#Le brief du 13 février 2023

Supernova, une version modernisée de Thunderbird pour juillet

Supernova, une version modernisée de Thunderbird pour juillet

Le 13 février 2023 à 07h53

La version 115 du client email, nommée Supernova, devrait proposer une vaste modernisation de l’application, pour répondre aux deux questions courantes qu’entendent les développeurs : « Pourquoi Thunderbird parait-il si vieux, et pourquoi lui faut-il si longtemps pour changer ? ».

Pour y répondre, l’actuelle équipe s’est fixée trois grands objectifs pour les trois années à venir :

  • Alléger la base de code et la rendre plus fiable, réécrire l’ancien code et supprimer la dette technique
  • Rebâtir l’interface de zéro pour proposer un design cohérent, tout en proposant une interface « extrêmement personnalisable »
  • Basculer sur un rythme mensuel

Un travail de longue haleine pour en finir avec ce que l’équipe nomme elle-même « une vieille et fragile tour Lego », dans laquelle les nouveautés sont simplement posées sur une base branlante. La dette technique cumulée a failli tuer le projet.

Supernova sera la première étape marquante dans cette direction, pile pour les 20 ans de Mozilla et la prochaine mouture ESR de Firefox. L’équipe avait donné en novembre un aperçu du type d’interface en préparation en publiant une capture des travaux en cours sur la partie calendrier.

Elle rappelle que ces changements sont permis par la nouvelle organisation. Thunderbird appartient en effet à MZLA Technologies, filiale de Mozilla. Le changement a eu lieu entre 2017 et 2020. Aujourd’hui, une dizaine d’employés payés travaillent sur le projet.

Le 13 février 2023 à 07h53

Supernova, une version modernisée de Thunderbird pour juillet

McKinsey & Cie : le gouvernement voudrait réinternaliser les projets informatiques de l’État

McKinsey & Cie : le gouvernement voudrait réinternaliser les projets informatiques de l’État

Le 13 février 2023 à 07h53

« Après McKinsey, l’exécutif veut timidement réinternaliser l’informatique », titre L'Informaticien. Une nouvelle circulaire de Matignon, entrée en vigueur le 6 février dernier, vient en effet de « limiter un peu plus le recours aux cabinets de conseil et aux entreprises de services dans les projets informatiques de l’État », explique Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la fonction publique.

La circulaire est cela dit « plus timide que la proposition de loi sur le sujet, adoptée à l’unanimité par le Sénat le 19 octobre », relève notre confrère, qui note que « le texte est, pour cause de navette parlementaire, bloqué devant les portes de l’Assemblée depuis lors ».

Stanislas Guerini, qui s’était engagé en octobre à ce que la proposition de loi soit inscrite à l’agenda de l’Assemblée, explique à l'AFP qu' « on peut toujours réinscrire dans la loi ce qui est déjà effectif dans la pratique. Moi, ce qui m’intéresse, c’est l’effectivité des mesures que nous prenons, et notre capacité à avancer. En l’occurrence, aujourd’hui, on franchit une grande étape ».

En l'espèce, précise l'AFP, « les plus grosses missions devront être réalisées avec une part minimum de 20 % de compétences internes à l’administration ». « Quant aux prestations de stratégie numérique, la règle sera la même que pour les prestations de conseil au sens large, selon le ministre. Autrement dit, il sera impossible de conclure plus de deux contrats d’affilée avec le même prestataire, et le coût cumulé d’une prestation sera plafonné à deux millions d’euros, y compris lorsqu’elle est répartie sur deux contrats. »

Le 13 février 2023 à 07h53

McKinsey & Cie : le gouvernement voudrait réinternaliser les projets informatiques de l’État

« Passe ton Hack d’abord », le concours du COMCYBER à l’adresse des lycéens franciliens

« Passe ton Hack d’abord », le concours du COMCYBER à l'adresse des lycéens franciliens

Le 13 février 2023 à 07h53

Le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) organise, du 3 au 28 avril prochains, un « capture the flag » destiné aux élèves des lycées et BTS (de la seconde à Bac+2) des académies de Créteil, Paris et Versailles, « avant une possible généralisation pour l'année scolaire 2023 - 2024 » à l'ensemble des autres académies : 

« Un capture the flag (CTF) est un jeu composé d’une série de défis techniques liés à l’informatique et aux réseaux. De difficulté variable, il aboutit, en cas de réussite, à la découverte d’un « Flag », une chaine de caractères secrète validant l’obtention de points. Ici, le thème est la sécurité informatique : le participant aura à résoudre 15 épreuves accessibles en ligne portant sur les sujets de programmation, de réseau, stéganographie et cryptographie. »

Le CTF vise particulièrement les élèves des classes et BTS axées sur les métiers du numérique, du cyber, ou les sciences de l’ingénieur, mais tout le monde peut s'inscrire, à deux conditions : « les équipes doivent être constituées de 2 à 6 élèves, et doivent inclure au moins 2 candidates (enseignant référent non comptabilisé) ».

Le règlement précise que « la plateforme étant limitée à un maximum de 1 000 élèves et de 200 équipes, l’Éducation nationale pourra refuser les équipes s’inscrivant une fois les quotas atteints, même si elles respectent les critères d’adhésion ».

Le 13 février 2023 à 07h53

« Passe ton Hack d’abord », le concours du COMCYBER à l’adresse des lycéens franciliens

Le CNRS forcé par l’État de vendre son site de Meudon dans la précipitation

Le CNRS forcé par l'État de vendre son site de Meudon dans la précipitation

Le 13 février 2023 à 07h53

Le centre de recherche avait renoncé à vendre une partie de son site de Meudon suite à une proposition trop basse. Mais l'agence de presse AEF a révélé mardi dernier que la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche a envoyé une lettre au PDG du CNRS lui intimant l'ordre de vendre plusieurs parcelles aux promoteurs immobilier Vinci Immobilier Île-de-France et Kaufman & Broad Developpement.

« Tout le personnel présent sur place doit avoir, dans cette optique, vidé les lieux avant le 15 mars, soit dans six petites semaines, et la décision devra être validée à l’occasion d’un conseil d’administration exceptionnel le vendredi 10 février 2023 », explique Médiapart.

La décision expéditive ne marque pas seulement les employés du centre travaillant sur les lieux puisqu'un certain nombre d'oraux de concours de chercheurs du CNRS devait se passer sur le site. Les jurys et les candidats ne savent donc pas où et dans quelles conditions se passeront ces auditions.

Le 13 février 2023 à 07h53

Le CNRS forcé par l’État de vendre son site de Meudon dans la précipitation

GitHub et GitLab licencient

GitHub et GitLab licencient

Le 13 février 2023 à 07h53

Les deux entreprises d'hébergement de forges logicielles basées sur Git ont annoncé le licenciement d'une partie de leurs salariés.

Pour GitHub, l'entreprise rachetée par Microsoft en 2018, 10 % des effectifs sont concernés, soit environ 300 salariés, selon une lettre de son PDG envoyée aux employés qu'a pu se procurer Fortune. Concernant GitlLab, le licenciement devrait concerner approximativement 130 emplois, soit 7 % du nombre de salariés de l'entreprise, d'après le billet de blog de son PDG.

Dans le même temps, la filiale de Microsoft indique fermer ses bureaux et passer tous ses salariés en télétravail : « Nous ne libérons pas les bureaux immédiatement, mais nous allons tous les fermer à la fin de leur bail ou lorsque nous serons en mesure de le faire sur le plan opérationnel », explique Thomas Dohmke, le PDG de l'entreprise. Interrogée par Fortune, GitHub n'a pas voulu clarifier si ces licenciements font partie de la charrette déjà annoncée de 10 000 emplois supprimés par Microsoft.

Du côté de son concurrent, entré en bourse en 2021, le PDG, Sid Sijbrandij, explique ces licenciements par un environnement macroéconomique actuel « difficile » : « les entreprises continuent de dépenser, mais elles adoptent une approche plus prudente en matière d'investissements logiciels et prennent plus de temps pour prendre leurs décisions d'achat ».

Le 13 février 2023 à 07h53

GitHub et GitLab licencient

Twitter : 10 comptes extrémistes remis en ligne pourraient générer 19 millions de dollars

Twitter : 10 comptes extrémistes remis en ligne pourraient générer 19 millions de dollars

Le 13 février 2023 à 07h53

L’engagement généré par dix des comptes remis en ligne par Elon Musk est tel que ceux-ci pourraient générer jusqu’à 19 millions de dollars de revenus publicitaires par an, selon le Center for Countering Digital Hate (CCDH, Centre de lutte contre la haine en ligne).

Au total, Elon Musk a « amnistié » des dizaines de milliers de comptes, parmi lesquels des profils néonazis, de suprémacistes blancs, misogynes ou diffuseurs de théories du complot. Dix personnalités toxiques retiennent toutefois l’attention dans la mesure où elles ont, à elles seules, déjà accumulé 2,5 milliards de vues. 

Parmi les profils mentionnés, celui d’Andrew Tate, influenceur misogyne actuellement détenu en Roumanie pour constitution d’un groupe criminel organisé, trafic d’être humain et viol, celui de Robert Malone, un médecin réputé pour ses mensonges sur les vaccins contre la Covid, ou encore Ronnie Steven Islam, aussi bien connu pour sa promotion de thèses antisémites et homophobes que pour sa rhétorique anti-vaccins.

Auprès du Washington Post, le directeur de la CCDH Imran Ahmed a expliqué qu’il y avait une raison « aussi banale que déprimante » au retour de ces profils en ligne : Elon Musk cherche par tous les moyens à rendre Twitter rentable. Or la haine et les théories du complot sont très rémunératrices, en ligne, puisqu’elles attirent le chaland, l’enferment (quelquefois) dans des boucles de radicalisation, et permettent de lui montrer énormément de publicité.

Le 13 février 2023 à 07h53

Twitter : 10 comptes extrémistes remis en ligne pourraient générer 19 millions de dollars

3018 : la ligne d’écoute pour les violences numériques rendue plus accessible

3018 : la ligne d’écoute pour les violences numériques rendue plus accessible

Le 13 février 2023 à 07h53

Le Gouvernement a annoncé le 8 février renforcer le dispositif d’écoute des victimes de harcèlement et d’autres formes de violences en ligne en recrutant huit nouvelles personnes pour répondre aux appels au 30 18. Cela porte le nombre d’écoutants à vingt personnes. Le numéro est désormais ouvert de 9 h à 23 h (contre 20 h auparavant), sept jours sur sept (contre six auparavant).

Ce service sert aussi bien aux victimes directes, notamment enfants et adolescents victimes de violences en ligne, qu’aux parents et adultes qui auraient besoin d’informations relatives à des comportements déplacés en ligne. Il est aussi accessible par chat, via l’application dédiée.

Selon la dernière étude menée par l’association e-enfance, qui tient le 3018, avec la Caisse d’épargne, 20 % des 8 - 18 ans ont déjà été confrontés (victimes ou témoins) à des phénomènes de cyber-harcèlements et 60 % des 18 - 25 ans l’ont été. Ce type de violence peut avoir des effets graves sur les victimes : problèmes de concentration, symptômes dépressifs, jusqu’au suicide dans certains cas.

E-enfance est un signaleur de confiance, ce qui signifie qu’elle dispose d’un processus de signalement accéléré auprès des principales plateformes numériques, lui permettant de faire supprimer en moins d’une heure les contenus « illégaux ou préjudiciables à un mineur », selon son communiqué.

Le 13 février 2023 à 07h53

3018 : la ligne d’écoute pour les violences numériques rendue plus accessible

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