#Le brief du 06 octobre 2021

Les députés inscrivent la lutte contre les thérapies de conversion parmi les obligations des plateformes

Les députés inscrivent la lutte contre les thérapies de conversion parmi les obligations des plateformes

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Les députés ont adopté à l’unanimité la proposition de loi « interdisant les pratiques visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne » ainsi qu'un amendement visant à inscrire la lutte contre les thérapies de conversion parmi les objectifs assignés aux fournisseurs d'accès et aux hébergeurs.

Une modification de la loi sur la confiance dans l’économie numérique (LCEN) a ainsi été opérée pour l’occasion. Un texte qui encadre leur responsabilité. C’est la député Laetitia Avia qui est venue défendre cet amendement déposé par son collègue Raphaël Gérard. Elle a dénoncé en séance (à 01’13’00 de cette vidéo) les vidéos en ligne qui prônent les thérapies de conversion.

Le texte intègre dans la loi de 2004 le nouveau délit introduit par la proposition « pour demander aux plateformes de modérer ces contenus et d’assurer une vigilance particulière pour la protection de toutes et tous », dixit Laetitia Avia.

Juridiquement, hébergeurs et FAI devront concourir à la lutte contre la diffusion de ces infractions, en application de l’article 6-I-7 de la LCEN. Mieux, suite à l’adoption du Digital Services Act à la française, inscrit à l’article 6 - 4 de la même loi, cette nouvelle infraction entrera parmi les nombreuses obligations de moyens pesant désormais sur les plateformes.

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Les députés inscrivent la lutte contre les thérapies de conversion parmi les obligations des plateformes

Amazon condamne le tarif minimal pour la livraison des livres achetés en ligne

Amazon condamne le tarif minimal pour la livraison des livres achetés en ligne

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Cet après-midi, les députés débutent l’examen en première lecture de la proposition de loi sur l’économie du livre. Son article phare permettra au ministère de la Culture et Bercy de prendre un arrêté pour imposer un prix minimal pour la livraison des livres achetés en ligne. L’idée ? Tenter de revoir l’équilibre des forces entre les petites librairies et les géants du commerce en ligne, Amazon en tête.

Sans surprise, les dents grincent déjà chez ce dernier. « Si une telle mesure était adoptée, elle pénaliserait la diffusion des livres sur notre territoire et la lecture en général » estime Frédéric Duval. Pour le directeur général d’Amazon France, en effet, « nous n’aurions pas d’autre choix que d’ajouter ces frais d’expédition au prix unique du livre, fixé par la loi. Les citadins pourront certes y échapper en achetant leur ouvrage en librairie, mais pour les autres, la facture sera élevée ».

Il prend cet exemple : « pour un livre de poche vendu 6,50€, le tarif "lettre verte", c’est-à-dire le tarif postal le moins onéreux, est de 3,94€, ce qui représente un surcoût de 61%, soit plus de 250 millions d’euros par an de perte de pouvoir d’achat pour des millions de lecteurs Français ».

Si on ne connaît pas encore le tarif qui serait fixé par les deux ministères en cas d’adoption de la loi, il considère, armé d’une étude IFOP, que « plus de la moitié des livres achetés sur Amazon le sont par des habitants de communes de moins de 10 000 habitants, et plus du quart par des habitants de communes de moins de 2 000 habitants ».

En somme, la proposition de loi risque d’offrir une funeste alternative aux non-citadins : « lire moins (…) ou bien subir une perte de pouvoir d’achat substantielle ».

L’antenne française du géant du Web s’interroge : « à l’heure où l’inflation fait un retour remarqué et où les pouvoirs publics appellent à tout faire pour l’enrayer, avons-nous besoin d’une loi qui renchérisse le coût des livres et pénalise les habitants des petites villes et des zones rurales ? »

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Amazon condamne le tarif minimal pour la livraison des livres achetés en ligne

« La toute première stratégie européenne de lutte contre l’antisémitisme »

« La toute première stratégie européenne de lutte contre l'antisémitisme »

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Le programme présenté hier par la Commission européenne se compose d’une « série de mesures axées sur trois piliers : prévenir toutes les formes d’antisémitisme ; protéger et soutenir la vie juive ; et promouvoir la recherche, l'éducation et la mémoire de la Shoah ».

Parmi les actions proposées par l’institution bruxelloise, « la création d'un réseau européen de signaleurs de confiance et d'organisations juives, en vue de lutter contre les discours de haine illégaux en ligne et d'aider les organisations à élaborer des contre-discours ».

La Commission entend également « coopérer avec l'industrie et les entreprises de l'internet pour empêcher l'exposition et la vente illégales en ligne de symboles, d'objets et de littérature liés aux nazis ».

Également au menu, l’organisation d’« un hackathon pour faciliter les échanges entre experts afin de mettre au point de nouvelles méthodes innovantes pour contrer l'antisémitisme dans l'environnement numérique et en ligne ».

Le 06 octobre 2021 à 07h36

« La toute première stratégie européenne de lutte contre l’antisémitisme »

Le métro moscovite inaugure un second système de reconnaissance faciale

Le métro moscovite inaugure un second système de reconnaissance faciale

Le 06 octobre 2021 à 07h36

La municipalité de Moscou va inaugurer, le 15 octobre, un nouveau service de paiement du métro par reconnaissance faciale, rapporte Acteurs Publics. La mairie de Moscou se prépare aussi à y déployer un autre système de reconnaissance faciale pour « détecter les mouvements de foule, le vagabondage et les tentatives de fraude ».

Les passagers n’auront qu’à mettre leurs informations, photo et données bancaires dans une application, intitulée « Face Pay », mise en place par le ministère des Transports. Le nouveau mode de paiement – présenté comme "trois fois plus rapide” que les méthodes traditionnelles, qui restent possibles – fonctionnera même avec les masques, encore obligatoires dans les transports.

La mairie compte également acquérir un peu plus de 300 caméras-espions qui seront dissimulées dans les écrans d’affichage (publicité, trafic) du métro. Celui-ci, fort de 241 stations, est l'un des plus anciens et des plus fréquentés dans le monde, avec environ 7 millions de voyageurs par jour.

Ces caméras s’ajouteront aux milliers d'autres déjà en service dans le métro et les autres moyens de transport en commun moscovites. En plus de surveiller le trafic, elles sont utilisées, d’après les autorités, « pour traquer les délinquants ». La Russie possède l’un des plus grands dispositifs de surveillance faciale dans le monde, souligne Acteurs Publics, fort d'environ 160 000 caméras, largement utilisées pendant la pandémie de Covid-19 pour vérifier le respect de la quarantaine par les malades. 

En juin 2020, le gouvernement a en outre annoncé l’installation de caméras de surveillance dans 43 000 établissements scolaires, dans le cadre d’un projet baptisé... « Orwell », conclut AP.

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Le métro moscovite inaugure un second système de reconnaissance faciale

Scandale Pegasus : NSO appelle à une régulation internationale

Scandale Pegasus : NSO appelle à une régulation internationale

Le 06 octobre 2021 à 07h36

NSO, la société israélienne qui commercialise le logiciel d'espionnage Pegasus, « appelle à une régulation internationale du secteur pour éviter les atteintes aux libertés et aux droits », selon un courrier aux Nations unies obtenu par l'AFP.

« Nous soutenons fortement la création d'un cadre légal et de standards applicables à tout le secteur, ainsi que des recommandations pour mieux déterminer les utilisateurs finaux légitimes de ces systèmes cruciaux », selon le courrier adressé par le président du groupe, Asher Levy, à différents responsables de l'ONU.

Le groupe se déclare favorable à une régulation internationale sous l'égide des Nations unies, regroupant toutes les parties prenantes, des défenseurs des libertés individuelles aux fournisseurs de service « cloud ». De par sa position, NSO estime être en bonne position pour être un « participant constructif si on lui en donne l'opportunité ».

Sur le fond de l'affaire des révélations de cet été et celles sur le potentiel espionnage de masse qui aurait été commis par certains de ses clients, NSO maintient sa position, affirmant que « le nombre de cibles supposées, ou possibles, n'est pas plausible compte tenu du nombre de licences réellement vendues par NSO », selon le courrier.

NSO affirme dans la lettre prendre l'affaire des révélations de cet été « très au sérieux » et déclare avoir lancé une enquête interne sur l'utilisation qui est faite de son outil, qu'elle présente comme sans égal pour permettre aux gouvernements de lutter contre les réseaux criminels et les groupes terroristes.

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Scandale Pegasus : NSO appelle à une régulation internationale

Snow Cone : Google donne un petit nom à Android 12

Snow Cone : Google donne un petit nom à Android 12

Le 06 octobre 2021 à 07h36

C'était une tradition chez le géant du Net : chaque version majeure d'Android avait droit à un petit surnom d'un dessert. Android 9.0 était ainsi Pie, mais cela s'est arrêté avec Android 10.

Dave Burk en personne (vice-président chez Google pour Android) annonce sur Twitter qu'Android 12 s'appelle aussi Snow Cone. La tradition est respectée en continuant d'avancer dans l'alphabet : la lettre Q pour Android 10, R pour Android 11 (appelé Red Velvet Cake en interne) et donc S pour Android 12.

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Snow Cone : Google donne un petit nom à Android 12

Nobel de physique : climat, réchauffement climatique et systèmes complexes

Nobel de physique : climat, réchauffement climatique et systèmes complexes

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Les trois lauréats sont Syukuro Manabe (université de Princeton), Klaus Hasselmann (Max Planck Institute for Meteorology) et Giorgio Parisi (université Sapienza), pour « leurs contributions révolutionnaires » dans leur domaine.

Syukuro Manabe et Klaus Hasselmann sont tous deux récompensés pour « la modélisation physique du climat de la Terre et pour en avoir quantifié la variabilité et prédit de façon fiable le réchauffement climatique ». Un message important de la part de l'académie alors que la crise climatique fait régulièrement la une.

De son côté, Giorgio Parisi est récompensé « pour la découverte de l'interaction du désordre et des fluctuations dans les systèmes physiques de l'échelle atomique à planétaire », une des « contributions les plus importantes » dans ce qu'on appelle les « systèmes complexes ».

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Nobel de physique : climat, réchauffement climatique et systèmes complexes

Freebox : le Player Devialet permet d’accéder à Disney+

Freebox : le Player Devialet permet d'accéder à Disney+

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Déjà disponible sur les box sous Android ou via l'Apple TV, le service de SVOD est proposé via une application spécifique de ce boîtier « maison » et le Canal 132.

Le FAI prévient néanmoins que, pour l'abonnement, il faudra passer par l'interface en ligne. Pour le lancement, six mois sont offerts à ceux n'étant pas déjà abonnés, sous réserve d'une activation avant le 30 novembre. Passé cette période, Disney+ coûtera 8,99 euros par mois.

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Freebox : le Player Devialet permet d’accéder à Disney+

Attentes et espoirs autour de l’accord-cadre entre le CNRS et le CEA

Attentes et espoirs autour de l'accord-cadre entre le CNRS et le CEA

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Cet été, les deux centres de recherches signaient un nouvel accord-cadre qui rénovait « une longue et fructueuse collaboration, dans un contexte en forte mutation : défis sociétaux à relever au premier rang desquels figurent l’urgence climatique, et un paysage de la recherche qui évolue ».

Aujourd'hui, François Jacq (administrateur général du CEA) et Antoine Petit (PDG du CNRS) donnent de plus amples détails sur les tenants et aboutissants. Ils évoquent à tour de rôle « l’irruption massive du numérique » et le cas de la Chine qui est devenue en quelques dizaines d'années « un très grand pays scientifique ». La pandémie de Covid-19 revient évidemment sur le tapis.

« Plus que l’accord lui-même, c’est la coopération enthousiaste et ouverte, quotidienne et concrète, qui existe entre nos deux organismes, que je souhaite souligner », affirme François Jacq. Antoine Petit abonde : « les deux plus grands organismes de recherche français, qui figurent parmi les plus importants au niveau international, affichent une convergence de vue ».

En plus des interventions des deux dirigeants, voici une liste des programmes communs : Physique nucléaire et hautes énergies, Nanosciences, Sciences du vivant et médecine du futur, Neurosciences, Calcul scientifique, Hydrogène, Quantique et Cybersécurité.

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Attentes et espoirs autour de l’accord-cadre entre le CNRS et le CEA

Le groupe LDLC se lance dans la gestion de campings

Le groupe LDLC se lance dans la gestion de campings

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Connu pour son activité de revendeur, il développe aussi de nombreux outils logiciels, avec une filiale dédiée (Anikop). Elle vient de dévoiler une nouvelle application mobile : Camp’in.

Elle doit « permettre aux gestionnaires de campings de communiquer facilement avec leurs clients, mais aussi avec leur personnel. Le but est de transmettre de l’info rapidement, de manière simplifiée et de fluidifier les échanges au quotidien ».

Les campeurs peuvent accéder à des informations sur leur logement et leur séjour, avec la possibilité de signaler des incidents, l'équipe disposant d'une interface dédiée pour sa communication ou le suivi de tout ce qui se passe au sein du camping.

L'outil est annoncé comme compatible avec de nombreuses solutions de gestion (PMS) comme Sequoiasoft, Inaxel, HippoCamp, Applicamp ou Sydevi. Aucune tarification n'est évoquée, tout se faisant sur devis.

Le service est présenté ici, des vidéos de démonstration se trouvent .

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Le groupe LDLC se lance dans la gestion de campings

Apple commémore les 10 ans de la mort de Steve Jobs

Apple commémore les 10 ans de la mort de Steve Jobs

Le 06 octobre 2021 à 07h36

C'est le 5 octobre 2011 que l'emblématique patron de la société est décédé des suites de son cancer, à l'âge de 56 ans. Tim Cook venait de reprendre le flambeau et assure depuis le rôle de PDG.

Depuis hier, le site de l'entreprise diffuse une lettre de la famille de Steve Jobs et une vidéo contenant des morceaux de discours de ce dernier, notamment sur le fait que « tout ce qui vous entoure a été construit par des gens qui ne sont pas plus intelligents que vous » et la manière dont chacun peut à son tour créer des choses qui serviront à d'autres.

On retrouve également les grands moments de l'entrepreneur lors de son retour à la tête d'Apple, au lancement de l'iMac, l'iPod ou de l'iPhone, la différence tant vantée pour les produits de la firme, le besoin de les penser pour leur inclusion au quotidien et pas seulement la productivité.

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Apple commémore les 10 ans de la mort de Steve Jobs

Free commence à tester la VoLTE

Free commence à tester la VoLTE

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Comme annoncé fin septembre, l'opérateur va (enfin) proposer cette technologie permettant de faire passer les appels par la data mobile, avec une meilleure qualité d'écoute.

Hier à 13h37, le compte Twitter Free 1337 a annoncé l'ouverture de la phase de test pour tous les clients qui ne sont ni sur l'abonnement à 2 euros ni chez Free Pro.

Pour y participer, il suffit d'envoyer un SMS contenant « volte » au 1337 et disposer d'un smartphone compatible. Une trentaine le sont déjà, d'autres suivront au fil des mois. Les détails et le calendrier sont publiés ici.

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Free commence à tester la VoLTE

Cloud de confiance : Thales s’allie avec Google

Cloud de confiance : Thales s'allie avec Google

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Certains attendaient une signature avec AWS, c'est finalement le géant de la recherche qui s'associe avec le spécialiste français des solutions numériques et de cybersécurité. La fililale d'Amazon pourrait faire ses propres annonces d'ici quelques mois.

« Le cloud de confiance ressemble de plus en plus au cloud souverain de 2012, mais avec des Américains dans la boucle », nous confie un observateur du secteur. Pour rappel, cette précédente initiative avait été lancée il y a une dizaine d'années, menant à la création de Cloudwatt (Orange/Thales) et Numergy (SFR/Bull), fermées depuis.

Désormais, on ne parle plus de souveraineté mais de confiance, avec Thales associé à Google d'un côté, Orange associé à Capgemini et Microsoft de l'autre (à travers Bleu). Pour rappel, OVHcloud s'était aussi associé à Google pour proposer ses services via Anthos.

L'annonce du jour concerne « la signature d’un accord stratégique pour co-développer, au sein d’une nouvelle société, une offre de cloud souverain répondant aux critères du label français Cloud de Confiance » précise le communiqué. « Institutions publiques et entreprises françaises bénéficieront de toute la puissance, la sécurité, la flexibilité, l’agilité et la souveraineté proposées par les technologies des deux experts en leurs domaines » promettent les deux associés.

« En adressant les aspects techniques et juridiques, l’offre de Thales et Google Cloud permettra aux secteurs privé et public français concernés de se doter d’un cloud répondant au plus haut niveau d’exigence certifié par l’ANSSI avec le label « cloud de confiance », en conformité avec la stratégie nationale française ». Derrière cette promesse, celle de protéger les clients des lois extra-territoriales américaines, même si les mécaniques juridiques devant le permettre n'ont pour le moment pas été détaillées.

Il est néanmoins précisé que ces services seront « opérés par une nouvelle société dédiée et de droit français, majoritairement détenue par Thales, hébergés en France, au sein d’une infrastructure séparée de celle de Google Cloud dont le réseau et les serveurs seront séparés, contrôlés et opérés par cette société ». On ne sait pas si les serveurs seront fournis par Google ou conçus par Thales et des partenaires français.

Thales promet également « un support client assuré par des équipes en local, avec des services de sécurité assurés par la nouvelle société, notamment la gestion des identités, le chiffrement des données, l’administration ou encore la supervision, avec des mises à jour reçues en continu mais réceptionnées, évaluées et validées au sein d’un sas de sécurité piloté par Thales, gérés sur une infrastructure conçue de façon durable ».

La date de mise en place de cette nouvelle entité et de ses services n'a pas été précisée.

Le 06 octobre 2021 à 07h36

Cloud de confiance : Thales s’allie avec Google

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