La sonde OSIRIS-REx en route vers la Terre avec les échantillons de l’astéroïde Bennu
Le 11 mai 2021 à 07h22
2 min
Sciences et espace
Sciences
Fin 2020, le vaisseau spatial récupérait des échantillons à 320 millions de kilomètres de la Terre. Ils étaient sécurisés fin octobre, marquant « la fin de l’une des phases les plus difficiles ». Depuis, la sonde était restée en orbite autour de l’astéroïde.
Elle vient d’allumer son moteur principal pendant sept minutes et s’éloigne désormais de Bennu à environ 1 000 km/h. Son voyage sera long pour revenir nous rendre visite : 2,5 ans ! Elle devrait ainsi arriver à destination le 24 septembre 2023. OSIRIS-REx larguera alors les échantillons dans une capsule qui traversera l'atmosphère pour venir se poser dans l'Utah Test & Training Range aux États-Unis.
« La date de départ du 10 mai a été précisément fixée en fonction de l’alignement de Bennu avec la Terre. L’objectif de la manœuvre de retour est d’amener le vaisseau spatial à environ 10 000 kilomètres de notre planète en septembre 2023 », explique la NASA.
« Bien qu’OSIRIS-REx ait encore beaucoup de carburant restant, l’équipe tente de le préserver autant que possible pour une éventuelle mission prolongée vers un autre astéroïde, après avoir retourné la capsule échantillon sur Terre. L’équipe étudiera la faisabilité d’une telle mission cet été », ajoute l’Agence spatiale.
Le 11 mai 2021 à 07h22
Commentaires (13)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 11/05/2021 à 08h26
Juste après la sortie du trailer du dernier film VENOM … comme de par hazard !
Le 11/05/2021 à 12h40
S’éloigner de Ben Hur pour revenir en péplum je trouve tout ceci bien ironique pour des scientifiques.
Le 11/05/2021 à 08h36
Lol.
En tout cas ces articles filent le tourni. Ca doit être un peu dingue de bosser dans ce milieu.
Le 11/05/2021 à 09h04
Ca doit quand même demander des calculs démentiels, surtout s’ils peuvent prédire des années à l’avance que la sonde ne croisera aucun “objet” sur son trajet, genre des meteorites ou d’autres satellite/sonde en orbite, voire carrément la lune XD
Le 11/05/2021 à 10h54
C’est pas beaucoup. Soit il y a une coquille, soit ça accélère ensuite, sinon elle est pas prête de rentrer.
1000 x 24 x 365 = moins de 10 millions de km par an.
Si elle doit faire 320 millions de kms ça ferait 32 ans.
Ou bien il y a une vitesse supplémentaire par effet de fronde ?
Le 11/05/2021 à 11h20
1000km/h mais c’est pas dit par rapport à quoi… l’astéroïde, le soleil ou la terre ?
Peu être que c’est comme pour Perseverance, la terre rattrapera la sonde.
Le 11/05/2021 à 11h13
Est-ce un hasard si elle revient le jour de mon anniversaire ?…
Vite, mes valises, mon passeport, un aller simple vers Cap Canaveral !
Démarrer l’entrainement immédiatement pour être prêt à décoller en 2023 !
Le 11/05/2021 à 11h39
J’ai pas les orbites en tête mais probablement que c’est la terre qui va rattraper la sonde ;)
Le 11/05/2021 à 12h24
En fait, c’est un peu plus compliqué que ça.
Un petit lien pour comprendre la trajectoire de la sonde dans l’espace :
http://www.astrosurf.com/spheres/spacecraft/OSIRIS-REX.htm
Le 11/05/2021 à 12h37
Merci pour le lien c’est très intéressants
Tout à l’air plus simple sur un plan en 2D comme celui-là mais les calculs réels doivent être monstrueux
Le 11/05/2021 à 15h13
En pratique, il faut découpler la partie mise en équation et calculs. Pour la 1er, les lois physiques (Loi de Kepler, mécanique newtonienne, relativité générales…) sont parfaitement bien connues et par si lourde que ça en pratique (avec un bémol pour l’aspect relativité générale).
Par contre le défi des calculs, et c’est le 2nd point, c’est d’assurer une solution numérique stable et précise sur de grandes échelles de temps (> 10 000 ans). Et c’est ici que les calculs peuvent s’avérer monstreux (même si en pratique, c’est surtout les schémas numériques qui le sont).
J’ajouterai qu’il n’est pas nécessaire de penser à d’avoir un PC dans le Top500 des supercalculateurs pour faire certains calculs. Le logiciel libre Stellarium (https://stellarium.org/) est capable de donner la position d’un astre dans le passé, le présent et le futur en réefectuant ce type de calculs en temps réel. Spoiler : ça fonctionne bien sur des petits laptops avec des petits cpu (TDP < 15 W).
Et ça s’utilise même en recherche ;)
Le 11/05/2021 à 19h28
Ah ouè :) cool ce pti’ lien. Merci
Le 12/05/2021 à 06h48
Astéroïde ça reste une forme de rock pour le Bennurier noir