La France, 4ème nation de l’Open Data selon la World Wide Web Foundation
Médaille de chocolat...
Le 21 janvier 2015 à 09h30
4 min
Internet
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Récemment placée troisième d’un autre classement international sur l’ouverture des données publiques, la France vient d’arriver en quatrième position du « Baromètre de l’Open Data » de la World Wide Web Foundation. Si les efforts de notre pays sont salués par l’organisation, de nombreux progrès restent néanmoins à accomplir.
La World Wide Web Foundation a dévoilé lundi 19 janvier les résultats de son dernier « Baromètre de l’Open Data ». L’organisation fondée par Tim Berners-Lee, qui est considéré comme l’un des pères du Web, a pour cela comparé la façon dont 86 États ouvraient leurs données publiques (statistiques, informations juridiques ou budgétaires, horaires de trains...) et l’impact que ce mouvement pouvait avoir sur la société.
Le Royaume-Uni, encore et toujours en tête de l’Open Data
Sans grande surprise, c’est le Royaume-Uni qui arrive en première position mondiale. Nos voisins britanniques étaient déjà à cette place lors du précédent classement, ainsi que dans celui récemment publié par l’Open Knowledge Foundation (OKF). En deuxième position, on retrouve les États-Unis, suivis d’assez loin par la Suède.
La France se situe quant à elle en quatrième place, ex-aequo avec la Nouvelle-Zélande (même si l’Hexagone dispose d’une note générale de 80,21/100, contre 80,01/100 pour les Néo-Zélandais). Notre pays a ainsi réussi à faire un bond de six places par rapport au classement de 2013, ce qui confirme la progression enregistrée également par l’OKF. Arrivent ensuite les Pays-Bas, puis le Canada et la Norvège (7èmes ex-aequo). L’Allemagne est 10ème, le Japon 19ème et l’Italie 22ème. Le Mali, Haïti et la Birmanie terminent le classement.
Les efforts de la France récompensés
La France voit ses efforts récompensés pour la récente ouverture des données juridiques de Légifrance (textes de loi, décrets, certaines décisions de justice...) ou bien encore de la base des codes postaux détenue par La Poste. La nomination d’un « chief data officer » est également saluée, même si cette nouvelle fonction confiée à Henri Verdier doit encore faire ses preuves.
Selon la WWF, le « défi » pour notre pays consiste désormais à élargir le nombre d’utilisateurs des données publiques, afin que celles-ci ne servent pas qu’à une petite communauté d’acteurs – administratifs notamment. La fondation invite ainsi la France a faire en sorte que ses informations soient davantage réutilisées et puissent surtout avoir un plus grand impact sur la société. On rappellera à cet égard que l’État a lancé il y a quelques semaines un appel à projets doté d’une enveloppe de 2,5 millions d’euros (voir notre article).
Encore d’importants progrès à effectuer
En dépit de ce classement et des progrès réalisés par certains États, la World Wide Web Foundation prévient que beaucoup de terrain reste à parcourir : « La seconde édition de notre "Baromètre de l’Open Data" montre que des efforts acharnés doivent être menés afin que le mouvement d’ouverture des données publiques ait un impact vraiment transformateur et soit à la hauteur de son potentiel. »
L’organisation ne manque d’ailleurs pas de souligner qu’en dépit de leurs engagements, « pratiquement la moitié des membres du G7 ne publient toujours pas les jeux de données clé qu’ils avaient promis de libérer en 2013 ». La Charte du G8 (redevenu G7 suite à l’exclusion récente de la Russie) pour l’Open Data prévoit en effet que des données à forte valeur ajoutée soient diffusées prioritairement, dans un format ouvert et réutilisable : horaires des transports publics, niveaux de pollution, marchés publics, lois et règlements, registre des entreprises, etc. La France est bien entendue concernée par cette critique, même si la loi Macron et le projet de loi numérique devraient être l’occasion d’avancer afin d'atteindre ces objectifs.
La France, 4ème nation de l’Open Data selon la World Wide Web Foundation
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Le Royaume-Uni, encore et toujours en tête de l’Open Data
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Les efforts de la France récompensés
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Encore d’importants progrès à effectuer
Commentaires (17)
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Abonnez-vousLe 21/01/2015 à 09h58
Selon la WWF, le « défi » pour notre pays consiste désormais à
élargir le nombre d’utilisateurs des données publiques, afin que
celles-ci ne servent pas qu’à une petite communauté d’acteurs –
administratifs notamment.
WWF ??
Le 21/01/2015 à 10h00
Panda? " />
Sinon ,nous open data dans le monde …mouhahahaha
Le 21/01/2015 à 10h01
Le 21/01/2015 à 10h03
il manque un “w” je pense ;)
wwwf : world wide web foundation
Le 21/01/2015 à 10h15
Un des leaders en Open Data ? Évidemment avec toutes ces données stockées en clair qui fuitent " />
Le 21/01/2015 à 10h16
Le 21/01/2015 à 10h24
La question reste : Comment allons nous le valoriser ? Allons nous eternellement etre les meilleurs dans ce qui ne rapporte rien hormi un peu de gloriolle pour nos dirigents et à jamais mal classés dans ce qui rapporte, crée des emplois et de la richesse ?
Le 21/01/2015 à 10h28
Le 21/01/2015 à 10h29
d’où mon “mouhahahaha” justement
M’enfin, cela vaut aussi pour la transparence du gouvernement …
Le 21/01/2015 à 13h00
Le 21/01/2015 à 13h20
Ah ! je savais bien que ça attirerait son lot de commentaires négatifs dans le mode “on est nul en France”.
Concernant les données légales, à savoir les textes législatifs et règlementaires, ils sont parfaitement exacts et non tronqués puisque c’est la source du droit et ce d’autant plus l’état a arrêté la publication papier du Journal officiel.
Concernant les rapport des débats parlementaires, ils sont aussi considérés comme exacts et ne sont pas tronqués lors de leur publication. Même si parfois un député ou un sénateur doit insister en séance pour qu’une remarque figure sur le compte-rendu (une remarque d’un membre du Parlement sur son banc, les interventions figurent in extenso).
Etc.
Le négativisme à force ça pèse, vous ne trouvez pas ?
Quand vous vous penchez sur des textes de lois, et bien vous vous apercevez tout de suite que ça n’empêche nullement, bien au contraire, des professionnels (avocats, juristes, publicistes, éditeurs) d’en tirer des espèces sonnantes et trébuchantes (voire beaucoup en droit des affaires) et ce d’autant plus que le droit français repose sur les textes et sur la jurisprudence. Soit dit en passant, les arrêts de la Cour de Cassation qui sont publiés le sont aussi in extenso. Ce qui est susceptible d’être modifiés, ce sont les noms des personnes qui sont anonymisés.
Le 21/01/2015 à 20h35
Le 22/01/2015 à 13h40
En tout cas, force est de constater que Wikipedia n’est pas une aussi bonne chose qu’annoncée au début !Contenu souvant mediocre ou incomplet et parfois faux ou partial. Encyclopédies de références mortes et enterrées. Multitude qui prennent Wikipedia comme argent comptant. Bref, ce n’est pas mauvais, mais c’est tres loin d’etre bon …..
Le 22/01/2015 à 13h41
Nous verrons à l’usage…. tes startups basées sur des business plan bidons sont toutes en train de crever…. aahhh il reste encore un peu d’argent public d’un enieme plan numérique bidon…. ca va encore tenir 2 ans !
Le 22/01/2015 à 16h05
Le 23/01/2015 à 14h46
Arf arf arf, et on connait bien le refrain je monte un business case bidon, donnez moi plein de pognon pour manger…. et puis on verra ensuite ! Je ne suis pas decliniste et suis au contraire à fond pour les startups et tout ce qui va avec (risque, etc.). Mais l’Open data en lui meme n’est qu’un petit bout de lorgnette de problematiques de gestion des données. L’Open data est souvant promu par des boites privées qui poussent des naifs à leur fournir gratuitement leurs contenus….
Le 23/01/2015 à 15h16