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Le code barre fête ses 50 ans

Le code barre fête ses 50 ans

Le brevet de cette suite de lignes verticales a été déposée dans les années 50, mais « les grands noms de l’industrie et du commerce ont sélectionné le code à barres comme un standard le 3 avril 1973 », explique LSA-Conso.

« Et c’est le 26 juin 1974 que le premier bip retentit en caisse, à Troy, dans l’Ohio, pour l’achat d’une barre de chewing-gum », ajoutent nos confrères. « Le code-barre EAN/UPC sera ensuite adopté en Europe et en France en 1977 », indique IBM.

Pourquoi IBM en parle ? La société s’explique : « C’est le 20 octobre 1949 que N. Joseph Woodland, qui travaillait à l’époque au Drexel Institute of Technology, avant de devenir un IBMer, présenta la première demande de brevet sur la technologie des codes-barres, brevet qu’il obtint avec Bernard Silver le 7 octobre 1952 ».

« Aujourd’hui, le code-barres est toujours le code adopté par la grande distribution, il continue à faire l’objet d’innovation telle que le lancement du code-barre 2D [QR-Code par exemple, ndlr]. Celui-ci va permettre aux consommateurs de scanner directement ses articles à l’aide de son téléphone portable », ajoute IBM.

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Commentaires (17)


Dans l’industrie aussi il est utilisé pour identifier les produits/productions.
On est pas prêt de s’en passé.


S’en lasser, non, le remplacer, oui… il n’y a qu’à avoir la quantité d’information placée dans quelques mm² sur un datamatrix, opposé à la longueur immuablement proportionnelle d’un code bar “1D”


BJS

S’en lasser, non, le remplacer, oui… il n’y a qu’à avoir la quantité d’information placée dans quelques mm² sur un datamatrix, opposé à la longueur immuablement proportionnelle d’un code bar “1D”


pour avoir fait des tests il y a quelques années en récursion (fax / reconnaissance code / fax / reconnaissance…), le code 1D était beaucoup plus résistant - mais pour la défense du 2D, le 2e était beaucoup plus petit, donc évidemment, au vu du protocole, beaucoup plus sujet à erreurs.


Yep toute la logistique repose dessus (code barre, QR code)


Soriatane

Yep toute la logistique repose dessus (code barre, QR code)


Dans l’industrie, on trouve très peu de QR code. Plutôt du Datamatrix.


alex.d.

Dans l’industrie, on trouve très peu de QR code. Plutôt du Datamatrix.


C’est parce que le 2D code n’était pas complètement normé par GS1, il y’a encore 2-3 ans seul le datamatrix était toléré pour l’usage pharmaceutique (parce que les boîtes sont très petites), désormais les deux datamatrix / QR Code sont utilisables / normés :
https://www.gs1.org/standards/barcodes/2d



La 2D permet de faire de tout petit code barres, ou des codes barres avec plus corrections d’erreur qui restent lisibles même quand il manque un bout ou que l’étiquette fait un pli.



La 1D à l’avantage d’être universelle : tout périphérique peut les lire (contrairement à ce qu’indique l’article, les codes barres EAN sont parfaitement lisibles avec un smartphone), un code barre 1D est parfaitement géré par une imprimante d’étiquette industrielle type “Zebra”, pour un code barre 2D il faut un PC qui génère une image qui est envoyé à l’imprimante (autant dire que ça ne marche pas du tout sur une ligne de production un peu rapide)


fofo9012

C’est parce que le 2D code n’était pas complètement normé par GS1, il y’a encore 2-3 ans seul le datamatrix était toléré pour l’usage pharmaceutique (parce que les boîtes sont très petites), désormais les deux datamatrix / QR Code sont utilisables / normés :
https://www.gs1.org/standards/barcodes/2d



La 2D permet de faire de tout petit code barres, ou des codes barres avec plus corrections d’erreur qui restent lisibles même quand il manque un bout ou que l’étiquette fait un pli.



La 1D à l’avantage d’être universelle : tout périphérique peut les lire (contrairement à ce qu’indique l’article, les codes barres EAN sont parfaitement lisibles avec un smartphone), un code barre 1D est parfaitement géré par une imprimante d’étiquette industrielle type “Zebra”, pour un code barre 2D il faut un PC qui génère une image qui est envoyé à l’imprimante (autant dire que ça ne marche pas du tout sur une ligne de production un peu rapide)


pas besoin de PC pour générer du 2D, par exemple pour les imprimantes zebra le language ZPL permet de générer du barcode 2d et des étiquettes sans avoir besoin de générer une image sur pc.


Décathlon n’a plus aucun code barre (sauf produit qu’ils ne produisent pas) tout est en RFID.



En fait la vraie force du code barre, c’est surtout l’internationalisation (le code barre imprimé sur le packaging marche partout dans le monde), et ça a un peu moins de 50ans :
avril 1973 : premier code barre “code article” sans notion de pays ou société : en gros ça marchait que dans la chaine de magasin uniquement
1974 : UPC le code devient géré au niveau des USA pour éviter les doublons : grossièrement un préfixe société, suivi d’un code article géré par cette société
1977 : Création de l’EAN qui orne toujours tous nos produits du quotidien : on ajoute un premier chiffre à la codification UPC : le code devient international : “0 xxx” pour les USA, “3 xxx” pour la France, “4 xxx” l’Allemagne”, “5 xxx” l’Angleterre…


@fofo9012:



L’UPC/EAN et sa nouvelle variante EAN-128 (aka GS1-128), c’est pour identifier le packaging. Il y a toute une sémantique dans la valeur du barcode (pays, n° item/palette, etc…). C’est donc très orienté logistique et commerce.



Ca représente certes une énooooorme partie de l’utilisation mondiale des barcode, mais il y a d’autres usages. Le Code-128 est très utilisé dans l’industrie quand on veut un identifiant interne (pas lié au packaging) et le Quick Response (QR) dans le marketing pour encoder des URL. etc.



NB: C’est vrai qu’il faut envoyer des images sur nos petites Zebra Desktop. Je ne sais pas s’il y eu des updates dans cette gamme pour gérer le 2D. Mais les Zebra indus (ZT6xx) savent imprimer des barcode 2D nativement.


Le QR code pour la grosse étiquette de traçabilité, je comprends.



Par contre dans le stock, le code barre reste bien plus pratique (possibilité d’en mettre un bien gros sur une tranche, lecture à 3/4m si besoin voir plus, lecture de travers, rapidité de lecture sur les scanners). En interne, les codes barres restent plus performants.



Scanner un code barre en hauteur quand on est à pied c’est possible, pour les QR, je n’ai pas vu de solution.



Par contre, être capable d’apposer plus d’info pour ceux qui lisent proches et à plat, c’est bien pratique (je me rappelle d’une étiquette qui avait des codes barres dans tous les sens: client, n° colis, n° de tournée, n° de centre de livraison, n° de livreur … Chacun avait son utilité à un moment de la vie du colis, dans des systèmes d’information différents, mais c’était affreux comme étiquette et ça finissait chez le client, ça me fichait un peu la honte quand je les voyais.



fofo9012 a dit:


Décathlon n’a plus aucun code barre (sauf produit qu’ils ne produisent pas) tout est en RFID.




Oui mais utilisent le Rfid car c’est facile en caisse déshumanisé , et surtout pour l’inventaire.
Ils font des inventaires en continu, juste en passant un bâton conçu spécialement + tablette dans les rayons.


Le code-barre est également le seul système de gestion des bagages dans les aéroports ;)


pour décathlon oui et non, il y a du rfid mais ce sont du code 128 mixé sur l’étiquette
probablement du : GS1 DataBar Expanded Stacked



le datamatrix c’est parfait pour les petite surface, lorsqu’il y a beaucoup d’information nous utilisons du pdf417.



nous utilisons pst-barcode avec LaTeX pour les générer. pour ceux que cela interresse un pdf avec tout les codes barre utilisé de part le monde :



https://ctan.crest.fr/tex-archive/graphics/pstricks/contrib/pst-barcode/doc/pst-barcode-doc.pdf



j’ai pas encre trouvé de lecteur pour le Code 16K, que je trouve assez cool



Wosgien a dit:


Par contre, être capable d’apposer plus d’info pour ceux qui lisent proches et à plat, c’est bien pratique (je me rappelle d’une étiquette qui avait des codes barres dans tous les sens: client, n° colis, n° de tournée, n° de centre de livraison, n° de livreur … Chacun avait son utilité à un moment de la vie du colis, dans des systèmes d’information différents, mais c’était affreux comme étiquette et ça finissait chez le client, ça me fichait un peu la honte quand je les voyais.




Pour ça GS1 est idéal : tu encodes tout dans un seul code barre : “(00)n° colis(402)N° livraison(410)Client livré…” selon la taille de l’étiquette ça peut rentrer dans un seul code barre 1D : GS1-128, mais le mieux est de faire un QR-Code (ou data matrix) avec toutes ces infos, et un GS1-128 énorme avec uniquement le numéro de colis : seul le numéro de colis est pertinent dans l’entrepôt, donc tu pourras le lire de loin, si un intermédiaire a besoin de toutes les infos du colis, il scanne le QRCode, et récupère ce qu’il a besoin y compris le numéro de colis.



cognitys a dit:


pas besoin de PC pour générer du 2D, par exemple pour les imprimantes Zebra le language ZPL permet de générer du barcode 2d et des étiquettes sans avoir besoin de générer une image sur pc.




J’avoue ne plus travailler trop travailler pour la production, donc on s’embête plus avec le ZPL au rendu dépendant du modèle et de la config de l’imprimante. On fait les étiquettes au format PDF, et le pilote Zebra se charge de générer le ZPL qui va avec l’imprimante. C’est beaucoup plus lent qu’un ZPL 100% instantané, mais ça reste rapide. (environ 1 sec, je dirais entre le clic et le début de l’impression)
Bon évidemment le PDF ne marche plus trop si tu dois sortir 500 étiquettes d’un coup, là ça mouline trop.


effectivement on fait ca aussi sur certaines étiquettes quand on recup un pdf pas le choix de le convertir mais les opérateurs ralent parceque c’est trop lent ^^ et je peux les comprendre quand le mec traite des centaines ou milliers de commandes/jour. après quand tu travail sur un client donc avec hardware fixe tas surement moins de soucis qu’un soft distribué au tout venant



fofo9012 a dit:




C’est la réponse qu’il aurait fallu faire il y a 15 ans :)