L’OTAN testait sa cyberdéfense la semaine dernière
Le 07 décembre 2022 à 06h15
2 min
Internet
Internet
L’OTAN a mis en place la semaine dernière un exercice de cyberdéfense, faisant participer plus de 1 000 personnes sur toute la planète, explique Politico. Avec la guerre en Ukraine, cet exercice annuel est devenu encore bien plus réel : « Un niveau de sérieux s’est ajouté ; ce n’est plus si fictionnel », a déclaré le colonel Bernd Hansen et chef de la direction « Cyberespace » au commandement allié Transformation de l’OTAN.
L’exercice a rassemblé plus de 40 états membres de l’organisation, dont 150 experts se sont réunis dans la capitale de l’Estonie, Tallinn, pendant que d’autres suivaient l’exercice depuis leur pays. Il consistait à répondre à des cyber-attaques débutées par des pirates contre une île fictionnelle nommée Icebergen située entre l’Islande et la Norvège afin de récupérer des renseignements, perturber les services gouvernementaux et faire tomber le réseau électrique.
Politico fait remarquer que « la guerre en Ukraine a relancé la question de savoir comment l'OTAN réagirait à une cyberattaque contre un État membre suffisamment importante pour que soit invoqué l'article 5, qui considère une attaque contre un État membre comme une attaque contre tous. »
Le 07 décembre 2022 à 06h15
Commentaires (15)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 07/12/2022 à 07h00
Concernant le dernier paragraphe, tout dépend de la nature de la cyberattaque.
Si celle-ci fait tomber le réseau électrique ou touche potentiellement des systèmes critiques d’un pays, cela pourra être synonyme d’attaque “armée” contre ce pays (Article 5).
Le 07/12/2022 à 07h36
C’est justement pour cela qu’en France l’ANSSI aide les OIV (Organismes d’Importance Vitale) à surmonter les cyber-attaques.
Le 07/12/2022 à 10h27
Pas des Hackers !
Des assaillants, pirates, mercenaires, etc.
Ne faites pas du Numérama svp.
Le 07/12/2022 à 10h52
Je propose black hackers sur le principe du black hat
My 2 cents, me semble que la personne qui accède à un SSI sans autorisation est définie comme un pirate informatique. Après ses motivations, le fait qu’elle soit payée, au service d’un état, c’est une autre histoire. Cela reste un pirate informatique, donc un hacker.
Le 07/12/2022 à 10h59
Non, hacker <> pirate … l’emploi systématique du terme hacker pour parler de cybercriminalité est juste un manque de culture crasse … le terme hacker est en outre couvert par la RFC 1983 de l’IETF
Le 07/12/2022 à 11h07
<3
Le 07/12/2022 à 14h41
OK, je m’incline, puisque c’est dans la RFC 1983 de l’IETF et que je souffre donc d’un manque de culture crasse.
Mais faut alors changer la page Wikipedia les gars. Je vous laisse faire :
Wikipedia(s%C3%A9curit%C3%A9_informatique)
Allez, ne nous disputons pas pour si peu
Le 07/12/2022 à 19h54
Wikipedia est une plateforme difficile à réformer, le grand classique est la création d’un faux article homonyme pour éviter de parler des points de désaccords sur la définition…
Je ne serais pas étonné que d’ici peu nous ayons deux pages Elon Musk, une intitulée “Elon Musk (Industriel de génie)” et une page “Elon Musk (Propriétaire de Twitter)” …
Le 07/12/2022 à 11h14
@all : C’est modifié, effectivement le terme hackers n’était pas utilisé à bon escient :)
On cherche encore le supplice à infliger au fautif, mais on hésite entre recopier les conditions générales de vente de La Redoute et écouter en entier la conférence AMD à Hawaii pour le lancement de nouveaux GPU (en 2013).
Le 07/12/2022 à 11h19
Merci <3
Le 07/12/2022 à 12h26
Oui, enfin dans le cas présent il s’agit d’un exercice, donc j’imagine qu’il s’agit plutôt de hackers jouant le rôle de pirates, que de vrais pirates.
Le 07/12/2022 à 13h06
Merci ! Ne punissons personne pour cela, l’erreur est bien commune malheureusement, au fil des années l’emploi du terme a dérivé…
Le 07/12/2022 à 21h03
fermes de hackers noirs politisées ?
Le 07/12/2022 à 21h03
ou dirigées ?
Le 07/12/2022 à 21h06
Bis : tu as tort, les pages de la Reboute à roudaix , qu’elle merveille arrivé au pages 300
: lingerie féminine …