#Le brief du 16 décembre 2024

Au pays de Galles, les policiers pourront utiliser une app de reconnaissance faciale

Le 16 décembre 2024 à 15h39

Les policiers du Pays de Galles vont disposer d'une application de reconnaissance biométrique faciale pour identifier des individus au moyen de leurs téléphones portables, rapporte la BBC.

L'application, connue sous le nom d'OIFR (Operator Initiated Facial Recognition), a déjà été testée par 70 agents dans le sud du pays de Galles. Elle devrait être utilisée sur des personnes décédées ou inconscientes, ainsi que sur des personnes incapables ou refusant de fournir des détails sur leur identité.

La police explique que son utilisation sur des personnes inconscientes ou décédées « aiderait les agents à les identifier rapidement afin que leur famille puisse être contactée avec soin et compassion », souligne la BBC.

L'application permettrait également d'arrêter et de détenir plus rapidement les personnes recherchées pour une infraction pénale. La police précise que les photos prises à l'aide de l'application ne seraient pas conservées.

« Êtes-vous vraiment la personne que nous recherchons ? »

Grâce à cette application, les agents peuvent facilement et rapidement répondre à la question « Êtes-vous vraiment la personne que nous recherchons ? » en prenant une seule photo qui est ensuite comparée à la base de données de la police, résume la police du comté de Gwent.

Captures d'écran extraites d'un mode d'emploi (.pdf) d'OIFR

Lorsqu'ils seront confrontés à une personne d'intérêt au cours de leurs patrouilles, les agents pourront ainsi « accéder à des informations instantanées leur permettant d'identifier si la personne interpellée est, ou non, la personne à qui ils doivent parler, sans avoir à retourner au poste de police ».

La base de données utilisée est constituée d'images d'individus mis en garde à vue par la police du sud du Pays de Galles et de Gwent, et qui contient plus de 600 000 images, précise la police dans une FAQ :

« Après une recherche, la technologie réorganise la base de données d'images de référence de la plus probable à la moins probable des correspondances possibles. Un opérateur examine généralement les 200 premières correspondances possibles pour décider si une correspondance a été établie, auquel cas il en informe l'agent chargé de l'enquête. Ce dernier examinera la correspondance et ajoutera la personne à l'enquête en tant que suspect. »

L'application OIFR sera utilisée comme outil de renseignement « sur la voie publique » pour aider les agents à identifier une personne inconnue, « lorsqu'il existe des motifs raisonnables de l'utiliser ». Il pourra s'agir d'une personne incapable de fournir ses coordonnées parce qu'inconsciente ou décédée, a des problèmes de santé mentale ou de communication, a trop bu ou s'est droguée.

Elle pourra également être utilisée si une personne refuse de fournir ses coordonnées ou si elle est raisonnablement soupçonnée de fournir de fausses informations. Toutefois, l'une des conditions suivantes devra également être remplie :

  • la personne est décédée,
  • recherchée par la justice,
  • signalée comme personne disparue,
  • soupçonnée d'avoir commis une infraction,
  • présente un risque pour elle-même ou les autres.

Le 16 décembre 2024 à 15h39

Au pays de Galles, les policiers pourront utiliser une app de reconnaissance faciale

  • « Êtes-vous vraiment la personne que nous recherchons ? »

IA militaire : Comand AI lève 8,5 millions d’euros

Le 16 décembre 2024 à 10h30

Fondée en 2023 par Antoine Chassang (ex-Snapchat) et Loïc Mougeolle (ex-Naval Group), la start-up française spécialisée dans l’intelligence artificielle au service de l’armée Comand AI annonce ce 16 décembre une levée de fonds de 8,5 millions d’euros.

Créée en réaction au conflit en Ukraine, Comand AI propose Prevail, une suite logicielle pensée pour le commandement militaire.

D’après ses créateurs, l’outil intègre les doctrines de l’armée cliente, de ses alliés et de ses adversaires, et permet de planifier des opérations et de réaliser des retours d’expériences (retex) en quelques minutes.

Menée par le fonds Eurazeo, l’opération se cumule aux 3 millions d’euros collectés en 2023 auprès de Kima Ventures, Frst et divers business angels.

Auprès de Challenges, Loic Mougeolle affirme que son « concurrent direct, c’est Palantir ».

La société allemande Helsing, déjà valorisée à hauteur de 5 milliards d’euros, fait partie des acteurs européens qui ont aussi, déjà, tiré leur épingle d’un jeu aux enjeux multipliés depuis l’entrée de la Russie sur le territoire ukrainien.

Le 16 décembre 2024 à 10h30

IA militaire : Comand AI lève 8,5 millions d’euros

YouTube déploie le doublage automatique des vidéos

Le 16 décembre 2024 à 09h39

Profiter d'un doublage automatique en langues étrangères pour étendre son audience potentielle : telle est la promesse du nouvel outil déployé par YouTube en direction des créateurs de contenus. La plateforme vidéo de Google propose en effet, via YouTube Studio, la création automatisée de pistes audio complémentaires à celles de la langue d'origine de la vidéo.

« Nous commençons avec des centaines de milliers de chaînes monétisées axées sur le savoir et l’information, et nous élargirons bientôt à d’autres types de contenu », affirme la plateforme. Les créateurs éligibles verront l'option apparaître dans leur interface YouTube Studio. Le doublage automatique est activé par défaut, mais il est possible de le désactiver, ou de paramétrer une option vérifier avant de publier, pour contrôler les versions doublées avant mise en ligne.

Côté visiteur, le doublage se matérialise par une nouvelle option au niveau du menu paramètres d'une vidéo (accessible via la roue crantée). Baptisée Pistes audio, elle permet de naviguer entre la langue originale et les traductions. Un avertissement, stipulant que « les pistes audio de certaines langues ont été générées automatiquement » est ajouté au niveau du champ description de la vidéo.

Le doublage fonctionne pour l'instant sur un périmètre limité de langues. Il est ainsi possible de traduire de l'anglais vers le français, l'allemand, l'italien, le japonais, l'hindi, l'indonésien, le portugais et l'espagnol. Chacune de ces langues peut, dans l'autre sens, profiter d'une traduction automatisée vers l'anglais.

« Il est important de garder à l'esprit que cette technologie est encore relativement récente, prend soin d'indiquer YouTube. Nous travaillons dur pour la rendre aussi précise que possible, mais il peut arriver que la traduction ne soit pas tout à fait exacte ou que la voix doublée ne représente pas exactement le locuteur d'origine. »

La traduction automatique illustre par exemple la difficulté de gérer les différences de rythme, avec une voix anglaise qui semble parfois accélérée pour coller au débit d'un locuteur francophone volubile.

Le 16 décembre 2024 à 09h39

YouTube déploie le doublage automatique des vidéos

La Serbie recourt régulièrement à des technologies israéliennes pour espionner journalistes et activistes, d’après Amnesty

Le 16 décembre 2024 à 09h19

La Serbie a infecté les téléphones de dizaines de journalistes et d’activistes, d’après un rapport d’Amnesty International. 


Dans deux des cas répertoriés, elle s’est aidée des outils de la société de surveillance israélienne Cellebrite pour déverrouiller les téléphones avant de les infecter. Les produits de l’entreprise sont utilisés par des forces de l’ordre partout sur la planète.

Sur une image d'immeuble habité, des cadres de couleurs encadrent chaque fenêtre où apparaît un humain et des icônes de souris survolent plusieurs de ces cadres.
AI City / Emily Rand & LOTI / Better Images of AI / CC-BY 4.0

D’après l’ONG, plusieurs activistes et journalistes ont déclaré avoir observé des traces de potentielles activités problématiques sur leurs téléphones juste après avoir été entendus par les autorités serbes.

Dans un cas, un activiste déclare avoir constaté l’export de l’intégralité de ses contacts et de certaines photos vers des serveurs des autorités serbes, juste après avoir récupéré son téléphone. Après analyse, Amnesty indique que le transfert a été opéré par un logiciel espion jusqu’ici inconnu, qu’elle appelle « NoviSpy ».

Auprès de Reuters, Cellebrite a déclaré que si les accusations d’Amnesty International était vérifiée, elles pourraient traduire une « violation de leurs conditions d’utilisation ».


Amnesty International relève un usage régulier d’une variété de logiciels espions par la Serbie, dont le logiciel Pegasus de NSO Group.

Le 16 décembre 2024 à 09h19

La Serbie recourt régulièrement à des technologies israéliennes pour espionner journalistes et activistes, d’après Amnesty

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