Usual” (tu fais ici un sophisme de l’homme de paille). C’est simplement le scénario qui mène au plus haut niveau d’émissions, et donc aux augmentation de forçage radiatif et de température moyenne le plus élevé en 2100. Il est d’ailleurs présenté comme plausible mais peu probable.
Evidemment qu’un accord diplomatique est non scientifique, puisque par nature, c’est quelque chose de politique.
La science permet d’analyser une situation et de faire des prévisions avec un certain niveau d’incertitude. Selon l’état actuel de nos connaissances, oui, il y a des chances (maigres) que le changement climatique ne soit pas si grave même si on ne fait rien. Mais le plus vraisemblable, c’est que ça cause des changement importants qui vont nous coûter très cher. Et il y a aussi des chances (faibles) pour qu’on déstabilise totalement le système climatique et qu’une grande partie de la surface terrestre devienne totalement inhabitable pour l’humain. Tu peux remettre en cause ce constat, mais le fait est que c’est l’opinion de l’écrasante majorité des experts de cette discipline.
Dans ce contexte d’incertitude, décider de quoi faire à partir de ces informations est forcément un choix politique. On ne peut pas attendre que la science ait réduit ce niveau d’incertitude, on a simplement pas le temps. C’est un peu comme pour le coronavirus : on a confiné la population avant de savoir quel était le taux de mortalité réel de la covid, parce que dans l’état des connaissance à l’époque, le plus probable était qu’il y aurait beaucoup de morts si on ne le faisait pas, même si on n’avait pas tous les éléments pour en être certain.
Affirmer ça comme ça, ça relève de la foi, pas de la science. Qui peut prévoir l’avenir et dire quelles seront nos émissions d’ici à 2100 ? En prospective, quand on ne connait pas toutes les données d’entrée d’un modèle précisément, on fait plusieurs évaluations avec des scénarios cohérents, en prenant des estimations optimistes et des estimations pessimistes, et on analyse les résultats en tenant compte de l’incertitude obtenue. C’est exactement ce principe que suivent les rapports du GIEC.
C’est quoi ta définition de l’efficacité d’un scénario ? Je ne comprends pas le sens de ta phrase. On dirait que tu parles de concepts que tu ne comprends pas…
Le 02/12/2020 à 10h45
tmtisfree a répondu sur le lien entre Fessenheim et les centrales à charbon, de mon côté, je vais juste t’inviter à jeter un coup d’œil à la page 16 de ce rapport, qui donne les préconisations du GIEC pour “limiter le réchauffement à 1.5° par rapport à l’ère pré-industrielle.
La ,ligne “nucléaire” recommande une augmentation de l’usage de cette énergie comprise selon le scénario entre 98% et 500%. Certainement une bande de “rageux pro-nucléaires”, eux-aussi…?
Dans les rapports du GIEC, il faut distinguer le rapport lui-même, qui fait l’état de l’art des études scientifiques sur les sujets dans le périmètre des attributions de l’institution, qui est pour rappel l’étude de l’influence humaine sur le climat, et le “résumé pour décideurs” qui est un texte politique inspiré du premier. Inspiré seulement, avec quelques différences parfois… troublantes. Je ne connais pas l’association en question, mais leur article donne des citations précises du rapport complet (en indiquant la page) et liste quelques incohérences entre le rapport (qui est un texte scientifique aride, donc lu par pas grand monde) et le résumé.
Le 02/12/2020 à 13h11
1/ L’homme de paille est de ton fait : j’ai seulement écrit que les accords de Paris sont basé sur le scénario RCP8.5 qui est (encore) présenté comme le BAU. Tout le reste est de ton invention ou interprétation erronée. Le papier cité plus haut montre que ces accords basé sur le RCP8.5 produisent une baisse théorique et non mesurable de 0,17 °C qui va coûter équivalent au PIB mondial actuel (le second lien).
2/ Il y a une s en trop dans mon texte (sont -> ont). C’est la « base » c-à-d RCP8.5 qui est d’origine politique/non scientifique (sans s). Le GIEC est bien évidemment aussi un groupement politique : c’est inscrit dans son nom. Il produit donc ce que le politique lui demande : grande découverte.
3/ La foi est de suivre aveuglément sans vérifier. Il est clair que le RCP8.5 n’a rien à voir avec la réalité que le RCP2.6 simule bien mieux. Voir le lien Youtube déjà donné qui explique pourquoi et comment. Mais tu préfères croire les projections fantaisistes du GIEC plutôt que de regarder la trajectoire actuelle… Note qu’une projection n’est pas différente d’une prévision à part son caractère non falsifiable, mais là on ne parle plus de Science depuis longtemps. D’autant plus 1200 scénarios de mitigation ont été proposés dans AR5 auxquels il faut ajouter les 400 autres du rapport 2018 du GIEC : à ce stade cela ne veut plus rien dire.
4/ À près de 530 000 milliards de dollars pour 1 °C de température théoriquement gagné en 2100 (en admettant la linéarité forçage->température – très probablement erronée – du GIEC et la linéarité coût->[CO2]atm), je n’appelle pas cela une méthode efficace. J’appelle cela une faillite attendue, une ruine volontaire, un désastre en devenir, un fiasco tel que les générations futures se moqueront à bon droit des climastologues et de leurs marionnettes ignares et serviles.
Le 02/12/2020 à 13h37
Pour être complet, voilà le papier duquel est tiré le graphique mis en lien plus haut et qui montre que les scénarios RCP8.5 de l’AR5 et les futurs SP3-7.0 et SSP5-8.5 d’AR6 sont incompatibles avec les chiffres actuels de la trajectoire des émissions.
Le 02/12/2020 à 12h06
Ce n’est pas du tout ce que dit la page indiquée.
Cette page ne fait que présenter des scénarios possibles d’évolution des températures sur la base de la variation d’indicateurs influant sur les GES et la consommation d’énergie.
Les mentions sous le tableau indique bien que ces scénarios sont donnés à titre d’illustration, rien n’indique que ce seraient des recommandations.
Je suppute un petit peu de mauvaise foi (mais un petit peu seulement).
Ha bon, ce ne sont pas des avaries.
Pourtant, c’est EDF elle-même qui qualifie ces problèmes d’avaries.
Je pense qu’EDF sait un peu mieux de quoi ils parlent que toi sur ce point.
C’est fou cette capacité à nier les problèmes avec le nucléaire.
Je me demande bien ce que ça vous apporte de vouloir défendre à tout prix l’indéfendable?
Le 02/12/2020 à 12h24
Le 02/12/2020 à 14h46
Cette affirmation est fausse, comme je l’ai montré dans une réponse précédente. La répéter ne la rendra pas plus vraie.
Un scénario ne simule rien, c’est un modèle qui simule. Un scénario est un ensemble de données d’entrée cohérent : on fait des hypothèses sur quelles seront les émissions de GES des activités humaines pour les 300 prochaines années. Par nature, évidemment qu’il n’y a pas de manière scientifique de développer un scénario ! On peut cependant s’assurer de sa cohérence et de sa plausibilité (il ne serait pas plausible qu’on suppose que la population mondiale va doubler d’une année sur l’autre par exemple). On peut développer une infinité de scénarios différents, donc pas étonnant qu’il y en ait beaucoup. Pour ceux que ça intéresse, voilà une explication de ce qu’est le RCP 8.5 et à quoi il sert : https://www.carbonbrief.org/explainer-the-high-emissions-rcp8-5-global-warming-scenario
Une fois qu’on a un scénario, on fait tourner un modèle climatique pour déterminer quel sera le forçage radiatif additionnel en 2100, et quelle sera la température moyenne mondiale. En fonction de combien de CO2 on aura émis jusque là, les résultats avec le même modèle seront différents. Et d’un modèle à l’autre, avec un même scénario, on peut aussi avoir des différences.
Si tes critiques portaient sur les modèles climatiques utilisés par le GIEC, ton argumentation pourrait avoir du sens. Mais dire que “RCP2.6 simule bien mieux [la réalité que RCP 8.5]”, ça montre juste que tu comprends rien à ce que tu critiques… Et donc qu’il n’y a aucun intérêt pour moi à débattre avec toi de ce sujet.
J’aimerais sincèrement que tu aies raison et qu’on nous dise qu’on peut continuer comme avant à brûler des énergies fossiles. La vie était bien plus simple dans les 30 glorieuses. Mais c’est se voiler la face que de refuser toutes les preuves qu’on a maintenant de la réalité de ce phénomène. Tiens, voilà des nouvelles toute fraîches des températures moyennes globales, et elles ne sont pas bonnes : https://public.wmo.int/fr/medias/communiqués-de-presse/2020-est-en-passe-de-devenir-l’une-des-trois-années-les-plus-chaudes
Le 02/12/2020 à 16h03
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1/ Tu n’as rien montré de tel puisque je l’ai réfuté. Le lien du papier explique d’ailleurs que le choix d’un RCP n’a pas d’importance pour déterminer l’efficacité théorique des accords de Paris :
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2/ Quand on pinaille inutilement sur un mot c’est qu’on n’a rien à discuter. Un scénario simule une réalité projetée et le RCP8.5 dit BAU ou de référence ou baseline par le GIEC n’a rien de cohérent parce qu’il projette une trajectoire de développement du charbon qui n’est pas consistante avec celle observée – voir les discussions sur ce sujet par le spécialiste de la question là ou là ou là ou le papier mis en lien plus haut –, mais l’est assurément pour supporter le narratif catatrophiste de rigueur pour « sauver la planète ».
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3/ Que j’ai raison ou pas n’a aucun intérêt. Les évidences constatées jusqu’à présent (passées sous silence, même avant les derniers rapports du GIEC, mais passons) montrent que les scénarios supposément catastrophiques invoqués pour financer les gadgets (EnR et autres stupidités) et politiques de transition (énergie, transport) sont futiles et d’un coût exhortant tout en oubliant les conséquences sur la pauvreté (comme l’a bien montré la pandémie rien qu’avec un faible ralentissement économique de 5-10 %). Il est tout à fait clair que les bénéfices du CO2 dépassent largement ses supposés bénins inconvénients, qui, en admettant même qu’ils existent, n’ont vraiment rien d’insurmontables en terme d’adaptation. Ce n’est pas comme si on ne savait pas s’adapter depuis 100 000 ans.
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La modeste (une fois corrigée des ajustements exagérés) augmentation des températures globales (un concept non physique, mais soit) n’est pas une preuve de quoi que ce soit (les reports d’aliens sont aussi corrélés avec la température). La tendance au réchauffement débute à la fin du petit âge glaciaire, mais on ne sait pas pourquoi tout comme on ne sait pas pourquoi il a débuté. Il n’est donc pas surprenant que les mesures soient en général positives quand la tendance est elle-même positive (que certains utilisent cette trivialité statistique pour inférer tout le reste du château de carte réchauffiste est juste antiscientifique et bizarre). Mais d’une part les mers contiennent plus de ~95 % de la chaleur totale (ce qui fait que la Tatm. n’est pas un proxy correct pour déterminer si de la chaleur s’accumule ou non dans le système – ce qui le cas échéant ne dit rien, là non plus, du/des éventuels mécanisme(s) à l’œuvre – et d’autre part les carottes de glace (Vostok) indiquent que la variation de T précède celle de la [CO2]atm. Il existe d’autres explications purement physiques (et non radiatives) tout aussi plausibles.
Le 02/12/2020 à 21h01
Tu peux continuer ton mille-feuille argumentatif, je pense que tu as déjà bien illustré ta rigueur intellectuelle lors de nos échanges sur les biocarburants, où tes affirmations étaient soit fausses, soit hors sujet. Je pense que tu ne convaincras pas beaucoup de lecteurs de ces commentaires.
Pour ceux que ça intéresse, voilà une vidéo assez pédagogique qui fait une bonne synthèse de l’état actuel des connaissances sur le sujet des trajectoires d’émissions de GES et de leur influence sur la température moyenne mondiale : YouTube
Le 03/12/2020 à 10h35
Il m’arrive de me tromper, comme tout le monde dont toi en particulier (cf nos échanges précédents). Je te remercie de m’avoir permis de rectifier le rangement de certains de mes marques-pages mais je ne te remercie pas pour la généralisation abusive de ton 1er § qui relève de la piètre tentative pour éviter de répondre à mon « mille-feuille argumentatif » compact et étayé qui rend pathétiquement ridicule l’annonce de la Commission.
Pour ceux qui préfère se faire leur idée d’après la Science plutôt que de perdre leur temps à écouter le rabâchage de la position alarmiste de la vidéo de propagande ci-dessus, voici résumé en 2 graphiques les effets projetés jusqu’en 2100 de la réduction des émissions de CO2 sur la température globale selon les modèles du GIEC :
Pour rappel le coût estimé pour parvenir à cet « exploit » se situe à 90 000 milliards de $, l’équivalent du PIB mondial…
Le 03/12/2020 à 11h11
Ton article n’évalue les effets de l’Accord de Paris, mais ceux des engagements qui prédatent l’accord, en supposant que les pays reprennent leurs émissions pour rejoindre celles d’un scénario très émissif type RCP 8.5 dès l’atteinte de ces engagements. C’est une hypothèse totalement fantaisiste et contraire aux engagements pris depuis. Par exemple ici pour l’UE :
L’article ne vise pas à démontrer que la réduction des émissions ne sert à rien, mais au contraire à montrer qu’il nous faut des engagements bien plus ambitieux, comme il le dit dans sa conclusion :
Tu n’as aucune source qui soutient le coût que tu donnes. Soit tu fais sciemment de la désinformation, soit tu ne comprends pas les articles que tu relais. Dans les deux cas, tes conclusions sont erronées.
Le 03/12/2020 à 12h37
1/ Ton argument est spécieux et sans intérêt : les analyse du papier indique que la choix d’un RCP n’a pas d’importance pour l’évaluation des effets, et que le RCP8.5 soit fantaisiste, je suis certaine de l’avoir dajà écrit plusieurs fois avant toi. Les projections d’émissions actualisées indiquent la même impossibilité d’atteindre la cible visée.
2/ Cf 1/ : les réductions de l’UE sont du bruit de fond perdu dans le total des augmentations, ce qui faisait l’objet de mon commentaire initial.
3/ Mon point était de montrer que les microscopiques réductions d’émissions (dont se vante l’UE) sont futiles – ce que montre précisément le papier en se faisant l’avocat du diable – car ruineuses, cf 4/. Après on peut changer de sujet, discuter des perspectives, ou si continuer la logique sophistique actuelle est convainquant ou pas, etc.
4/ Il existe aussi la forte probabilité que tu fais semblant de ne pas suivre ou de ne pas lire vu que la source (PDF) des 90 000 Md $ a déjà été donnée plus haut.
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Illogique : une absence de source n’implique aucunement une conclusion erronée, seulement un argument non étayé.
Le 02/12/2020 à 15h05
Tu as raison, je nage dans la mauvaise foi. Mais quand je lis la description de la page, s’il ne s’agit effectivement pas de recommandations à proprement parler, il s’agit de scénarii pouvant selon les auteurs conduire à limiter les émissions de GES en fonction des contraintes que les populations accepteront sur leur niveau de vie . Mais si tu lis (vraiment) le rapport (il est possible de se limiter à la légende des colonnes, c’est un peu pénible, il y a des acronymes mais bon, quand on veut aller au delà des communiqués de Greenpeace parfois il faut réfléchir un peu) :
(la traduction est de moi, j’ai essayé de la rendre le plus fidèle possible).
Ce ne sont peut-être pas des recommandations. Mais il semble qu’à aucun moment les auteurs du rapport n’ont imaginé un monde sans énergie nucléaire, bien au contraire.
Complément (que je vous laisse traduire) :
Conclusion : selon les modèles proposés, si on veut un impact minimum sur le niveau de vie (ma compréhension de “with no or limited overshoot”) le nucléaire n’est pas une option.
Quant à ma position personnelle, puisque tu sembles considérer que je suis un défenseur acharné de l’indéfendable : j’en ai rien à foutre de la source primaire d’énergie utilisée, tant qu’elle permet d’alimenter ceux qui en ont besoin, quand ils en ont besoin, pour un coût raisonnable. Je pense néanmoins que si au XIXe siècle on a abandonné les moulins à vent, c’est qu’il y avait une bonne raison derrière : ce n’était pas par idéologie “progressiste” mais parce-qu’ils étaient moins efficaces que la machine à vapeur, ils tournaient quand ils voulaient, comme ils pouvaient. Quant à l’eau je pense que c’était plus un problème de puissance totale fournie, les cours d’eau sont cependant largement équipés pour la production électrique.
Le 03/12/2020 à 14h41
Ce qui est fantaisiste, c’est le fait que l’article suppose que les émissions européenne vont réaugmenter après 2020 (hypothèse qui est faite dans l’article y compris dans les analyses de sensibilité avec des scénarios de référence différents). L’Europe s’est fixée des objectifs réglementaires pour 2030 qui continuent à faire baisser les émissions, et vise la neutralité carbone pour 2050. D’ailleurs l’Accord de Paris exige qu’une fois qu’une contribution a été faite, on ne peut pas revoir son exigence à la baisse, ce qui garantie qu’on continuera à maintenir nos émissions faibles à l’avenir si l’accord est respecté.
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A l’évidence, tu n’as pas lu cet article puisque tu lui fais dire quelque chose qu’il ne dit pas :
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Bref, tant d’erreurs confine à la malhonnêteté intellectuelle.
Le 03/12/2020 à 15h21
1/ Rien dans ta réponse n’est en rapport avec mon point qui est que les projections vers l’horizon 2100 utilisant les mêmes données/modèles que le GIEC-COP21contredisent les objectifs affichés et rendent caduques les supposées minuscules baisses clamées par la Commission dans l’article. Le reste est HS comme souvent.
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2/ Distinction sans différence que tu approuves d’ailleurs à ton second bullet point ! La comparaison +7 % s’entend en + des investissement BAU, ce qui augmente d’autant les 90 000 Md $ comme l’indique clairement le résumé :
Est-ce que je dois pointer ceci en erreur de lecture/compréhension ou en malhonnêteté intellectuelle ?
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Je suis d’accord que ces chiffres sont discutables selon les hypothèses/méthodes retenues. Un autre rapport (page 8) estime cependant que le remplacement des seules infra énergétiques coûtera 58 000 Md $, ce qui est du même ordre de grandeur que l’autre rapport.
Le PIB mondial est donc bien en jeu. Les plus débrouillards se serviront en 1er tandis les autres payeront et sombreront un peu plus dans la misère en respirant le même air.
Le 03/12/2020 à 20h18
Je vais m’arrêter là. Ce n’est pas toi que je cherche à convaincre, je sais bien qu’on ne tombera jamais d’accord. Et je pense que les lecteurs de ces commentaires (s’il en reste encore) auront suffisamment d’éléments pour se faire un avis sur le sujet.
Le 03/12/2020 à 20h43
Personne (en tout cas pas moi) n’est là pour convaincre quiconque : l’objet de toute discussion est d’analyser si nos schémas de pensées résistent à la contradiction en creusant les détails. Je suis d’accord avec ta dernière phrase.
Le 03/12/2020 à 15h39
Le terrorisme intellectuel serait plus juste vu le faisceau d’indices accumulés et faussement scientifiques.
Ton point synthétisé en une ligne est :
“Le CO2 dans l’atmosphère est-il inversement proportionnel au PIB mondial ?”
Note le point d’interrogation.
Lorsque tu feras preuve d’un esprit de synthèse on te lira d’autant mieux. 2⁄20 pour le reste…
Le 03/12/2020 à 15h44
Ou seront certainement surexploités dans des pays où le taux d’imposition favorable à des services publics ne fera qu’améliorer leur santé… (sans compter le mélange d’air bien entendu !)
Le 03/12/2020 à 16h32
Les émissions de CO2 sont (selon le GIEC donc à prendre avec des pincettes) à ~98 % d’origine naturelle. Tu as encore abusé de la bouteille.
Un résumé encore plus succinct aurait pu être : climatoscientologie = escroquerie.
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On sait depuis longtemps (sauf chez les barbares collectivistes pour qui l’addiction à la fausse compassion trompe la réalité) que le niveau de revenus détermine celui de la santé. Être imposé n’a jamais rendu plus riche. Ergo plus d’impôts n’améliore pas la santé.
Si tu veux vraiment améliorer la santé, rends son nom à la médecine libérale et mets en concurrence la SS. Tu feras en plus des économies qui sont autant de revenus conservés par les individus, améliorant d’autant leur niveau de vie donc leur santé, etc. dans un cercle naturellement vertueux qui fait l’horreur des collectivistes.
Le 03/12/2020 à 18h11
Je n’abuse de rien. Tu dissimules ta pensée pour faire croire qu’il n’y aurait qu’un droit critique : celui du pognon. Avec les résultats non reproductibles qu’il induit…
Preuve que l’escroquerie n’a rien à avoir avec la “nature”. Si tel était ton problème, tu lutterais contre le cirque ubuesque des vendeurs de drogue, des malfrats en tous genres etc. L’abus de crédulité en matière d’énergie reste un délit mineur en comparaison de tes barbouzeries intellectuelles semblables à d’autres pseudo-économistes.
La simple analyse des conditions sanitaires de prospérité démontre que tu n’a strictement rien compris au problème. Une fois de plus.
Le 03/12/2020 à 19h03
C’est toi qui a parlé d’impôts…
Pour le reste un pâté de mots incohérent ne remplacera jamais une discours logique, intelligible et bien construit dérivant d’une idée clairement pensée. Fais un effort pour te faire comprendre.
Le 03/12/2020 à 19h19
Non. L’usage du point d’interrogation ne m’est pas exclusif et n’est pas une pierre lancée.
Le 03/12/2020 à 19h46
Après cet entracte sous forme d’un cheveu sur la soupe, concluons par une citation right on topic :
▬ Yvo de Boer, ex-secrétaire exécutif de l’UNFCCC (United Nations Framework Convention on Climate Change) en 2013.