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Le Conseil constitutionnel recadre l’usage des drones

Le Conseil constitutionnel recadre l’usage des drones

Le 21 janvier 2022 à 08h57

« Non-conformité partielle ». Le Conseil constitutionnel a censuré plusieurs dispositions relatives aux drones et caméras installées dans des aéronefs, dans la loi relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure. Il y a ajouté plusieurs réserves d'interprétation, pour imposer sa grille de lecture sur l’autel des droits et libertés.

Une nouvelle fois, il a rappelé que ces yeux électroniques dans le ciel, « eu égard à leur mobilité et à la hauteur à laquelle ils peuvent évoluer », sont susceptibles « de capter, en tout lieu et sans que leur présence soit détectée, des images d'un nombre très important de personnes et de suivre leurs déplacements dans un vaste périmètre ».

Une atteinte à la vie privée qui doit être accompagnée de solides garanties, quand bien même l’objectif poursuivi est la prévention des atteintes à l'ordre public.

Si ces dispositifs supposent une autorisation préfectorale, le Conseil constitutionnel a exigé que le préfet s’assure d’abord « que le service ne peut employer d'autres moyens moins intrusifs » ou « que l'utilisation de ces autres moyens serait susceptible d'entraîner des menaces graves pour l'intégrité physique des agents ».

Le texte interdit le couplage drone-reconnaissance faciale. Dans une autre réserve d’interprétation, le Conseil constitutionnel prévient que cela ne signifie aucunement que les autorités puissent procéder à un tel traitement « au moyen d'autres systèmes automatisés de reconnaissance faciale qui ne seraient pas placés sur ces dispositifs aéroportés ».

Au passage, il a considéré comme contraire aux textes fondamentaux la procédure d’urgence qui permettait de lancer ces essaims de drones, sans autorisation du préfet, pendant une durée de quatre heures. Le législateur a été trop généreux puisqu’il voulait autoriser ces vols sans les réserver à des situations d’une particulière gravité. Même sort pour les drones utilisés par la police municipale, pour les mêmes raisons.

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Commentaires (7)

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Lallemant en PLS

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Je suis surpris par le nombre de choses que le conseil constitutionnel rejette. C’est une excellente chose mais j’avoue que c’est déstabilisant de voir une haute instance politique, dont le membre le plus important a historiquement souvent été un copain du président, bloquer ce genre de décisions.
Espérons que ça dure ^^

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Cumbalero a dit:


Lallemant en PLS


Préfet LeBoche, dont le départ de sa précédente affectation (Bordeaux) avait donné lieu à une vraie fête de ses (in)subordonnés alors racontée par Le Canard Enchaîné… Manifestation assez exceptionnelle dans la préfectorale qui illustre combien ce type sait se faire apprécier, collaborateurs (sans mauvais jeu de mots) compris!

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yl a dit:


Préfet LeBoche, dont le départ de sa précédente affectation (Bordeaux) avait donné lieu à une vraie fête de ses (in)subordonnés alors racontée par Le Canard Enchaîné… Manifestation assez exceptionnelle dans la préfectorale qui illustre combien ce type sait se faire apprécier, collaborateurs (sans mauvais jeu de mots) compris!


Au moins c’est qqu’un qui arrive à rassembler et faire l’unanimité! Dommage que ce soit contre lui…

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Et est-il autorisé de faire du ball-trap dessus ?



Pool !

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Parle à ma Pool ma Paume est malade. :francais:

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“Non-conformité partielle” des drones… Les-dits drones étant bien ceux qui ont été utilisés illégalement avant que leur encadrement juridique n’existe ?
:mad2:

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